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chrischambers86
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4,5
Publiée le 8 septembre 2019
Qu'il est beau de rêver par le biais du cinèma britannique car bien des comèdies romantiques, parmi les meilleures, nous proposent les joies de l'impossible èvasion grâce au rêve! Mais il arrive que la rèalitè triomphe, et que les protagonistes apprennent à se connaître eux-mêmes! C'est le cas des èpoux magnifiques de "Two for the Road" de Stanley Donen, avec Audrey Hepburn et Albert Finney qui roulent en vieille MG pour le plaisir sans savoir où va la route! Cette victoire de la « communicabilitè » ne se fait pas toujours sans souffrance, ni tristesse: car intervient sans cesse la nostalgie d'un monde d'illusion, plus sèduisant que le monde rèel! Et plus enivrant que le monde rencontrè par le public, lorsqu'il rejoint sa vie quotidienne à la sortie de la projection de ce « voyage à deux » particulièrement beau et attachant, une des oeuvres les plus dèpaysantes qui soient sur un homme et une femme qui tentent de sauver leur couple entre fuites et retours! Admirable interprètation de Audrey Hepburn, avec ses toilettes toutes plus belles les unes que les autres et parfois conçues par Paco Rabanne, son oeil de biche, son sourire radieux et son èlègance! Qu'elle soit ètudiante en musique ou èpouse à la douce fragilitè, elle est inoubliable! Tout comme la partition d'Henry Mancini, une musique totalement indissociable du film de Donen et du voyage touristique qui nous conduit de Londres au midi de la France des sixties! Un regard, un sourire parfois suffit pour relater des moments rares: se protèger de la pluie à l'intèrieur d'un tuyau en ciment ou faire du stop en deviennent de formidables moments de cinèma...
L'idée de départ est originale et bonne mais le traitement narratif n'est pas toujours très clair. De plus, certains passages peu crédibles ne convainquent pas. L'ensemble est tout de même plaisant à voir.
Très beau film de Stanley Donen. Le scénario est très intéressant, cette vision du couple, sans compromis, sans niaiserie, sans pathos, mais sans pessimisme exagéré non plus. De plus, la mise en scène est propre et élégante, tout comme la photographie, avec une image vraiment soignée. Les acteurs (Hepburn et Finney) s'en sortent très bien, et l'alchimie fonctionne vraiment bien entre les deux. Le montage original permet de vraiment faire sortir le film du lot, avec beaucoup d'enchaînements fait de façon amusantes, contribuant ainsi de donner un côté frais au film, tout comme des petites scènes humoristiques.
C'est joliment filmé et le scénario propose des passages savoureux mais au bout de moment on se lasse des changements d'époques. Le film tourne en rond.
Le portrait subtil et réaliste d'un couple sous l’œil pétillant, frais et élégant du réalisateur de "Chantons sous la pluie", non seulement je suis preneur mais en plus je suis doublement preneur car cela fait la deuxième fois que j'en prends après une première vision qui commençait à dater... Vision qui m'a rappelé que la sublime Jacqueline Bisset y jouait un petit rôle (comment j'ai pu oublier ça, je sais que la divine Audrey est dans le coin mais quand même...!!!). Film en trois temps audacieusement mais clairement mélangés : la genèse d'un couple qui se fout des vieux couples qui se disputent, le jeune couple qui commencent à se disputer, le couple avec déjà de la "bouteille" complètement fissuré, le tout symbolisé par des changements de voiture au fur et à mesure que leur train de vie s'améliore en proportion d'un bonheur qui se désagrège, par une plage bétonnée ; mais un passeport vient toujours rappeler heureusement que... Le tout avec quelques dialogues agréablement acides, des excellentes scènes de pure comédie mais qui paraissent totalement couler de source, une pointe féroce envers les méthodes d'éducation moderne où l'enfant est roi, et bien évidemment porté par un couple d'acteurs fabuleux, Audrey Hepburn et Albert Finney dont l'alchimie fonctionne à mort. Grave, léger, doux-amer, profond, un divertissement brillant d'un réalisateur et avec des acteurs au sommet...
Rare sont les occasions de connaitre un plaisir aussi immense que celui que l'on ressent lorsque l'on regarde Voyage à deux. Stanley Donen y fait preuve d'une grande subtilité pour filmer ce couple qui ne s'entend plus, mais qui arrive à rendre le ton extrêmement léger, grace à des flash-backs droles et ingénieux. L'oeuvre arrive même à se faire à certains moments bouleversantes, grace notamment à des dialogues d'une infinie justesse et à une interprétation sensible et touchante (désolé de me répéter pour ceux qui lisent mes critiques) mais Audrey Hepburn est une nouvelle fois inoubliable, tant par son charisme et sa grace inégalable, que par son charme et sa senbilité indescriptible. On regrettera alors une légère baisse de ton dans la dernière partie, mais l'ensemble n'en reste pas moins tellement drole, tellement juste et tellement touchant que l'on ne peut qu'être qu'admiratif de ce film au ton léger et grave parfois, si bien que l'on est trsite de voir apparaitre le générique et de se dire que c'est déja terminé. Un superbe moment de cinéma, tout simplement.
Magnifique. Amer mais léger, doux et implacable. Et plein de clins d'oeil par ce montage tout en résonance, qui nous donne l'impression de bien connaitre ce couple tour à tour harmonieux ou en total désaccord.Beaucoup de pointes d'humour, Albert Finney parfait en ours mal léchè et que Audrey Hepburn est gracieuse et jolie....Le film a tres bien vieilli et a gardé tout son charme et son sel.
Voyage à deux (Two for the road), 1967, de Stanley Donen, avec Albert Finney et Audrey Hepburn. Avant d’arrêter le film au bout de 30 mn, on a vraiment hésité entre le plaisir de voir évoluer deux comédiens délicieux et le sentiment que nous étions devant ce qu’il faut bien appeler un navet, une mauvaise série TV avec des dialogues boursouflés quand ils ne sont pas plats et une mise en scène qui génère un ennui colossal. L’auteur semble vouloir raconter l’usure d’un couple qui refait un voyage, autrefois amoureux, dans le sud de la France. Une chose est sûre, le couple « ne chante pas sous la pluie », et on le regrette ! Le film a sans doute mal vieilli, à moins que ce soit nous....
Film assez surprenant de Donen, avec une Audrey Hepburn toujours aussi charmante, on voit clairement l'influence de la nouvelle vague. L'histoire de ce couple sonne juste, on est vraiment transporté avec eux durant leurs différents voyages, où on alterne comédie et drame. Ça vraiment été une bonne surprise.
Le présent et passé d'un couple sur les routes de France. La première heure, soit quand même un tiers du film, est absolument ennuyeuse, dénuée de substance et de magie. On assiste au mieux à un défilé de mode de Hepburn. Puis cela s'améliore soudain, on a droit à de la fantaisie (la fraîcheur de leur rencontre) et même à un drame correct (une vie rangée et confortable mais sans joie). Mais la demi heure de plaisir ne suffit pas à faire oublier le néant du début.
Il est aujourd’hui fréquent de retrouver des films sur le mariage, évoquant des tranches de vie d’un couple, depuis la rencontre malicieuse jusqu’à potentiellement une séparation douloureuse. Néanmoins, outre le fait que le sujet était relativement original en 1967, « Two for the Road » propose un scénario particulièrement inventif. En effet, ces tranches de vie seront mélangées les unes aux autres, et déroulées au fur et à mesure d’un voyage à travers la France, les lieux communs entre ces moments passés et présents faisant office de liens. Le film est d’abord une réussite en termes de narration. Malgré le mélange permanent d’au moins cinq lignes temporelles, le spectateur ne s’y perd jamais. Ceci grâce aux prestations des acteurs qui changent leur jeu en fonction de l’époque, aux subtilités de coiffures & vêtements, à quelques trouvailles visuelles (les voitures), et à des raccord astucieux, dont bon nombre d’éléments visuels symbolisant l’état des relations… Mais l’intérêt de « Two for the Road » est aussi la manière dont il aborde le couple. A travers ce tandem tantôt pétillant, tantôt désespéré, incarné par les excellents Audrey Hepburn et Albert Finney, c’est tout une palanquée de réflexions qui seront posées. Volonté de succès professionnel et de réussite financière au détriment de l’équilibre de la relation, importance du sexe y compris avant le mariage (thème encore osé à l’époque), origines et conséquences de l’adultère, ennui apparent du mariage… Des éléments pleinement « soixante-huitards », en phase avec la fin des 60’s, qui dynamitent quelques peu les convention d’après-guerre. Le tout porté par un humour sympathique, qui contribue à faire du film un beau et touchant moment de cinéma.
Excellents dans leurs interprétations, Audrey Hepburn et Albert Finney forme un couple particulièrement attachant dans cette comédie de Stanley Donen qui se visionne très agréablement grâce aussi à une mise en scène élégante et à une histoire qui nous raconte un triple voyage touristique bien sympathique.
Film très sympathique, les rapports hommes femmes y sont très bien, c'est à dire on ne tombe pas dans le romantisme à deux balles, ni dans les clichés sur l'impossibilité qu'a le couple de durer. Le duo d'acteur est très bon, et le mieux reste ce montage, les raccords entre les différents voyages. Bref un bon film.
Une romance exemplaire,drôle et bouleversante, qui destructure sa narration pour mieux en isoler chaque parcelle. Une histoire d'amour est pleine de souvenirs,de coups de gueules,de désillusions mais aussi de moments magiques,de complicité et de tendresse. "Voyage à deux"(1967) présente tous les aspects d'une relation,de ses débuts singuliers à sa lassitude présente. Stanley Donen a en plus le chic de présenter la France campagnarde et solaire sous son aspect le plus flatteur. Cela ne fait que renforcer notre sentiment de nostalgie,exacerbé par la musique extrêmement émouvante de Henry Mancini(il la considère comme sa meilleure). Evidemment,le film tient beaucoup dans le charme intemporel de Audrey Hepburn,toujours aussi élégante, attirante et mutine et à la réussite de son couple fictif avec Albert Finney,qui cache des trésors de subtilités sous sa ronchonnerie apparente. Le dispositif narratif n'est pas toujours une réussite. On se perd entre les époques,les lieux et les circonstances. Mais cette romance à rebours et en flash-backs était ultra-innovante à l'époque,et beaucoup s'en inspirèrent par la suite comme le divin "500 jours ensemble".