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Caine78
6 657 abonnés
7 398 critiques
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4,0
Publiée le 29 septembre 2006
Je reconnais avoir été décu par ce grand classique. MAlgré de très belles couleurs et une mise en scène solide de Nicholas Ray, je n'ai pas trouvé l'ensemble passionnant et aie été assez décu par la faible intensité que peut avoir ce film. Néanmoins, c'est un film mythique et il est vrai que certaines scènes sont superbes, tout comme l'interprétation des acteurs d'ailleurs. C'est tout de même bien.
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12 377 critiques
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4,0
Publiée le 22 juin 2014
L'une des plus belles rèussites de Nicholas Ray dans le film noir! Dans "Party Girl", où l'èblouissant Robert Taylor est un avocat marron d'une bande de gangsters, le rôle fèminin est tenu par une sublime Cyd Charisse, qui chante et danse très souvent pour le coeur des cinèphiles! La plus extraordinaire incarnation d'un èrotisme latent, inhèrent au cinèma musical! Ray ne dèdaigne pas de lui confier un rôle magnifique où elle incarne une danseuse aimèe de Robert Taylor! Les scènes de danse (d'anthologies) dignes de la comèdie musicale, viennent ponctuer l'action d'un très grand film amèricain des annèes 50! il est essentiel pour les gangsters de parvenir à corrompre un certain nombre de reprèsentants de la loi! Le hèros de "Party Girl" est donc cet avocat (Taylor) qui, pour prendre sa revanche sur l'infirmitè qui l'afflige (il est boiteux), n'a pas hèsitè à entrer au service d'un gang! La rencontre d'une Charisse belle à se pâmer, très sollicitèe par les hommes du gang, bouleverse sa vie sentimentale au point qu'il songe à divorcer officiellement (il vivait dèjà sèparè de sa femme) et surtout à quitter le gang pour pouvoir refaire sa vie avec cette femme! Pris entre la police et les bandes rivales, sa rèdemption sera douloureuse! Prècisions que l'action se dèroule dans les annèes 30 et non dans les annèes 50! Que rajoutez d'autre, que Lee J. Cobb est un gangster inoubliable pour lequel il exprime une intensitè peu commune dans cette romance violente et voluptueuse du film noir...
Film parfait : scénario classique mais prenant, ambiance tendue, superbe galerie de portraits, acteurs impeccables (les rôles principaux : l’avocat, le mafieux, Cyd Charisse, comme les seconds rôles), somptueux décors, couleurs, rythme… : Du glamour, du suspense, de la violence, de la passion…tout pour plaire.
Traquenard, 1958, de Nicholas Ray, avec Cyd Charisse, Robert Taylor et Lee J. Cobb. Titre original Party Girl. Un avocat et ami d’un caïd de la pègre (années trente aux USA), atteint d’une claudication (dont il use et abuse lors de ses plaidoiries), tombe amoureux d’une danseuse de cabaret convoitée par un premier couteau. Leur amour, réciproque, est si sincère, que l’avocat décide de quitter le milieu, de subir des opérations de la hanche, de divorcer…bref, de se refaire une virginité pour vivre heureux et faire beaucoup d’enfants avec sa belle. De (trop) nombreux thèmes sont abordés (univers du crime organisé, divorce, suicide d’une amie, rédemption etc.), mais les acteurs sont formidables, la romance est tendre, Cyd Charisse danse à merveille, Robert Taylor boîte très bien, et les mafieux sont odieux. C’est très chouette. NB : Lee Cobb était un des jurés dans Douze Hommes en Colère (Sidney Lumet).
Quel merveilleux film noir.Ici tout est parfait:les acteurs(avec un Lee J Cobb impressionnant),l'histoire,l'ambiance.Voila un film très sombre en technicolor avec des numéros de danse chorégraphiés.Le mélange est exceptionnel et les relations troubles entre les personnages fascinants.
Pour beaucoup de personnes, "Traquenard" est l’un des plus beaux films noirs des années 1950. Et sans être forcément d’accord avec cela, je dois tout de même reconnaitre que ce film de gangsters m’a fait passer un excellent moment notamment grâce à son casting de tout premier choix où l’on retrouve Robert Taylor dans le rôle de l’avocat infirme, Lee J. Cobb dans celui du méchant Rico Angelo ou encore l’éblouissante Cyd Charisse. Cette dernière nous propose d’ailleurs une séquence de danse que l’on n’oublie pas de sitôt. La mise en scène est donc également de qualité, même si elle n’atteint pas à mon sens celle que l’on peut retrouver dans d’autres œuvres du même réalisateur comme "Johnny Guitar" et "Derrière le miroir". Reste un film poignant et élégant qu’il faut évidemment avoir vu au moins une fois.
Un bon mélange des genres entre la romance très classe de deux acteurs sexys, une intrigue policière en sous main et du charme absolu dans les danses. C'est très bien
Un film noir très stylé aux couleurs et décors somptueux, magnifiés par le CinemaScope et la mise en scène virtuose de Nicholas Ray. Après niveau scenar, c'est moins transcendant.
Du Nicholas Ray haut de gamme comme je l'adore !! "Traquenard", réalisé en 1958, est un film de gangsters dont le récit se passe dans les années 30 avec d'abord une histoire d'amour entre un avocat qui boite d'une jambe depuis son enfance avec une danseuse de cabaret. L'homme travaille pour des mafieux en arrangeant les affaires et défendant des gangsters quand ils ont des problèmes juridiques mais une affaire avec un jeune loup du milieu tourne au drame faisant un bain de sang et voyant le personnage principal surveillé par la police va compliquer les choses. J'ai adoré ce long métrage très bien construit niveau scénario avec une mise en scène irréprochable, c'est l'un des sommets dans la filmographie du cinéaste Nicholas Ray. Robert Taylor livre une interprétation dans ses meilleurs jours avec, à ses cotés, la belle Cyd Charisse qui n'est pas que douée dans la danse montrant une excellente prestation, de Lee J. Cobb super en chef gangster et d'une flopée de seconds roles remarquables dont je ne sais leurs noms. Un chef d'oeuvre du polar .
Un film de gangsters d'un grand dynamisme grâce à son incursion dans le musical ainsi qu'à son scénario cohérent, centré autour de la difficulté à échapper à ses affiliations mafieuses et à retrouver le juste chemin personnel. Robert Taylor confère son élégance à cet avocat égaré dans des considérations viriles dont sa jambe boiteuse se veut un rappel constant et qui va réapprendre à marcher droit (aux deux sens du terme!) grâce à une femme au parcours tortueux tout aussi désabusé. Nous plongeant avec efficacité dans le milieu interlope du Chicago emblématique des années 30 où mafieux et inspecteurs jouent avec la barrière de la morale voire de la justice, Nicholas Ray parvient pleinement à nous intéresser au sort de ses personnages sans sombrer dans les travers génériques des multiples rebondissements ou des personnages monolithiques. Dommage cependant spoiler: que la mort du parrain soit aussi ridicule!
Trois ans après la mort de James Dean que Ray avait consacré, le cinéma de ce dernier est encore marqué d'une certaine fureur de vivre : situé dans les années 30 mais chorégraphié à la mode des fifties, Party Girl est un fantasme de la jeunesse perdue qu'on se convainc d'avoir toujours au fond de son cœur. Alors son cœur, on le donne à Cyd Charisse.
Ce désenchantement qui désaccorde, ça pourrait être un défaut si ce n'était pas toute la richesse du film, qui arrive à faire fonctionner drame et romance ensemble sans nous éblouir avec les feux de la rampe. Parfois trop plein de bonne volonté pour représenter tous les genres, les numéros de danse qu'il met en scène sont un peu tape-à-l'œil, mais l'écrémage est bien tout ce qu'il lui manque, avec peut-être un peu de modération en ce qui concerne les ellipses.
Party Girl fait vraiment partie d'une période d'or en ce qu'il ne prend pas son public pour un troupeau de têtes de linotte : certes, il sert à la classe moyenne américaine liseuse de journaux ce dont elle raffolait, mais en considérant son bagage comme authentiquement culturel et pas comme tenant seulement du divertissement. Le crime ou le tribunal n'y fait pas réfléchir comme n'importe quel autre thriller : c'est la façon-même dont on a conçu le film, que le réalisateur semble vouloir qu'on remette en cause.
Légèrement précipité et un peu imbu de ses bons acteurs, c'est un film qui sait prendre le spectateur dans le sens du poil sans condescendance.
Dans les premières minutes de Party Girl, nous assistons à un conflit entre trois danseuses. L’une d’entre elles nargue la colocataire de Vicki en plongeant les doigts dans son pot de crème, ce qui est interprété à juste titre comme un acte de provocation par ladite colocataire. Cette scène a priori anodine prend tout son sens – ou prend du sens – à mesure que la thématique principale traitée par Nicholas Ray s’affirme : la passion amoureuse menacée par un tiers, plus puissant que l’amant ou l’amante parce qu’il viole l’intimité et la détruit. La colocataire ne fera pas long feu, finissant sa vie dans une baignoire où son sang se mêle à l’eau qui coule encore ; on apprend qu’elle attendait un homme, l’homme qu’elle aime, et qui n’a pas donné signe de vie pendant un mois. D’entrée de jeu, donc, l’amour-passion est présenté comme voué à l’échec et au malheur. Cette programmation a pour intérêt dramatique de mettre en péril la relation qui unit Vicki à Thomas, puisque l’ensemble des personnages qui gravitent autour d’eux risquent, d’un moment à l’autre, de stopper la romance : l’épouse revenue d’entre ses fourrures et bijoux, Rico Angelo et ses sbires à petites têtes, les forces de police qui manipulent le couple afin d’en tirer des aveux. Cette mise en danger de l’intimité s’incarne à l’écran par l’importance des espaces privés et de leur transgression, à l’instar de la loge de Vicki dont la porte est forcée par l’épouse de Thomas puis par un malfrat, à l’instar des coups de téléphone qui ne cessent de déranger les amants, de celui qui annule le dîner en amoureux jusqu’à celui qui met fin à l’entrevue – le téléphone sonnera trois fois, nous dit-on. Le mal se tient là, sur le qui-vive, prêt à contaminer le corps aimant ; il est symbolisé par la boiterie de l’avocat, cause de son premier malheur sentimental qu’il a su convertir en atout pour persuader les jurés de l’innocence de son client, par ailleurs crapule suprême. Sa relation avec Vicky fait se rencontrer une boiterie et une souplesse, la disgrâce et la grâce comme les deux plateaux d’une balance qui enfin s’équilibrerait. Leur relation permet à Nicholas Ray de confronter deux microcosmes régis par l’artifice et la violence : de cette crème que l’on applique sur le corps pour en masquer les tares à la montre dont la charge affective prétendue n’est en fait qu’un leurre, notre couple principal circule parmi le faux pour mieux le transformer en véracité d’un sentiment pur constamment mis à l’épreuve. Party Girl investit donc le monde de la nuit pour le vider de sa substance humaine et y faire éclaire la passion impossible : nous sommes conviés à un bal de caricatures dans lequel dansent jusqu’à l’émancipation Vicki et Thomas, amants magnifiques qu’interprètent les excellents Cyd Charisse et Robert Taylor. Un grand film, mis en scène avec grâce par Nicholas Ray – les deux scènes de danse sont parmi les plus belles de l’histoire du cinéma.
Tout est réussi dans "Traquenard" : une mise en scène efficace et élégante de Nicholas Ray, un scénario solide et 2 excellents acteurs qui se complètent merveilleusement bien. Très grand thriller psychologique doublé d'une belle histoire d'amour et pimenté de 2 grands numéris de danse de la belle Cyd Charisse.