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chrischambers86
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5,0
Publiée le 16 janvier 2015
Retour à la nature pour un baba pas si cool! Entre jungle et moustique, les aventures tropicales d'Harrison Ford qui trouve en idèaliste confrontè à la rèalitè le plus grand rôle de sa carrière! Peter Weir s'interroge ici sur les difficultès du retour à la nature pour un homme moderne! Le rèalisateur australien confie à Ford le rôle d'un inventeur de gènie qui, sur les traces du paradis terrestre originel, fuit la sociètè de consommation amèricaine! Avec sa femme, Helen Mirren (remarquable), et ses enfants, dont le très regrettè River Phoenix, il s'acharne à èdifier, dans un coin perdu des tropiques, les bases d'une civilisation nouvelle! Chef d'oeuvre d'action à la fois spectaculaire et psychologique, vèritable odyssèe dans l'enfer vert, "Mosquito Coast" a nècessitè quatre mois de tournage dans la jungle du Belize, en Amèrique centrale, dans des conditions particulièrement èprouvantes! C'est à cause de ce film que j'ai voulu faire un pèriple au Belize! Grâce à Jean-Luc (un historien, un baroudeur, un ami), j'ai pu voir le « Mona Lisa » à Belize City, hôtel qui a servi de dècor dans la première partie du mètrage! Inoubliable! Pour ceux et celles qui me connaissent, les photos de mon pèriple sont disponibles sur ma page Facebook! Passionnant comme un grand rècit d'aventures, et cela bien que le personnage principal soit un anti-hèros. "Mosquito Coast" est ègalement rèalisè avec une virtuositè constante! Un voyage initiatique et mystique, un drame de la paranoïa qui pose sur notre sociètè certaines questions importantes, un thriller ècologique d'un dèsaxè aimant trop l'Amèrique pour la regarder crever! Un tournant dans ma vie que ce "Mosquito Coast" où l'on n'oubliera pas de sitôt « Fat Boy » , une pompe à chaleur gèante qui produit de la glace au milieu de nulle part...
"Mosquito Coast" est un film que j’aime de plus en plus à chaque nouvelle vision. C'est un véritable hymne à la beauté de la nature, mais il montre aussi les dangers qu’elle peut représenter, surtout lorsqu’on l’idéalise trop. Le récit suit le rêve utopique d’un homme qui a décidé de quitter tout son confort matériel pour aller vivre en pleine jungle avec sa famille et qui va, progressivement, sombrer dans une sorte de folie, causée par les échecs successifs de leur implantation dans des lieux différents, soit dus aux hommes eux-mêmes, soit à la nature. Film complètement inclassable, il a un pouvoir remarquable d’attraction sur le spectateur : impossible de détacher les yeux de l’écran. Harrison Ford y trouve, selon moi, son meilleur rôle avec celui de Rick Deckard dans "Blade Runner", Helen Mirren est, comme toujours, impressionnante de justesse, River Phoenix est brillant… Superbe musique de Maurice Jarre, très envoûtante, à l’image du film…
Comme quoi, voir un film avec des yeux d'enfants ou avec des yeux d'adultes, ce n'est vraiment pas la même chose. J'avais vu ce film quasiment à sa sortie quand j'étais encore minot (disons une dizaine d'année) et j'en avais gardé le souvenir d'une aventure à la Robinson Crusoé (ce qu'il est au fond) toute gentillette. Vingt ans après, le sentiment après une vision adulte n'est pas tout à fait le même, j'ai eu le sentiment d'assister à un drame. Le drame d'un homme dont la folie et sa détermination à lutter contre la société de consommation vont le conduire à sa perte. La réalisation de ce film est vraiment splendide, Peter Weir nous fait découvrir de magnifiques paysages sur une superbe musique envoûtante de Maurice Jarre. Harrison Ford est complétement hallucinant dans son rôle d'illuminé idéaliste, rarement a-t-il eu de rôle aussi complexe dans sa carrière. J'ai eu un pincement au coeur en revoyant le regretté River Phoenix qui était si talentueux. Vraiment un très beau film avec de belle portée philosophique.
Dissipons les malentendus, il ne s'agit pas d'un film écologique, ni d'un film anti-écologique (c'en est même assez loin), il s'agit en fait de tout autre chose puisque le sujet traite des ravages de l'idéologie lorsqu'elle est appliquée de façon idéaliste. Le parallèle avec le pasteur protestant n'est pas gratuit, pour celui-ci la fin justifie les moyens, pour Harrison Ford, la bonne parole ne sert que quand elle est suffisante, sinon il a beau mépriser le pasteur (qui le lui rend bien), il utilise les mêmes moyens, la manipulation, le mépris des autres et de leurs opinions et même de leur vies. Excellemment interprété y compris par les enfants, avec un Harrison Ford halluciné et une Helen Mirren toute en beauté malgré son rôle en retrait. Une bonne musique, des images étonnantes, et surtout un film d'une rare intelligence : quand les idées quelles qu'elles soient, se mettent à vouloir encadrer la vie et la régenter, il y a danger, en ce sens ce film est visionnaire.
Voir le personnage incarné par Harrison Ford dans The Mosquito Coast aller bâtir sa cité dans le fin-fond de la jungle amazonienne donne l’impression de voir une relecture hippie-beatnik du Fitzcarraldo de Werner Herzog sorti cinq ans plus tôt. Sans doute est-ce justement l’aspect bien trop utopiste de cet homme qui finit par faire perdre de sa substance au film qui aurait au contraire gagné à explorer les remises en question qu’aurait provoqué ce retour à l’état sauvage chez un individu moins idéaliste. De la même manière, les réactions du reste de sa famille (composé essentiellement d’Helen Mirren et Joaquim Phoenix) face à ce changement radical de mode de vie semblent bien légères. En somme, Peter Weir a réussi l’exploit d’aller filmer de splendides décors au Honduras de de réunir un casting prestigieux dans des rôles à contre-emploi mais a sans doute eu du mal à mêler dans ce scénario ses deux discours, écologiste d’une part et anticléricale d’autre part, au point d’avoir minimisé la dimension humaine de cette aventure qui semblait pourtant plus qu’alléchante.
Un film fort sympathique qui nous fait vivre une aventure humaine loin des sentiers battus, en jouant la carte de la critique de notre société. Et pour ça, Mosquito Coast peut compté sur ses comédiens (surtout Harrison Ford qui joue ici à contre-emploi, et le jeune et regretté River Phoenix) et des scènes bien écrites. Il est quand même dommage que le film manque de punch et d'une ambiance musicale digne de ce nom, pouvant rendre ce long-métrage long et un tantinet ennuyeux. Mais ça reste une bonne leçon de savoir-vivre!
Une vraie quête initiatique menée de main de maître par Harrison Ford, magistral dans le rôle d'un anti-conformiste borné et aveuglé qui dépeind les missionnaires comme des fous mais qui finalement se comporte comme eux. Les discours de prêche et les croyances en la technologie avec l'apport de quelque chose (ici la glace) qui se veut mieux et bon pour les tribus indigènes. Il court à sa perte en entraîne sa famille avec lui. De nombreuses allusions religieuses sont présentes mais intelligemment distillées et surtout en parallèle avec "la religion" du personnage principal (qui se fait appeler "père" et sa femme "maman"). Bref, un regard profond et très intéressant sur ce qu'est la croyance et la folie à travers celle-ci, quelle soit pour un dieu ou tout autre chose. Un très grand film trop souvent sous-estimé.
Sans doute le chef d’œuvre de Peter Weir qui réunit ici ses deux thématiques phares : l’obsession d’un homme à sortir des carcans de la société et son échec à renaître au contact d’une autre culture, d’un autre rapport au monde. Le meilleur rôle aussi d’Harrison Ford, méconnaissable en idéaliste névrotique, habité d’une fébrilité destructrice. Le film est sans concession sur la structure familiale, vue comme un organisme pathogène qui véhicule sa propre oppression. Mais « Mosquito Coast » est aussi un magistral film d’aventure, une épopée au souffle romanesque, à la mise en scène ample et précise, un fascinant voyage au bout du monde et de la psychè humaine. Comme dans ses plus grands films (« Hanging Rock », « La dernière vague », « Master and commander »), Peter Weir conjugue ici l’émerveillement visuel et l’ambiguïté narrative. Du grand cinéma.
Ce n'est pas le fond qui me gène car le scénario aurait pu interessant, mais la forme. Ou plutôt, comment un réalisateur comme Peter Weir, le réalisateur du parfait Truman Show peut nous sortir un truc pareil. Bon, j'avoue que les doublages façon petite maison dans la prairie n'aident pas, mais ce n'est rien comparé a la mise en scène nanaresque du film. Car ici rien n'est tout à fait clair ni fondé. On a l'impression que tout bouge très vite alors que rien qui ferait réellement avancer l'intrigue ne se passe. Harrison Ford, atteint d'hyper-activité bouge et parle du début à la fin à tel point qu'on attend avec impatience le moment où un de ses fils ne daignerai en fin à le buter. Quand aux comparaisons avec Malick et Herzog, je ne sais pas quel terroriste s'est permis de les faire car jamais je dis bien jamais je n'est ressenti une once de réalisme ou un réel questionnement sur la nature et l'homme mise à part ce blabla constant vomis par harrison qui devient au fil du film un bruit de fond agacent. Quand au décors, Mosquito coast est la preuve que des beaux paysages ne font pas forcément un bon film. L'argent fourni les beaux paysages, le réalisateur les met en scène. Ce qui nous ramène au fait que la mise en scène est bidon malgré un scénario qui - mieux exploité - aurait pu avoir un certain potentiel.
Dans Mosquito coast on parle d'une certaine forme de courage, le courage de ses idées et de ses actes, celui d'aller chercher ailleurs ce que l'on ne trouve plus chez soi et, ainsi et dans le contexte du film, suivre la voie tracée par les premiers colons allant chercher dans le nouveau monde ce qu'ils ne pouvaient espérer en Europe, allant bâtir un pays nouveau, à leur image. Même si, ici, on pourrait qualifier cette exode volotaire d'émigration idéologique C'est également un film sur la recherche du bonheur, dans un tourbillon de folie communicative, d'idées et de bricole géniale, de songes avec les yeux grands ouverts. Bien sûr, comme nombre d'idéologues, le rêveur sera finalement et tragiquement rattrapé par la dure réalité du monde dans lequel il vit, par la bassesse et la cruauté humaine ; du rêve au cauchemar... celui d'un homme perdu, rendu aveugle par ses propres idéaux, entêté et sombrant alors dans la folie. C'est également le récit de son fils ainé, qui admire son père plus que tout, comme un modèle absolu de vie, croyant en lui comme en un dieu ; mais bien obligé d'affronter, lui aussi, une bien triste réalité. Mosquito coast est une oeuvre magnifique et puissante, qui m'avait bouleversé à l'époque, qui m'avait même profondément changé...
Loin d'être le meilleur film de Peter Weir, « Mosquito Coast » a du mérite. D'abord celui de n'être quasiment jamais ennuyeux en proposant très peu d'action. Car ce voyage à travers le Honduras est avant tout intérieur, comme en témoigne la personnalité de plus en plus obsessionnelle et inquiétante d'Allie Fox, qu'Harrison Ford interprète avec conviction. Le résultat est étonnant, presque anti-spectaculaire, mais a beaucoup de personnalité, comme en témoigne des paysages impressionnants et des personnages étranges et séduisants. Une expérience qui ne plaira sans doute pas à tous, mais qui, par sa force visuelle envoûtante et son discours sur les dérives d'un retour trop extrême à l'état sauvage, ne laisse aucunement indifférent.
Peter Weir (Pique-nique à Hanging Rock - 1975, Le Cercle des poètes disparus - 1990 & The Truman Show - 1998) fait une fois de plus des miracles, comme en atteste The Mosquito Coast (1987), un drame sociétal et humaniste sur un idéaliste en désaccord avec ce qu’est devenu la civilisation d’aujourd’hui. Un père de famille (et inventeur à ses heures perdues), aux allures d’illuminés, un intellectuel rêveur qui décide sur un coup de tête de quitter les Etats-Unis (son pays natal, celui-là même où il a élevé sa famille), ne supportant plus ce qu’est devenu son cher pays, gangrené par le matérialisme, il fini par trouver refuge (avec sa petite famille) en pleine jungle du Honduras, le long de la Mosquito Coast. Il entreprend alors de tout recommencer à zéro, en y construisant un village pour lui et ceux qui accepteront de le suivre dans cette aventure, de là naîtra son nouvel Eden, un havre de paix pour sa famille où il pourra enfin mettre a exécution ses nombreuses inventions qui y trouveront tous leurs sens. Avec Harrison Ford dans le rôle titre (sans doute l’un de ses meilleurs rôles), Peter Weir séduit sans grand mal avec cette fresque intemporel (plus de vingt ans après, le film est toujours d’actualité), Helen Mirren & River Phoenix complètent brillamment cette distribution, chacun apportant leur pierre à l’édifice face à un Harrison Ford qui en impose. A signaler aussi la très belle B.O composée par Maurice Jarre.