Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
alouet29
76 abonnés
1 514 critiques
Suivre son activité
3,5
Publiée le 29 juillet 2015
Malgré le côté décousu, un brin "intello" et quelques clichés, "le coût de la vie" est très intéressant avec des scènes tendres, drôles, tristes, voire dérangeantes. De plus, la palette d'actrices et d'acteurs est impressionnante.
Bon casting pour ce film sans prétention, qui reste méconnu. Plusieurs petites histoires en une seule, sur le thème de l'argent, plongent les acteurs dans les situations les plus cocasses. A voir. ----Janvier 2015----
On dit que l'argent est le nerf de la guerre. Probablement, mais pas seulement. Autour de l'amour et de la reconnaissance, le rapport est plus trouble, c'est ce que tente de démontrer ce film chorale, intéressant mais pas complètement convaincant, car certains personnages peuvent sembler un peu trop caricaturaux. A noter Fabrice Luchini énorme, comme d'habitude...
Ce film oscille entre le mélo plus ou moins réaliste et la caricature lourdingue. Les gags, parfois vus maintes fois, sont très répétitifs. Le pire, c'est sans doute son scénario incohérent, qui n'a pas su relier les vies des divers personnages et terminer par un bouquet final plein de surprises et quiproquos à la manière des films de René Clair. L'ensemble est franchement indigeste en dépit des numéros d'acteurs. Et encore, si Luchini est drôle, comme presque toujours, Vincent Lindon ne l'est pas du tout en raison du rôle mièvre qu'on lui a attribué. Au final une bien médiocre comédie commerciale "à la française", bourrée de clichés, qui se prend parfois au sérieux.
Film choral efficace où se côtoie grands interprètes jouant bien et petits calibres se défendant au demeurant plutôt bien. Les personnages se croisent, se rencontrent, se parlent, et sont tous dans ce terrible monde dominé par l'argent! Entre les radins, les généreux à l’excès, Le Guay offre une critique subtile de la société, opposant différentes classes sociales, différentes idéologies et surtout mettant en scène des personnages qui essayent plus ou moins de survivre!
Le côté galerie de grands acteurs est un peu gênant, surtout que l'on retrouve cela souvent dans le cinéma français. Toutefois c'est un film agréable, essentiellement grâce à Luchini qui est comme toujours hilarant et assume à merveille son rôle de radin.
Decousu et long dans son deroulement. Beaucoup de cliches et un parti pris tout le long contre les personnes ayant de l'argent face aux pauvres qui n'en ont pas. La fin est baclee qui plus est.
Un film choral avec de bons acteurs. Luchini en radin pathétique, Lindon en flambeur et Géraldine Pailhas affolante comme jamais. Un chassé-croisé qui se suit avec plaisir mais qui à mon avis manque un peu de profondeur pour vraiment marquer durablement les esprits.
Un film chorale avec comme l'argent comme thématique, l'idée étais bonne. Commençons par les acteurs tous sympathiques avec un Luchini en grande forme et un Claude Rich magistrale. Une fois que l'on connait tous les personnages et leur rapport avec l'argent le film s’essouffle et c'est là sont plus gros problème car à partir d'une demi-heure, le film perd de son intérêt. D'habitude, je n'aime pas le film chorale mais là grâce à sa réalisation et à ce lieu où tous les personnages passent sans se connaitre m'a plus. Je trouve dommage que le personnage de Deutsch soit sous-exploité par rapport aux autres.
Un mic-mac débordant de toute part, voilà ce qu'est ce film ! On suit les liaisons de plusieurs personnages avec l'Argent, personnage très inégaux qui ne se croisent qu'à peine. Luchini y est invisible...
Avec "Le coût de la vie", P Le Guay signe un film choral très réussi autour du rapport intime que chacun entretient avec l'argent. On assiste donc aux difficultés rencontrées par différents archétypes, tels que le radin maladif ou le panier percé (respectivement Lucchini et Lindon, d'une grande justesse tous les deux). D'ailleurs, cette comédie grinçante s'appuie énormément sur ses interprètes : outre Lucchini et Lindon, le casting est dans l'ensemble parfait, puisqu'on retrouve également Géraldine Pailhas, Claude Rich, Laurent Deutsch, Isild Le Besco, tous très bien dirigés, ainsi qu'une pléiade de seconds rôles au diapason (mention spéciale à l'huissier!). Finalement, mon seul grief tient dans le dénouement, un peu brutal, et surtout la façon totalement invraisemblable dont s'en sort le personnage de Lindon, qui passe le film à cumuler les décisions irresponsables, mais qui n'auront semble-t-il aucune incidence in fine : sa femme le pardonne instantanément, ses créanciers décident de l'aider à pile ou face... WTF!?!
Philippe Le Guay nous livre ici un film choral sympathique sur l'argent et le rapport qu'on les gens avec lui. Bien que les personnages et les situations soit sympathiques, l'ensemble manque cruellement de consistance se contentant de multiplier et de mêler de petites histoires pour un ensemble finalement assez décousu. Les acteurs sont très bon et chacun interprète à merveille leur rôle et leur caractère. Un film malgré tout sympathique.
Huit ans après « L’année Juliette » Philippe Le Guay retrouve Fabrice Luchini pour un film chorale bâti à partir de l’opposition de caractère entre deux personnages principaux. L’un est radin (Fabrice Luchini) l’autre est dépensier (Vincent Lindon). Autour de ce socle initial viennent se greffer plusieurs personnages et plusieurs intrigues plutôt agréables à suivre mais pas passionnantes non plus. On ne s’ennuie pas mais le tout ronronne gentiment jusqu’au dénouement final où dans la salle d’attente d’une clinique le radin qui se soigne prête un euro au restaurateur enfoui sous les dettes. Quelques fois les scènes sont un peu caricaturales notamment celles réservées à Isild Le Besco que Le Guay ne gâte pas vraiment en l’obligeant à un jeu outrancier qui frise quelquefois le ridicule. Sur ce film, Le Guay Montre quelques marges de progrès dans la direction des acteurs qu’il doit inciter à une attitude plus en dedans pour rendre plus crédible son propos, même Vincent Lindon toujours parfait est parfois à la limite d’en faire un peu trop. Les choses se sont arrangés depuis pour Le Guay qui dans son dernier film plus maîtrisé se fait plus perspicace même s’il ne peut s’empêcher de parfumer le tout à l’eau de rose.
J’aime bien ce genre de films où se mélangent plusieurs vies avec un fil rouge. Les personnages se croisent sans se connaître avec l’argent comme moteur. Ca aurait pu être mieux exploité certes mais l’idée reste bonne.