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    Cette femme-là
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    Akamaru
    Akamaru

    3 084 abonnés 4 339 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 17 septembre 2009
    Un autre polar poissard de Guillaume Nicloux,véritable défenseur acharné de ce type de films.Ambiance délétère,forêt ombrageuse,visages opérés du sourire.Nicloux connaît par coeur la recette du pessimisme,quite à abuser de gimmicks de mise en scène(un élément suspect à l'arrière-plan)."Cette femme-là" est le 2ème volet de sa trilogie policière,constitué également d'"Une affaire privée" et de"La clef",avec certains personnages récurrents comme ici le détective privé Maneri(Thierry Lhermitte).Son visionnage vaut intégralement pour la prestation à contre-emploi de Josiane Balasko.Livide,ayant des visions cauchemardesques et n'arrivant pas à faire le deuil de son fils,elle joue un capitaine Varin,qui n'attend rien de la vie,si ce n'est la résolution d'enquêtes les plus opaques.Elle est l'atout-maître d'un Nicloux,qui en dehors de ce beau portrait de femme funeste,se perd dans les dédales inintéressants d'un suicide irrésolu.Et plutôt que d'aller au bout de sa mélancolie aiguë,il préfère faire sombrer sa série noire dans l'excitation sanglante.Tout le travail de sape sur l'atmosphère nébuleuse s'en trouve réduit à néant.Parfois,certains mystères doivent le rester.
    Caine78
    Caine78

    6 677 abonnés 7 398 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 octobre 2010
    Très estimable, mais on pouvait attendre encore mieux de ce film. En effet, la mise en scène de Nicloux était très bonne, et on suivait ce polar avec beaucoup d'intérêt, d'autant que l'atmosphère était vraiment excellente. Malheureusement, la grosse faute est du au scénario, déja assez délicat durant tout le film, mais qui devient carrément incompréhensible a la fin. Dommage, surtout que Balasko était impressionnante dans ce role a contre-emploi.
    pierrre s.
    pierrre s.

    425 abonnés 3 302 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 février 2017
    Comme souvent chez Guillaume Nicloux, l'ambiance est aussi sombre qu'étrange, et comme souvent, il réalise un polar bien foutu.
    chrischambers86
    chrischambers86

    13 665 abonnés 12 404 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 7 octobre 2019
    Cinquième long-mètrage de Guillaume Nicloux! Un polar magnètique et sombre à l'ambiance cafardeuse, avec une actrice qui fait dans le contre-emploi. "Cette femme-là', c'est Josiane Balasko, totalement mèconnaissable, qui n'hèsite pas à casser son image pour incarner une femme-flic brisèe à la dèrive! Un peu comme Thierry Lhermitte dans "Une affaire privèe" du même rèalisateur! Comme toujours chez Nicloux, il y a des choses qui motivent les personnages dans ses films! Des finalitès comme la mort, les deux facettes d'une mèdaille dont Michèle Varin est prisonnière! C'est parfois confus mais l'angoisse est bel et bien là dans cette enquête! Attention une scène choc est à relever...
    inspecteur morvandieu
    inspecteur morvandieu

    35 abonnés 2 346 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 mai 2024
    Dans un contre-emploi dramatique, tel que la plupart de ses comparses des Bronzés ont déjà eu l'occasion d'endosser, Josiane Balasko joue une femme flic dépressive, spoiler: hantée par le suicide de son fils.

    De suicide, il en est beaucoup question dans ce film noir et ténébreux. L'intrigue, très énigmatique, est secondaire et, d'ailleurs, Guillaume Nicoux lui apportera une conclusion plutôt lacunaire. Son film se fonde essentiellement sur le style et l'ambiance. L'intrigue, le personnage joué par Balasko, les décors (froids, pluvieux, nocturnes) se combinent pour former un thriller démoralisant, exprimant un marasme, une morbidité érigés en cauchemar, avec pour finir une intrusion dans le spoiler: crime sado-maso.


    La mise en scène de Nicloux s'inspire de ces récents thrillers américains, non pas fondés sur les incidents spectaculaires ou la fureur, mais sur le mystère et l'indicible, entrainant un récit lent et incertain. Le film flirte avec l'exercice de style, avec cette impression d'artifice qui l'accompagne souvent.
    Si quelques scènes ne manquent pas de caractère, insolite ou dramatique, conformément à cette noirceur affichée, d'autres paraissent purement formelles dans l'expression de la hideur et de l'angoisse. La composition de Balasko, laconique, accablée, est à l'avenant: parfois inspirée, d'autres fois figée, suivant un personnage uniforme et sans nuances, complaisant dans le dolorisme.
    Arlette et les mécanos
    Arlette et les mécanos

    69 abonnés 560 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 mars 2014
    Nettement inférieur à Une affaire privée auquel on ne peut que le comparer. Le problème avec Nicloux c'est le scénario. Même dans Une affaire privée l'histoire n'était pas très fouillée mais le traitement était si original, passionnant, virtuose, qu'il en faisait oublier les faiblesses de l'histoire. Ici, on n'a même pas cette ingéniosité et on se heurte à un manque de profondeur évident. Même si on accroche bien tout le long du film, on est déçu quand il se termine d'autant qu'une fois de plus Nicloux bâcle sa fin.C'est vraiment dommage car il pourrait être un maître du genre mais il manque une dimension.
    Incertitudes
    Incertitudes

    203 abonnés 2 320 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 janvier 2009
    Cette femme-là fait partie du deuxième volet qu'a consacré Guillaume Nicloux au polar. Sorti en 2003, il est la suite de Une affaire privée avec Thierry Lhermitte que l'on retrouve à travers une scène. Cette fois-ci, c'est un autre Bronzé qui subit le traitement niclouxien, qui prend plaisir à malmener ses interprètes principaux. Lhermitte dans Une affaire privée, Balasko ici dans Cette femme-là et Monica Bellucci dans Le concile de Pierre. Josiane Balasko est Michelle Varin, capitaine de police traumatisée par la mort de son fils. Solitaire, elle préfère désormais faire des puzzles avec un lapin comme compagnie. Son travail l'amènera à enquêter sur une femme retrouvée pendue en pleine forêt. Ce qu'il faut souligner dans ce film policier, c'est son atmosphère extrêmement noire et glauque. La photographie signée Pierre-William Glenn, le chef opérateur de Pialat et des films de Corneau au début des années 80, y est peut-être pour quelque chose. Certains plans-séquences sont de toute beauté et renforcent cette atmosphère étouffante et tortueuse, avec la forêt, la nuit sous la pluie et un chemin enneigé, qui font penser à David Lynch ou Alfred Hitchcock. La pauvre Josiane Balasko n'est pas épargnée dans tout ça. Outre des cauchemars récurrents et terrifiants, de plus en plus réels, elle se prend de la terre, de l'urine, sans compter les trombes d'eau dues à la météo. Il est dommage que ce film fut un échec lors de sa sortie en salles. Il faut à tout prix le redécouvrir pour une Josiane Balasko impressionnante dans un rôle inhabituel et une ambiance que ne renierait pas David Lynch.
    Val_Cancun
    Val_Cancun

    53 abonnés 764 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 1 juin 2014
    J'avais été vraiment séduit par "Une affaire privée" du même réalisateur, dont "Cette femme-là" (2003) est un lointain cousin, en plus d'être sa "suite" dans la trilogie policière de Guillaume Nicloux. Même héros de comédie en contre-emploi (ici Balasko, là Lhermitte), même ambiance sombre et mystérieuse, même galerie de personnages douteux, même indices (ou fausses pistes) dispersés...
    C'est une recette scénaristique que j'affectionne.
    Seulement, là où le premier était un vrai polar en bonne et dûe forme, ici "Cette femme-là" lorgne du côté du fantastique et de l'épouvante. Pourquoi pas? Mais, hasard ou coïncidence, le film est beaucoup moins réussi à mon sens : trop de clichés, de scènes redondantes, et surtout un scénario qui s'effiloche et devient vraiment confus.
    Dommage car Nicloux possède indéniablement un style, il fait émerger un univers assez personnel ; d'ailleurs l'idée de faire resurgir ses personnages d'un film à l'autre est assez fameuse (à la façon d'Harlan Coben dans ses romans). Surtout que la séquence en question nous offre un pur clin d'œil, en forme de face à face entre ex du Splendid, d'autant que le sort d'un Lhermitte toujours fumant est d'une cocasserie monstrueuse!
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    267 abonnés 1 637 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 septembre 2013
    Sombre et pluvieux comme Seven, plombé et comateux comme Insomnia, ce polar/thriller de Guillaume Nicloux est une bonne surprise. À force de mouvements lents de caméra, d'éclairages glauques, il distille une ambiance poisseuse assez captivante. Au-delà de la maîtrise technique et de la précision de la mise en scène, le réalisateur a réussi deux paris : tenir jusqu'au bout une intrigue très noire, hantée par le suicide, la mort, avec quelques visions cauchemardesques ; brosser un portrait de femme peu commun : laide, abattue, torturée. Étonnant contre-emploi pour Balasko, très sobre, incarnant un personnage qui est là sans être là, un fantôme poursuivi par ses fantômes. Des détails insolites (les séances de yoga, la passion pour le puzzle, le lapin domestique), ainsi que des personnages au physique singulier (le petit Léo, notamment) ajoutent à l'étrangeté de ce bon film de genre.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 520 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 octobre 2020
    Michèle Varin (Balasko) est décrit comme un détective mais c'est le public qui doit faire la part du lion de la détection. Josiane Balasko n'est jamais vraiment montrée dans quoi que ce soit qui ressemble à un poste de police. Elle dit qu'elle est un flic et parfois c'est vu dans l'étrange conversation avec des flics en uniforme mais c'est à peu près tout en ce qui nous savons. Elle est profondément déprimée depuis la mort d'un jeune enfant et Nicloux nous permet de manière ludique ou même délibérée de spéculer à la Pirandello sur ce qui est réel et ce qui ne l'est pas. L'homme ou la femme qui pense est déjà bipolaire. Guillaume Nicloux assombrit davantage la question dans l'une de ces légendes de fin qui montre que l'affaire n'a jamais été résolue. En fin de compte le crime ou son absence a moins d'importance que ce qui se passe dans la tête de Balasko. C'est une performance époustouflante qui lui donne la place parmi les meilleures actrices de France et il n'y a pas meilleur d'éloges que cela...
    stillpop
    stillpop

    81 abonnés 1 444 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 25 juillet 2011
    Si vous n'aimez pas Josiane Balasko et les abats jours seventies, passez votre chemin ! Une ambiance sombre, limite étouffante, long, pas beaucoup d'action, moins drôle et moins sexy que son
    précédent film. Bref, pas une réussite, à part la peinture d'une femme au bout du rouleau sans fausses notes et assez intense.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 27 décembre 2010
    Une ambiance lourde et efficace .
    Une énigme qui se dévoile très bien au final .
    Par contre le film manque de consistance dans son déroulement .
    mickael l.
    mickael l.

    41 abonnés 91 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 décembre 2021
    Depuis le début de sa carrière Nicloux à réussi ce qu'aucun réalisateur à fait, c'est réussir à faire d'un acteur un autre style habituel. Lhermitte , Balasko , Darroussin ...... et j'en passe. Ce film en est la preuve, Balasko est sublime dans un rôle de flic dépressive. Un intrigue parfaite. Un pur bonheur.
    konika0
    konika0

    26 abonnés 778 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 février 2017
    Ambiance poisseuse et oppressante, dialogues ciselés et personnages désabusés. Un petit bijou de noirceur à peine affaibli par une fin un peu bâclée. Si vous aimez le polar noir, êtes marteau des dialogues de Nicloux et kiffez quand le vice transpire d'une pellicule, vous devriez être scotché. (désolé ^^)
    Rod-inou
    Rod-inou

    227 abonnés 177 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Un film au scénario parfois bancal, pour ne pas dire recousu.

    Mais la magie du film ne repose pas là. Le film EST Balasko. Comment peut-on passer du boudin de service dans Les bronzés font du ski à ce film aussi morbide, sombre et lugubre ?

    Hormis Jugnot qui avait reussi un exploit similaire, mais sans être aussi profondément inquietant dans Une époque formidable, Balasko cloue tout le monde au pied du mur en montrant tout son talent. Et rien que pour cette prestation hallucinante, vous DEVEZ voir ce film, qu'il vous plaise ou non. Vous serez convaincu qu'en France, il existe des actrices, des vraies.
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