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    Iran sous le voile des apparences
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Iran sous le voile des apparences" et de son tournage !

    Pourquoi un film sur l'Iran ?

    Après la sortie du film Mobutu, roi du Zaïre et après sept films réalisés en Afrique pendant une décennie, Thierry Michel a voulu poser le regard sur une autre partie du monde et une autre thématique. Celui-ci explique : "C'est pourquoi je suis passé de la tragédie africaine avec son sous-développement chronique et ses dictatures ubuesques à une thématique politico-religieuse dont je pressentais, avant même le 11 septembre 2001, l'urgente actualité. Il s'agissait pour moi de m'immerger dans le monde islamique, d'interroger cette culture religieuse en son centre, dans un pays emblématique du radicalisme et de l'intégrisme musulmans : l'Iran."

    Les difficultés de tournage

    La réalisation de ce documentaire a été un enchaînement d'obstacles et de difficultés à contourner. Pour obtenir les visas nécessaires et les autorisations pour planter la caméra, pour faire comprendre au Ministère de la Guidance Islamique que Thierry Michel réaliserait plusieurs voyages et plusieurs tournages dans ce pays.

    Ce dernier se souvient : "Pour le dernier tournage, le plus important, j'ai dû à trois reprises et pendant plus de six mois, annuler, ajourner et reporter le départ et les prises de vues. Ni lors des fêtes religieuses, ni lors du nouvel an iranien, ni même lors des élections présidentielles, les autorités ne m'ont accordé de visa. Et c'est par lassitude et sans doute aussi à cause de mon acharnement que les autorités m'ont finalement accordé un visa de tournage après les élections, en pleines vacances, dans une période que l'on peut considérer comme culturellement et politiquement creuse."

    La méfiance des milieux islamistes

    Les milieux islamistes se sont montrés méfiants à l'égard du regard occidental et laïc. Thierry Michel a réussi à les convaincre en prenant le temps de la connaissance mutuelle, de l'écoute attentive et d'une certaine forme de respect dans les divergences. Ce dernier confie : "Ils ne m'ont accepté qu'après bien des rencontres, bien des discussions, et en apportant la preuve d'une connaissance et d'une compréhension de la révolution iranienne et de l'Islam chiite."

    Une musique omniprésente

    Thierry Michel explique l'omniprésence de la musique dans le film : "La musique est très importante en Iran. Sous deux formes : la musique du verbe, tout d'abord, c'est-à-dire la parole. Et puis il y a la musique tout court, avec laquelle les Iraniens ont une relation viscérale."

    L'implication du 11 septembre dans le film

    Le cinéaste se souvient de ce jour funeste du 11 septembre 2001 : "Le 11 septembre, je filmais une séquence du tournage du film iranien sur les martyrs, et quand on a appris que les deux tours s'étaient écroulées, l'équipe du film a explosé de joie, prête à revendiquer l'attentat. Quelques jours plus tard, j'ai filmé des manifestations contre le terrorisme, interdites par le pouvoir, qui dénonçaient ces attentats (...) Mais je n'ai pas voulu intégrer ces images en relation au 11 septembre dans le film pour ne pas trop le situer dans le temps."

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