Historias minimas marque le retour de Carlos Sorin au cinéma après treize d'absence. Très affecté par l'échec de son deuxième film, Eternas sonrisas de New Jersey (1989), le cinéaste a préféré se consacrer durant cette période à la réalisation de films publicitaires. Celui-ci s'explique : "C'est un domaine qui m'offrait des moyens à la fois économiques et techniques, mais ne me laissait pas le temps de me consacrer à autre chose. Pour moi, c'était en quelque sorte une cage dorée."
Pour la mise en scène de ses personnages, Carlos Sorin a été influencé par Une histoire vraie de David Lynch et par Où est la maison de mon ami? d'Abbas Kiarostami.
Le titre Historias minimas se réfère au nom de la caméra Aaton Minima. Carlos Sorin explique : "C'est une caméra qui a été développée par son constructeur afin de s'adapter à ce type de cinéma plutôt artisanal. "
Carlos Sorin a tenu à ce que son film conserve un caractère documentaire. C'est dans ce même souci de réalisme que le réalisateur a fait appel à des acteurs non professionnels. Celui-ci confie : "Visuellement, je souhaitais que l'image saute un peu, comme dans certains documentaires, et c'est pourquoi j'ai utilisé le Steadycam (...) En fait, c'est la situation qui a conditionné la mise en scène, en aucun cas la caméra."
La plupart des interprètes provenait du nord de l'Argentine. Seul le vieil homme est originaire de Montevideo, la capitale de l'Uruguay.