Film noir des années 1950, avec Robert Taylor et Cyd Charisse. Histoire d'un avocat qui défend la mafia qui va s'éprendre d'une danseuse. Le rythme est bon, on ne s'ennuie pas. Très bonne musique
Dans la veine de tous ces films noirs américains tournés pendant les quinze premières années de l'après guerre, Traquenard décrit avec brio l'univers du crime organisé à Chicago dans les années 30. Un avocat sans scrupule tombe amoureux d'une danseuse et veut revenir dans le droit chemin, mais le "système parallèle" va tout faire pour l'en empêcher... Un seul regret, que ce film ne soit pas filmé en noir et blanc ! Très grande prestation de Cobb en maître incontesté de la pègre (on se souvient de lui en juré vindicatif dans Douze hommes en colère) !
Si le film se laisse regarder avec plaisir, on est très loin d'un grand Nicholas Ray. Le scénario, la mise en scène, les rôles de truands, d'avocat véreux sauvé par l'amour d'une belle danseuse de night club, tout ça est tellement classique qu'on en arrive à se demander querlle différence celà aurait-il fait si un autre grand du film de gangster avait signé le film. Cyd Charisse n'a aucune personbnalité, Lee J.Cobb est comme une caricature de son rôle éternel et Robert Taylor nous laisse un peu indifférent. Quant aux seconds rôles, on n'en saura rien de plus que leurs interventions ponctuelles. Oui, finalement, c'est surement la griffe de Nicholas Ray qui permet de voir le film sans s'ennuyer.
Excellent polar signé Nicholas Ray ce film varie entre film de gangsters, comédie musicale et mélo. Les trois genres s'imbriquent très bien les uns avec les autres et offrent quelquechose d'original et de réussi.
Avec en prime un casting royal (Robert Taylor impeccable, Cyd Charisse qui montre tous ses talents entre actrice et danseuses, et Lee J. Cobb impressionnant en gangster intraitable) il montre à nouveau l'immense talent du réalisateur de "la fureur de vivre"
Le film peine à démarrer. Pendant 45 minutes, il ne se passe vraiment rien d'intéressant et même s'il s’agit de la présentation des personnages et du fond de l'intrigue cela fini par ennuyer quand même. Après le scénario reste assez solide, même s'il il y a des invraisemblances tout au long du film spoiler: ( la mitraillade où seul l'avocat et sa copine échappent alors qu'ils sont tous au même endroit avec les gangsters)
Oeuvre où la rédemption se présente comme une alternative possible pour presque tous les personnages. Mais l'évolution de ces derniers est nuancée; elle traduit toute la fine complexité qui règne dans l'esprit du héros notamment. Les vrais rebondissements se situent en effet non pas au niveau de l'intrigue, assez classique, mais bien dans la capacité que possède l'avocat de s'arracher de sa condition d'homme publique respecté, pour suivre les traces d'un amour total. Dans ce contexte, les dialogues sont de vrais gifles qui ne font que mieux traduire l'état d'incertitude et de doute dans lequel se trouve cet avocat magnifique.
Très beau film noir, Party Girl est le film de l’anti-héros par excellence. Thomas Farell joué par Robert Taylor nage comme un poisson dans l’eau dans ce milieu du Chicago des années 30. Ami et avocat du caïd Rico Angelo (Lee J.Cobb) il tombe amoureux de Vicky Gaye (magnifique Cyd Charisse) une danseuse de cabaret. Mais dans la guerre des gangs de Chicago, même les grands avocats de la pègre ne sont pas tranquilles.