Après s'être fixé un objectif de départ, Nicloux donne l'impression de se perdre au fur et à mesure que l'histoire se conte dans ses pensées et s'emmêle dans son scénario. Cette femme là ne fait jamais qu'effleurer ses propres sentiments, sa propre vérité, ça reste trop superficiel pour avoir un véritable impact.
Deception. Josiane Balasko est certes métamorphosée et credible dans le role de cette femme flic paumée et depressive, la photo de Pierre-William Glenn belle et soignée...mais la réalisation de Guillaume Nicloux fait dans l'excès, les mouvements de caméra sont aussi inutiles que tape-à-l'oeil. Voulant instaurer une atmosphère lugubre et sombre, Nicloux ne parvient qu'à creer une atmosphère artificielle, poussive et possède le meme défaut que dans 36,Quai des Orfèvres de Marchal, l'omniprésence de la musique dans les scènes dramatiques et de dialogues. Scénario partant dans tous les sens pour arriver à rien, Cette Femme-là est un film trop léché, au rythme lent, maladroit et aux scènes souvent risibles (les scènes de cauchemars font sourire malgré elles). Interprétation et dialogues decevants, Cette Femme-là est un film raté.
Film peu envoûtant, parfois déconcertant, sombre et violent, néamoins servi par une remarquable image et une musique percutante. Josiane Balasko comme on ne l'a jamais vue, tout concourt à faire de ce film noir un bon divertissement à la française !
Tres bonne atmosphere a la Seven ( a cause de la pluie entre autre) installé par un realisateur doué deja responsable de l'excellent "une affaire privée" mais la montagne accouche d'une souris comme on dit car le dernier 1/4 d'heure sensé nous eclaircir sur cette histoire de suicide debouche sur la decouverte d'un gang de braqueurs deguisés en daltons qui se font avoir par un gamin ,bof on pouvait imaginer mieux comme denouement surtout apres avoir suivi l'enquete de Balasko plutot credible dans un role a contre emploi sauf quand elle se met a courir apres des types dans la foret ,la désolé mais la demarche est trop ridicule.Vraiment dommage que le scenar ne soit pas plus consistant car les cauchemards de la flic melangé aux scenes reelles creer une atmosphere etrange et inquetiante meme si cette enquete n'est pas tres passionnante a suivre du moins au debut car ensuite + on avance et + on veut comprendre mais voila le final est decevant,tant pis !!!
Très bon thriller qui na rien à envier aux films americains qui multiplient trop les musiques stressantes et les effets visuels à coup de flashs et lumieres glauques. Certes ici on retrouve les codes habituels: lumieres sombres, heros tourmenté, mechants sadiques. Mais a cela sajoute le fait que le heros est une femme et pas des moindres c 'est Balasako qui est tres sobre et loin de l'image qu'on lui connait.Le film se concentre sur cette femme là , tourmentée, qui fait des cauchemars, le spectateur est donc temoin de ceux-ci qui se superposent au stress de l'enquête. Il ya donc une consistance psychologique qui nous rend le personnage attachant. En luttant contre les criminels, cette femme là se bat contre ses demons interieurs et se libère.Bravo!!!
L'ensemble est un brin confus mais comparé à ce qui se fait dans le cinéma policier français ces derniers temps, Cette femme-là est tout à fait regardable. De plus, l'interprétation étonnante de Josiane Balasko dans un rôle inhabituel est tout à fait remarquable surtout dans la scène de l'étouffement au film transparent. Potable et divertissant, le film est surtout à voir pour son actrice principale.
J'ai eu le privilège de voir ce film en avant-première le 26 septembre à l'Institut Lumière de Lyon avec la présence de Mme Balasko (qui à une prestance certaine). Aussi, j'ai vu une Josiane Balasko dans un rôle tout à fait inhabituel ! Le sujet du film est pas mal, ambiance sombre et inquiétante, nous amenant souvent à confondre "rêve" et réalité !! Le début du film nous amène petit à petit dans un dédale de questions déroutantes, toutefefois les instants devant surprendre le spectateur tombent tels le tac du métronome, ainsi la surprise n'opère plus. Mais pour un quatrième film Guillaume Nicloux s'en sort pas mal, cela devrait tout de même nous promettre quelques très bons films de la part de ce tout jeune réalisateur !
Un polar...pas trop mal... Le seul véritable intérêt est de voir Josiane Balasko dans un rôle bien différent de ceux qu'elle interprête habituellement...et qui lui va parfaitement
Thriller à la mode française. Belle réalisation de Nicloux. Sur un scénario classique dans lequel un policier (Balasko) mène une enquête sur un soi-disant suicide, on suit une policière-enquêtrice qui a des angoisses dues à des problèmes personnels antérieurs et dues aussi à son enquête où règnent des zones d'ombres. Elle mène son enquête d'une façon nonchalante mais non pas sans efficacité. C'est une femme désabusée, excellemment jouée par Josiane Balasko. La réalisation est très bien faite, avec un langage cinématographique parfois très travaillé, ce qui rend le film très attractif, et agréable à regarder. L'ambiance est néanmoins très sombre et l'atmosphère pesante (pluie, nuit, obscurité, rêves angoissants), quelques effets de surprise sont parfois trop prévisibles (rêves). Mais assez bon suspens au final. Bonne musique.
Alléluia ! Enfin ! Jusqu'ici Nicloux ne m'avait jamais convaincu totalement, avec ce petit polar atmosphérique sombre et morbide, une ambiance qui rappelle un peu celle de "Scènes de crimes" de Schoendoerffer, il y réussit entièrement. Certains moments sont même carrément flippant. Quant à Balasko, tout a étés dis sur sa performance dans la presse ciné/people, donc rien à ajouter ! Si ce n'est que ça fait plaisir de voir un film de genre français ambitieux et réussis, un anti "Rivières pourpres" en quelques sortes.
Le contre-emploi d'une des actrices (voire de l'actrice) les plus insupportables du cinéma français. Elle fait la gueule (vite, un césar pour la dame) , fait plein de cauchemars à hurler de rire et se réveille en refaisant la gueule. Pour ce qui est du scénario, il faudrait peut-être que les studios fassent appel à des flics pour un minimum de crédibilité parce qu'on a pas fait de bons films policiers en france depuis un quart de siècle au moins.
Entre cauchemar et réalité, le réalisateur joue sur la contradiction de nos sens, comme si sous une apparente tranquilité se cachait en réalité le chaos le plus total. On commence à le connaître, l'univers de Guillaume Nicloux, une atmosphère étrange, des personnages plutôt noirs et mystérieux, une ambiance à la limite du glauque. Si l'on ajoute à ça des effets sonores et esthétiques parfaitement maitrisés, on n'a pas fini de sursauter. Pourtant, comme dans Une affaire privée, le scénario n'est pas le point fort, ici. On regrettera les quelques facilités et maladresses scénaristiques du réalisateur / scénariste. La fin est somme toute assez décevante et nous laisse une impression de bâclé. Bref, pour apprécier le film, on portera davantage notre attention sur le climat créé par les caractères des personnages et les lieux dans lesquels ils évoluent. Car si le suspense est délaissé par Nicloux, l'angoisse est bien au rendez-vous !
C'est pas mal. Certains procédés agacent tout de même : les cauchemars par exemple... Des clichés en puissance sensés faire sursauter et qui, selon moi, n'apportent rien à l'histoire. Si Guillaume Nicloux manipule bien l'atmosphère et la caméra, il a aussi tendance à tomber dans le glauque pesant et répugnant (comme cette verge en gros plan qui urine sur le visage de l'héroïne... on se demande à quoi bon nous montrer ça). Peut-être qu'à force de se chercher un style original, le réalisateur a rendu tout cela un peu trop tape-à-l'oeil. Cependant on ne s'ennuie pas, et on est loin du style glauque et prétentieux d'un Irreversible. A voir si vous voulez vraiment aller au cinéma, et que tous les bons films à l'affiche vous sont déjà passés sous la dent.