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    Le Ministère de la peur
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    VERTIGO
    VERTIGO

    3 abonnés 163 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 décembre 2024
    Visiblement un film de Fritz Lang antinazi en 1944, après d'autres.
    Un film mélangeant l'espionnage et le film noir policier à énigme teinté de fantastique se déroulant à Londres entre 2 alertes aériennes, avec un Ray Milland jouant un mari qui a du tuer son épouse pour abréger ses souffrances et une Marjorie Reynolds encore blonde avant de redevenir brune qui joue une jeune réfugiée autrichienne qui sera sa bouée de sauvetage.
    L'atmosphère propre aux romans de Graham es bien reproduite.
    Romain Z
    Romain Z

    13 abonnés 246 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 avril 2023
    En soi le registre du film d’espionnage ne semble pas particulièrement inspirer Fritz Lang qui préfère composer ici, un récit et une intrigue qui puisent d’avantage dans les codes du film noir ou du film a suspens, notamment dans la mise en scène de l’individu isolé que personne ne croit qui rappelle évidemment le canevas de nombreux films d’Hitchcock. C’est principalement cette superposition de registres qui confère à ce film un peu mineur mais de très bonne tenue, son incontestable intérêt.
    Redzing
    Redzing

    1 163 abonnés 4 505 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 juillet 2022
    Pendant le Blitz, Stephen sort d’un asile après une peine de 2 ans. Alors qu’il aspire à retrouver une vie simple, il ne lui faut que quelques heures et un mystérieux gâteau pour se mêler malgré lui à une affaire d’espionnage ! Si « Ministry of Fear » est adapté d’un roman de Graham Greene, son sujet parait typiquement hitchcockien, avec ce héros presque ordinaire embourbé dans une conspiration qui le dépasse. Il y a d’ailleurs quelques petites similitudes avec « North by Northwest », future référence du film d’espionnage. Quoi qu’il en soit, on ressent bien la patte de Fritz Lang. D’abord dans le scénario antinazi, mais évidemment dans la mise en scène. Le réalisateur utilise des relents d’expressionnisme pour poser son ambiance. Les jeux d’ombres permettent d’exprimer doutes et menaces, quand certaines scènes sont carrément à la limite du fantastique. Avec par exemple cette étrange kermesse, bien trop avenante pour être honnête, ou cette séance de spiritisme. La galerie de personnages s’avère quant à elle inquiétante à souhait. En effet, le film démarre avec des personnes affables masquant des agents secrets. Tout le monde devient alors suspect dans le reste de l’intrigue ! Une intrigue par ailleurs bien ficelée, qui exploite avec adresse le contexte du Blitz (bombardements quotidiens, paranoïa…). Et qui s’avère portée par une mise en scène inspirée, offrant plusieurs originalités : jeux de miroirs reflétant les apparences du monde de l’espionnage, ou certains travelings mouvementés pour l’époque. Enfin, Ray Milland est convaincant en protagoniste qui tente de s’extirper d’un bourbier, tout en étant handicapé d’un lourd passé. Du bon Fritz Lang, du très bon film d’espionnage !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 4 septembre 2019
    Le ministère de la peur possède un scénario passionnant, sa mise en scène est hypnotique, il y a du mysticisme dans l'histoire, c'est amusant la diseuse de bonne aventure. L'intrigue bouge beaucoup, le rôle de son acteur poursuivi par le passé, un délicieux gâteau destiné commence le périple en ces temps de guerre royale entre britannique versus allemand nazi, de la séance vision en groupe. Il faudra déjouer le contre-espionnage ennemi, une pellicule microfilm primordiale pour contrecarrer les plans de l'Axe occupé, l'Allié zone libre en mode veille, un bras de mer muraille naturelle comme rempart point fort. On ne s'ennuie pas à l'instar de tourner des pages pour passer à la feuille suivante toujours aussi éclairée. Ça fait du bruit au réveil, cela fera du bien, c'est du grand Lang Lang cette réalisation, un chef-d'œuvre parmi ses nombreux films.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    711 abonnés 3 096 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 septembre 2018
    Chez Fritz Lang l'espionnage est une danse où chaque protagoniste tourne sur lui-même le temps d'une reconquête de soi, franchit un grand nombre de portes pour finalement se retrouver à un point de redémarrage à l'instar de ce gong présent dès le générique ou de ce groupe adepte de science occulte réuni en cercle ; le motif circulaire obsède à la manière d'un compte à rebours au terme duquel le vaste édifice humain explosera et fertilisera, des cendres générées, le terreau pour bâtir quelque chose de nouveau. Le gâteau est l'élément déclencheur et solution du nœud dramatique, la mort de l'être aimé se clôt par la fuite avec sa remplaçante ; car le temps chez Lang semble offrir aux personnages l'occasion d'un salut, leur permet de se purger pour, des ténèbres, parvenir à la clarté d'un jour nouveau, ne serait-ce que par le trou causé par la balle fraternelle. Espions sur la Tamise concentre beaucoup de thématiques chères au réalisateur et fait le choix de la juxtaposition de scènes en guise de dramaturgie, n'offrant une pleine compréhension qu'à la fin. Surtout, le film vaut pour sa dénonciation du nazisme jouée en second plan : quelques croix significatives, des honnêtes gens qui cachent derrière leur masque une monstruosité sournoise (avec notamment les personnes âgées investies dans des œuvres de charité, figures renvoyant dos à dos l'horreur nazie et l'hypocrisie bourgeoise), un couple autrichien au doux nom de Hilfe qui, à lui seul, concentre premier et second degrés puisque l'un trahira, l'autre aimera, Hilfe signifiant Aide. Car le nazisme est avant tout une question de choix : l'un périra par aveuglement idéologique, l'autre connaîtra la passion méritée par sa lutte contre le fascisme. Tout cela rapporté également à la rondeur de la balle enfantine symbole de naïveté et d'innocence, leitmotiv langien par excellence. Le Ministère de la Peur, c'est la mise en scène de la vérité enfouie malgré des apparences souvent trompeuses où hommes et femmes ne sont rarement ce que l'on croit : une leçon de méfiance - et de cinéma en considérant la réalisation sublime de Lang -, une leçon d'espoir dépourvue du cynisme d'habitude si apprécié par son réalisateur.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 29 avril 2018
    Le premier tiers du film laisse entrevoir la possibilité d’une sorte de chef d’œuvre surréaliste : dans une narration qui tient d’avantage du cauchemar éveillé que du film d’espionnage, nous suivons le protagoniste dans une série de rencontres improbables et fantasmatiques, où tout les repères ont disparus : une fête foraine devient le lieu d’une oppression sourde, un aveugle vole un gâteau et c’est le réel qui bascule dans le chaos… La folie et la paranoïa des temps de guerre sont ici traduites de manière saisissante. Quant au somptueux expressionisme des images, il ne fait que renforcer ce sentiment d’irréalité et d’inquiétude généralisée. Se dessine un univers mental et kafkaïen, follement inquiétant et visuellement somptueux. Mais, très vite, le récit s’assagit et raccroche poussivement les wagons d’un récit d’espionnage laborieux où le complot de très méchants nazis est déjoué par un héros imperturbable de droiture. Le conte surréaliste se transforme alors en pensum édifiant et le geste cinématographique se fait bien lourd.
    Yves G.
    Yves G.

    1 517 abonnés 3 532 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 mars 2017
    Alors qu’il vient d’être libéré de l’institution où il a passé deux ans pour avoir pratiqué l’euthanasie sur sa femme, Stephen Neale gagne lors d’une tombola un gâteau. Poursuivi par des espions nazis et suspecté par la police britannique, il doit seul contre tous faire la preuve de son innocence.

    « Ministry of Fear » – qui est sorti en France sous le titre « Espions sur la Tamise » avant de retrouver un titre plus proche de l’original – est un jalon intéressant dans l’œuvre de Fritz Lang. Le génial réalisateur allemand a trouvé refuge depuis peu aux États-Unis – après un court séjour en France. Il se cherche.

    Les fulgurances expressionnistes du « Docteur Mabuse » ou de « M le maudit » sont derrière lui. Fritz Lang n’est pas encore devenu le maître du film noir, un genre qui trouvera avec « Le démon s’éveille la nuit » et « La Femme au gardénia » ses canons indépassables.

    « Ministry of Fear » est un film d’espionnage qui louche vers Hitchcock. De l’intrigue passablement embrouillée (inspirée de Graham Greene qui n’a pas encore signé ses chefs d’œuvre), du duo complice que forment ses deux protagonistes en quête de vérité (qui rappelle celui de « Une femme disparaît »), du héros injustement soupçonné (joué par Ray Milland qui ne soutient pas la comparaison avec Cary Grant) à la campagne anglaise où se déroule l’action, tout rappelle le maître britannique. Hitchcock… en moins bien.
    Ricco92
    Ricco92

    231 abonnés 2 159 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 mars 2017
    Film ancré dans l’actualité de son époque (les États-Unis sont en pleine guerre contre le nazisme), Espions sur la Tamise (également connu sous le titre Le Ministère de la peur) ne fait pas partie des œuvres marquantes de Fritz Lang. En effet, cette histoire à la Hitchcock (un homme ordinaire mêlé à une histoire extraordinaire), qui rappelle certains aspects de l’époque allemande du cinéaste (le travail expressionniste sur les ombres spoiler: , la séquence de spiritisme qui fait écho à celle du Docteur Mabuse
    ), est hélas très bavard spoiler: et possède une fin trop rapidement expédiée
    . Toutefois, le cinéaste possède suffisamment de maîtrise pour offrir une œuvre d’une bonne qualité. À noter, pour le spectateur de notre époque, un détail amusant : le film contient une séquence où un personnage compose un numéro de téléphone avec un ciseau gigantesque, détail amusant quand on sait que Ray Milland sera l’interprète dix ans plus tard du Crime était presque parfait d’Alfred Hitchcock où ces deux accessoires seront liés et possèderont une grande importance. Un bon film mais pas un chef-d’œuvre.
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    111 abonnés 1 830 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 décembre 2015
    Adaptation du roman The ministry of fear de Graham Greene, qui est aussi le titre original du long-métrage, Espions sur la Tamise est un excellent film à suspense, porté par des superbes acteurs, Ray Milland et Marjorie Reynolds en tête. Tournée au cours de la Seconde Guerre Mondiale, pendant la période américaine de Fritz Lang, cette œuvre censée se dérouler à Londres fait écho à l'histoire personnelle du cinéaste – il y est question de la diaspora autrichienne et d'espions nazis infiltrés au sein des services de renseignement britannique. La réalisation est de grande qualité.
     Kurosawa
    Kurosawa

    594 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 décembre 2015
    Dans "Ministry of Fear", l'idée très langienne est celle d'un homme présumé coupable, pourtant innocent, qui va devoir percer le mystère de l'affaire à laquelle il a été mêlé sans le vouloir pour être libre. Une histoire d'espionnage qui commence par une banale histoire de gâteau mais qui, lentement, va dévoiler une succession d'indices jusqu'à un final réussi qui se conclut par une révélation aussi surprenante que jubilatoire. Toujours sous tension, le film est totalement maîtrisé, capable d'inscrire dans un rythme globalement soutenu des scènes où le temps semble se dilater, dans ces moments où les gestes deviennent plus lents et les regards plus concentrés. Lang, toujours moins intéressé par les mouvements de caméra que par un sens aigu du cadrage, capte alors la complexité des enjeux dans un raccord de plan moyen qui devient gros plan et dans une lumière qui semblait anecdotique et qui illumine alors les visages de personnages faisant tomber leur masque. Formidablement interprété et doté d'un scénario abouti et malin, "Ministry of Fear" est aussi un superbe film de lutte contre le régime nazi.
    Frédéric P
    Frédéric P

    15 abonnés 185 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 septembre 2015
    Un film au suspense hitchcockien avec des plans étonnants (l'escalier de la course poursuite finale à travers le velux battu par la pluie) pour un homme qui en sait trop par hasard (formidable scène du gâteau à la kermesse de bienfaisance) et dont le passé semble le désigner pour endosser le rôle de l'assassin lors d'une scène de spiritisme tournant au meurtre de façon inattendue.
    JKDZ29
    JKDZ29

    8 abonnés 107 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 novembre 2014
    Voici un autre film qui apporte une touche de variété à l'univers de Fritz Lang. L'histoire se déroule cette fois à Londres, où l'on suit l'aventure (ou plutôt les mésaventures) d'un gentleman qui va se retrouver mêlé à des histoires d'espionnage, en pleine période de guerre (le film est sorti en 1942).

    Esthétiquement, c'est un très beau film, j'aime beaucoup Ray Milland dans ce film, et la réalisation de Lang met en valeur ce climat de polar/film d'espionnage d'époque, à en sentir poindre les arômes d'une recette d'Hitchcock. L'histoire est un brin compliquée, mais le dénouement est clair et le spectateur ne reste pas sur sa faim et pour moi c'est le principal. Ce film n'est pas cultissime, mais il a le mérite d'être très plaisant !
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    275 abonnés 1 651 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 juin 2014
    Ce film aux deux titres en VF, Espions sur la Tamise et Le Ministère de la peur, s'inscrit dans la période US de Fritz Lang et plus particulièrement dans un contexte idéologique très marqué, celui de la promotion des Alliés face aux nazis, en pleine Seconde Guerre mondiale. Il est à rapprocher en ce sens de deux autres long-métrages du cinéaste : La Chasse à l'homme (1941) et Les Bourreaux meurent aussi (1943), auxquels on peut ajouter Cape et Poignard, dans l'esprit, même s'il date d'après la guerre (1946).
    Hormis le message antinazi, on note dans le scénario (adapté d'un roman de Graham Greene) une verve rocambolesque étonnante et réjouissante, avec des machinations en tout genre, des rebondissements en veux-tu en voilà, des personnages étranges... Bref, une inventivité assez débridée, qui reste toutefois contenue dans une mécanique narrative bien huilée, où l'on retrouve aussi quelques thèmes purement hitchcockiens, notamment la course de l'innocent qui cherche à prouver son innocence. Du suspense, des accents de films noir, le charme et la classe de Ray Milland... La formule est bonne, voire très bonne. Dommage, cependant, que le film ne se conclue pas trente secondes plus tôt. La chute, happy end forcé, happy end de comédie et de pacotille, rompt bêtement avec l'ambiance générale. Le choix des producteurs ?
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 214 abonnés 4 194 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 décembre 2012
    Comme tout Hollywood à l’époque, Fritz Lang participe activement à l’effort de propagande antinazie. Il livre pas moins de quatre films dénonçant les complots ourdis par les nazis (« La chasse à l’homme », « Les bourreaux meurent aussi », « Espions sur la Tamise », « Cape et poignard »). Ici c’est un quidam sorti d’un asile après avoir été accusé du meurtre de sa femme qui se trouve pris par erreur dans un vaste complot ayant pour base arrière une association de bienfaisance. On sait que Lang n'a pas eu totalement les mains libres avec cette adaptation d'un roman de Graham Greene, ayant eu mal à partie avec Seton I Miller qui endossait ici tout à la fois les habits de producteur et de scénaristes. Mais le personnage de Neale est suffisamment ancré dans la thématique de l'homme seul contre tous pour que Lang y trouve au final son compte. Homme au passé tourmenté, Neale à peine sorti de l'asile se trouve pris dans une affaire qui l'accuse à nouveau de meurtre. S'engage alors une lutte contre le temps pour prouver son innocence. Hitchcock utilise lui aussi les mêmes ressorts pour ses films à la mécanique implacables dont il faut bien avouer qu'ils sont plus aboutis que cet essai de Lang dans le registre du pur suspense. Quoiqu'on pense du génie du réalisateur allemand, il faut bien avouer que certains enchaînements sont un peu téléphonés, nuisant de façon certaine à la fluidité du récit et rendant parfois le jeu des acteurs un peu décalé. Peut-être les démêlés avec I Miller ont-ils contribué a rendre le scénario parfois un peu bancal ? Du coup Ray Milland acteur un peu falot sans grande personnalité à un peu de mal à rendre crédible son personnage. Malgré ces quelques réserves sur l'architecture du scénario, ce dernier multiplie assez habilement les fausses pistes pour permettre au film de remplir parfaitement son office de divertir tout en dénonçant le régime que le réalisateur a fui en venant à Hollywood. Une œuvre mineure de l'immense Fritz Lang
    ER  9395
    ER 9395

    89 abonnés 1 337 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 août 2012
    Un Fritz Lang entre le film de guerre et le film noir , une intrigue très réussie .
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