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Redzing
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3,0
Publiée le 16 décembre 2023
Ca y est, Abel Ferrara délaisse le cinéma underground. Avec "Fear City", il a le droit à un budget non famélique (4 millions de dollars), ainsi qu'à quelques têtes d'affiches. Dont Melanie Griffith, ou Billy Dee Williams, alors à peine sorti de la trilogie Star Wars. Pour autant, le réalisateur ne s'est pas assagi, et ne livre pas vraiment un film conformiste ni commercial ! "Fear City", c'est une plongée dans l'univers crasseux des quartiers chauds de New York. Les boîtes de striptease où des femmes travaillent d'arrache-pied (enfin plutôt d'arrache-soutif...), entre des clients pas finauds et des manageurs butors. Un tueur commence à agresseur les danseuses, ce qui va secouer tout ce monde, entre les professionnels rivaux et la police qui le prend de haut. J'ai trouvé clairement quelques faiblesses dans le long-métrage. Telles que des acteurs assez moyennement dirigés ou sous-exploité (Melanie Griffith est finalement assez laissée de côté !). Ou le fait que le scénario ne cherche pas à expliquer le profil ou les motivations du tueur, assez difficile à prendre au sérieux. Néanmoins, "Fear City" demeure un polar divertissant. C'est rythmé, l'ambiance glauque est bien rendue. Le protagoniste campé par Tom Berenger est intéressant (un ancien boxeur qui a raccroché les gants après avoir tué son adversaire sur le ring). La BO très 80's est sympatoche. Je noterai aussi quelques dialogues fleuris ("elle ferait même pas bander un violeur"), dont à peu près dont les termes racistes utilisés contre les italo-américains (wop, greaseball, guinea, c'est un florilège !).
Bonjour Visiter New York, la nuit avec son coté sombre, inquiétant, ces perversions et ces meurtres, voici le programme du film de Ferrarra. Dans une ambiance pesante, Tom Berenger nous fait vivre une enquete dans les milieux de la nuit.; Trés belle distribution, des acteurs des années 80 A redécouvrir.... Bon film a vous
Abel Ferrara a les qualités que tout réalisateur de films néo-noirs devrait avoir : la capacité à filmer son sujet à-bras-le-corps, à enfoncer sa caméra dans la même fange que celle dans laquelle baignent ses personnages. Le spectateur s'est délibérément lancé dans une histoire sordide de meurtres de strip-teaseuses ? Eh bien qu'il ne puisse détourner son regard de la cascade de sexe, de drogue et de sang qui l'attend ! Même dans un film comme celui-ci, c'est-à-dire d'une ampleur supérieure au cinéma underground duquel on l'associe généralement, Ferrara a su tenir tant bien que mal cette ligne. À l'image de son protagoniste meurtri, pliant sous le poids de sa culpabilité, le réalisateur n'épargne rien à son public, il allie l'esthétique du film néo-noir à la noirceur et à la puanteur des bas-quartiers vérolés de New-York.
Une mise en scène un peu à la traine qui à sans doute mal vieillie mais quelques scènes pas inintéressantes qui font que ce thriller urbain tient finalement bien la route (replacé dans son époque).
Certainement un des film les plus holywoodien de Abel Ferarrra. Tout en gardant une patte new yorkaise. D'ailleurs ce fut une commande la century fox qui revendis le film a une société indépendante. L'histoire d'un employé de streap teaseuse enquaitant sur un apprentis romancier qui commet des agression pour ces livre. C'est sombre meme si l'image sonne très années 80. Mais cela opère une certaine nostalgie. C'est violent... Malheuresement quelques scèe qui sonne kitsh mais le film se laisse voire..
Le film tire pour moi un point positif, Melanie Griffith , qui dans ces années 80 était un véritable sex symbole , le film en lui même n'est pas très bon , on appréciera le coté fun de New York ou la violence et les bars à streap tease dominait tout à cet époque, film de série B , un léger ennuie niveau scénario.
NEW-YORK 2H00 DU MATIN est la 1ère réalisation "conséquente" de son metteur en scène après des ouvrages "underground". Le pitch est ultra-basique : un psychopathe féru d'arts martiaux et d'armes blanches trucide des stripteaseuses dans le New-York by night. Les agents de celles-ci, la mafia locale et la police peinent à l'intercepter..... Les intérêts de revoir cette péloche de 35 ans sont multiples : avant tout, le film retranscrit très bien le New-York putride et glauque des années 80. Entre les public libidineux des clubs de striptease, les filles blasées de leur job et la drogue présente à chaque coin de rue, on sort des l'imagerie d'Epinal de la Grosse Pomme. Ensuite, parce que c'est surtout une très bonne série B respectueuse du genre. Tous les codes y sont respectés jusqu'à satisfaire les amateurs de combats avec un duel final boxe-kung fu ! Et finalement parce que le casting est impeccable avec un Tom Berenger tout jeune en tête de gondole. On y retrouve aussi Billy Dee Williams (Lando Calrissian dans Star Wars quand même....) et une toute jeune Melanie Griffith dont les effeuillages imposés par le script raviront les plus exigeants......hihihihi..... Donc, de la bonne, de la directe, de l'impeccable série B d'antan.....
Pour son troisième film, "New York, deux heures du matin", Abel Ferrara qui cherche encore son mode de narration et son style visuel explore le film de serial killer sur fond de transactions mafieuses et de quête de rédemption de la part de son personnage principal interprété par Tom Berenger alors à l'orée de sa brève période de gloire. Matt Rossi (Tom Berenger) est un ancien boxeur professionnel prometteur qui ne s'est jamais remis d'avoir tué sur le ring l'un de ses adversaires. Il s'est associé à Nick Parzeno (Jack Scalia) pour monter une agence de danseuses qui alimente les clubs de striptease de Times Square. Les affaires semblent mener une allure routinière quand un psychopathe pratiquant les arts martiaux agresse les danseuses de l'agence à la sortie de leur travail. L'évènement trouble fortement Matt qui soupçonne un rival de vouloir l'éliminer du business local. La peur et la paranoïa s'emparent alors de Times Square. Secondé au scénario par Nicolas St John qui l'accompagne depuis ses débuts (dix films en commun), Abel Ferrara s'inspire très vaguement de la trame de "M le maudit" (1931) de Fritz Lang qu'il mâtine de références multiples plus contemporaines comme "Rambo" (1982) de Ted Kotcheff pour les réminiscences de combat qui assaillent Matt ou "Mean Streets" (1973) de Martin Scorsese pour la description nostalgique des relations de Matt avec les parrains italo-américains de Times Square. Si l'ambiance des bars à striptease est plutôt convaincante, l'intrigue n'arrive pas vraiment à captiver sans doute à cause du jeu plutôt frustre de Tom Berenger que Ferrara s'évertue à filmer sous certains angles afin de marquer sa ressemblance avec Marlon Brando. D'où l'abus de positions extatiques un peu vaines destinées à rappeler le profil tout à la fois hautain et pénétrant du génial acteur de "Sur les quais" (Elia Kazan, 1954). Mais on le saura très vite, Berenger n'est pas Brando. En revanche, la toute jeune Mélanie Griffith dans le rôle de l'ex-petite amie de Matt inaugure ce mélange troublant de sensualité et de candeur qu'elle confirmera sous la direction de Brian de Palma dans le formidable "Body Double" (1985). Abel Ferrara qui marque un léger recul par rapport au plus incisif et personnel "L'ange de la vengeance" tourné trois ans plus tôt, tâtonne donc avant d'assumer la veine radicale qui sera la sienne à partir des très troublants "Prince de New York" (1990) et "Bad Lieutenant" (1992) qui en feront un réalisateur à part.
Les vingt-cinq premières minutes de « Fear City » offrent une mise en place dense, concise et de qualité. Ferrara y expose la difficulté pour Matt de reconquérir la torride Loretta (quel strip tease de Mélanie Griffith !) qui vit en couple avec Leila (Rae Dawn Chong), autre canon dansant nue. Les premières attaques, le flash back sur le combat de boxe tragique, la scène d’hôpital, le refus du héros de retourner dans le giron de la mafia, les rues de New York sales et délabrées où déambulent des drogués (c’était comme ça au début des années quatre vingt) tout cela sonne juste, car travaillé et parfaitement mis en scène. Mais à partir de la 26ème minute les ennuis commencent. Le dialogue dans la voiture entre Matt et Mélanie sonne faux et l’interprétation est peu convaincante. Puis les scènes bâclées vont apparaître de plus en plus souvent, parmi d’autres moments plutôt réussis, jusqu’à un long final peu crédible car réalisé comme si scénariste et réalisateur voulaient s’en débarrasser. La version longue (unrated) restaure les deux minutes de charcutages excessifs selon la Fox, qui furent amputées à la première sortie. Pas sur que ça sauve la fin. Dommage, car c’était parti pour un grand film.
On ne va pas trop s'attarder sur ce polar raté signé Abel Ferrara : le film a le budget, le casting et le scénario d'une série B mais son esprit de sérieux le fait même parfois pencher vers la série Z. Si quelques scènes valent le détour, notamment un meurtre où le tueur est plongé dans une lumière rouge semblable à celle d'un giallo, le film est plombé par des dialogues convenus, des acteurs qui en font des tonnes et des ressorts scénaristiques grotesques – le flic qui se sert de son vieux trauma d'ex-boxeur pour affronter un fou furieux, expert en arts martiaux, sorte de Jean-Claude Van Damme qui aurait mal tourné. Proche de la parodie avec ces "mafieux" qui parlent business autour d'un bon plat de cannellonis et approximatif dans son intérêt pour les personnages (la pauvre Mélanie Griffith, étrangement éjectée du récit, avant d'être rattrapée sur la fin), "Fear City" n'est pas un désastre absolu – on reconnaît tout de même une manière singulière de filmer les bas-fonds new-yorkais – mais un film qui sera très vite oublié.
Un très bon polar dans un New York en déliquescence. Ce film d’Abel Ferrara est sombre, violent, décadent. Dans un univers très masculin qui ne tourne qu autour du sexe et de l’argent, on regarde des pantins s’agiter pour quelques dollars gagné sur le dos de jeunes femmes. Tom Beranger montre ses vrais talents d’acteur dans un vrai bon film et non dans une série b ou z comme dans sa fin de carrière. Le reste du casting avec quelques gueules est lui aussi très bon même si malheureusement les personnages féminins n’ont pas été assez travaillés.
Plongée en immersion dans un univers cher à Abel Ferrara: la nuit urbaine et plus précisément ses clubs de striptease. Deux associés "pourvoyeurs" d'effeuilleuses pour établissements spécialisés voient leurs créatures se faire trucider les unes derrière les autres et tentent plusieurs solutions pour régler le problème. Le film n'est pas abouti dur plusieurs points et fait plutôt office de coup d'essai pour le realisateur. spoiler: Pas d'explications sur le tueur, flashbacks niais sur le passé du héros, morale débile à la "karaté kid" de la part de son mentor pour redonner confiance a ce dernier, clichés du mafieux pourri et du flic incorruptible et zélé. Néanmoins l'atmosphère générale est plutôt sympathique, l'histoire est sans temps mort, et tom Berenger et Mélanie Griffith sont parfaits dans leurs rôles respectifs. Un bon petit thriller de série B donc.
Pour un de ses premier long-métrage, Abel Ferrara nous offre un thriller qui comporte une bonne dose de sadisme et de violence. La mise en scène n'est pas totalement aboutie (on est loin du niveau d'un De Palma) et la photographie à assez mal vieillie. Mais l'ensemble se visionne avec intérêt grâce à la présence d'une histoire accrocheuse et d'un casting brillant, où l'on retrouve notamment Tom Berenger ou encore la charmante Mélanie Griffith qui interprète une des danseuses topless.
Le gout d'Abel Ferrara pour la vie nocturne et les dancings s'y fait furieusement ressentir ainsi que ses envies de rédemption. Il a su filmer un lieu, New York autour de Time Square et une époque, les années 80 et son cortège de néons flashis, de brushing de plus ou moins bon gout et cette forme de candeur qui pouvait encore exister. Autrement, l'histoire est assez bidon avec un tueur "ange exterminateur" aux motivations biens flous mais cela permet des rebondissements nombreux et nerveux. Tom Berenger dégage beaucoup de présence en homme hanté par son passé et Mélanie Griffith aussi belle que sexy.
J'espérais un film bien plus sombre, plus crade et plus nerveux aussi. Car finalement tout ce passe assez tranquillement, hormis la violence des agressions, le rythme ne s'emballe pas et reste linéaire. Une petite déception donc, en espérant que les prochains Ferrara que je verrais soient plus à la hauteur.