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inspecteur morvandieu
33 abonnés
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3,0
Publiée le 1 avril 2024
Fabrice Luchini en cadre maladivement radin et Vincent Lindon en restaurateur prodigue, Claude Rich, capitaliste retraité, et Isild Le besco, riche héritière préférant la vie de bohème, sont les personnages centraux qui se partagent alternativement la comédie de Philippe Le Guay, et que le réalisateur amène à se croiser fortuitement. Sur un mode qui n'est pas sans rappeler Pascal Thomas (je pense en particulier à sa comédie thématique "Mercredi, folle journée"), Le Guay balance entre anecdotisme et leçon de vie pour rapporter la relation contrastée de ses personnages avec l'argent, pour dire comment l'argent détermine diversement les existences et les rapports sociaux. Le propos n'est pas sans justesse et certaines situations sont cocasses, quoiqu'un peu convenues, telles celles où Luchini, avare et constipé (ça va de pair), spoiler: est affolé par la note du restaurant ou par le compteur du taxi.
Mais le sujet de Le Guay ne va pas globalement -en dépit de quelques métaphores- au-delà du portrait élémentaire du type dépensier ou pingre, du riche dont l'argent ne peut pas tout acheter. Certaines scènes sont originales -comme la relation entre spoiler: Luchini et la call-girl que joue la séduisante Géraldine Pailhas - d'autres apparaissent étonnammment complaisantes et attendues. Les comédiens assurent, ce n'est déjà pas mal.
En 2003, Philippe Le Guay signe un film choral dans lequel il décortique avec humour le comportement des êtres humains à travers leurs rapports à l’argent. Si l’idée semble alléchante sur le papier, le résultat devient vite superficiel en raison d’un scénario sans consistance. Ainsi, la qualité de la distribution (Vincent Lindon, Fabrice Luchini, Claude Rich, Géraldine Pailhas, etc.) n’est pas suffisamment exploitée tant on papillonne d’une scène à l’autre. Bref, une petite comédie qui ronronne.
Portée par un excellent casting, une chronique de mœurs sympathique, au ton doux-amer, qui traite de manière chorale de l’influence de l’argent dans les rapports humains. 2,25
Un film choral qui donne à réfléchir sur la valeur de l'argent et qui dresse un portrait intéressant des gens qui associent le plaisir et l'argent. Avec plus ou moins de réussite évidemment. C'est le personnage de Claude Rich qui m'a particulièrement intéressé.
J'ai bien aimé ce film. Vincent Lindon est bien et joue bien, Fabrice Luchini en avare est extraordinaire comme toujours, il apporte vraiment quelque chose en plus dans le film. J'ai mis 3,5/5 , a voir en famille ;)
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18 103 critiques
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1,0
Publiée le 29 octobre 2021
Ce film s'est transformé en raccourci pour moi ne recherchant que les scènes avec Géraldine Pailhas car elle fait partie de mes actrices de cinéma préférées. Ici elle est Elena une call-girl coûteuse qui tombe peut-être amoureuse d'un pingre abusif. C'est peut-être son premier personnage taquin mais elle n'est pas en première ligne et c'est dommage pour moi. Sur un sujet fort nos rapports avec l'argent et malgré l'aide d'une ribambelle d'acteurs normalement excellents Leguay ne réussit qu'à prouver son absence de talent comme réalisateur nous livrant un autre film à la mode où chaque personnage est un stéréotype sans évolution. On enfile comme des perles des scènes fortes sans que le résultat n'ait aucune consistance laissant le spectateur de plus en plus frustré devant cet échec inattendu. Le Coût de la Vie est une parfaite illustration de ce gâchis et Luchini pour une fois n'est ni crédible ni même amusant...
On passe un très bon moment à suivre cette multitude de personnages si différents et on se demande duquel on se rapproche le plus au niveau de notre rapport à l'argent. Ce qui est intéressant, c'est que chacun a ses qualités et ses défauts et aucun n'est vraiment caricatural. Tous pourraient exister et on pourrait les côtoyer dans notre vie de tous les jours. Chaque personnage est rendu plus palpable, plus réel par l'interprétation excellente qui lui associée : chaque acteur est vraiment dans son rôle, dans son personnage. Je suis content que l'action se situe à Lyon car c'est une belle ville - que je connais bien pour y avoir habité deux ans - et je suis un peu lassé du parisianisme à outrance du cinéma français. Aux États-Unis, il y a davantage de diversité dans les lieux de tournages : New York et Los Angeles, bien sûr, mais aussi Détroit, Philadelphie, Seattle ou Washington. Ce film est l'un des quatre/cinq meilleurs films français que j'ai vus cette année 2003 : en dessous de "Le Coeur des Hommes" ou "A La Petite Semaine" qui avaient quelque chose en plus mais au niveau de films comme "Stupeur et Tremblements" ou "Filles Uniques". A voir pour passer un bon moment tout en prenant davantage conscience de son rapport à l'argent.
Interroger le rapport à l'argent (en l'occurrence tous les rapports à l'argent) est un exercice qui peut s'avérer périlleux, dès lors que l'on multiplie les personnages et les points de vue. Dans le cas présent, Philippe Le Guay, qui a certes du métier, n'a pas forcément eu la main heureuse à tous propos: si le casting est plutôt bon dans l'ensemble, la part faite à chacun n'est pas exactement équilibrée, sans compter que les motivations des personnages nous font parfois gratter la tête (celui de Claude Rich en tête, en décortiquant le raisonnement on est plus que dubitatif...). Sur la longueur, le film tend par séquences à manquer un peu de souffle. Restent quelques bonnes répliques et trouvailles et un Fabrice Luchini impeccable d'un bout à l'autre.
Le réalisateur Le Guay filme tristement une histoire chorale dont le caractère artificiel est patent. Cette esthétique à la FR3 Limoges plombe les bonnes intentions du scénario. Luchini cabotine de façon sympa.
Un grand sentiment d'inachevé dans un mélimélo peu crédible. On peut noter quelque passages bien drôle mais qui ne suffisent pas à rattraper le reste. Le jeu d'acteurs est inconstant mais globalement moyen. Bref: bof
Comédie de moeurs sur notre rapport à l'argent, "Le coût de la vie" est un film choral plutôt réussi. Pour l'histoire, à Lyon, et plus précisément dans un restaurant, plusieurs personnages se croisent et l'on suit leurs vies en s'attachant à leurs relations très différentes à l'argent. A travers ses différents personnages, Philippe Le Guay parvient à nous montrer comment la plupart d'entre nous nous comportons face aux autres à travers la relation que nous avons avec le miroir déformant qu'est l'argent que nous en ayons, ou pas d'ailleurs. Du richissime homme d'affaires déconnecté d'une certaine réalité à la p*** de luxe, en passant par le radin et le (trop) généreux, le panel est largement représentatif. Et c'est finalement moins au fric qu'aux sentiments (et à l'amour particulièrement) que s'intéresse le film. Evidemment, certains personnages sont mieux développés que d'autres, notamment ceux de Vincent Lindon, de Fabrice Luchini et d'Isild Le Besco, alors que d'autres comme celui de Claude Rich (le bien nommé ;-) manquent un peu de psychologie mais l'ensemble est malgré tout très homogène et abouti. Si la mise en scène reste simple c'est pour rester limpide au vu du nombre de personnages développés (notamment les secondaires), la bonne note est à attribuer à l'interprétation très réussie de tous les comédiens, des premiers aux seconds rôles (Lindon et surtout Luchini sont au top). En bref, un film très sympa à voir surtout pour ses comédiens.
Un film plutôt bien réussi, avec un Luchini excellent, et une pléiade d'acteurs au diapason. Le rapport à l'argent est montré sous pas mal de forme, et chaque situation apporte son lot de rire, sourire ou d'agacement, comme c'est le cas avec le personnage de Lindon, qui fait tout pour détruire sa vie et surtout son argent. A voir.
Une petite comédie de mœurs, montrant les divers aspects du rapport à l'argent. Rien d'extraordinaire, mais quelques bons passages, notamment ceux avec un Fabrice Luchini radin au possible, mis en contradiction et en difficulté face à sa pingrerie. Si le réalisateur a souhaité montrer que ce sont ceux qui en ont le moins qui dépensent le plus, et inversement, c'est réussi.
Un fable très caricaturale sur les rapports à l'argent entre le riche avare, le surendetté acheteur compulsif, le patron excessivement riche, blasé qui pense pouvoir tout acheter, la mère de famille pauvre et fataliste, l' adolescente héritière très riche mais en manque d'amour et de simplicité, les relations d'amour tarifées. Se regarde tranquillement et s'oubliera très vite.