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stebbins
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3,5
Publiée le 6 mars 2013
Si l'on enlève l'atout majeur de Laszlo Benedek incarné par Marlon Brandon ( mythe cinématographique qu'il n'est plus besoin de présenter, de développer ni même de vanter au risque d'énoncer des banalités... ) The Wild One reste un petit film sympathique, sans plus : une intrigue simple et rythmée destinée à toucher la jeunesse contemporaine, modestement servie par une mise en scène classique et sans transcendance ; des personnages typés évoluant dans un cadre intergénérationnel ( les années 50 ne sont finalement pas tellement différentes de nos années présentes, la jeunesse se confrontant à la vieillesse comme par provocation obligée ) ; une bande-son correcte, inutilement accompagnée d'une musique platement illustrative ; quelques séquences intéressantes mais aussi beaucoup de passages tournant à vide... Marlon Brando porte donc en grande partie la réputation de ce culte cinématographique un brin surestimé, mais sa présence et sa cinégénie incomparable à toute autre rendent le visionnage de The Wild One indispensable pour tout cinéphile digne de ce nom.
Un Marlon Brando impressionnant dans un rôle de bad boy qui lui sied à merveille. L'Equipée sauvage, en plus de seconds rôles efficaces et d'une ambiance réaliste, s'offre le luxe de livrer une analyse pessimiste de la société américaine qui semble entièrement réunie dans le film. A voir !
Une fois de plus, le jeu de Marlon Brando est impeccable. Il est captivant, il est tellement charismatique qu'on ne voit que lui. L'équipée sauvage a des scènes cultes, et je pense que la série Sons of Anarchy doit beaucoup à ce film. Elle s'inspire librement de cette bande de motard semant la pagaille dans une petite ville, sans compter l'histoire d'amour qui s'ajoute à l'histoire (j'aurais souhaité qu'elle parte avec lui à la fin, mais non...). Il y a ce côté rebelle qui ressort du film, cette jeunesse qui veut profiter à fond de la vie au volant de leur moto. Que dire également de ce look célébré grâce au film et dont beaucoup copient depuis : le perfecto, le jean retroussé, les bottes. L'équipée sauvage, le film le plus rock'n'roll des années 50.
Si le film promet beaucoup au commencement avec un Marlon Brando charismatique le film se perd dans des longueurs, à cause, certainement, d'un scénario plus adapté à l'écriture qu'à la mise en scène cinématographique. En effet, l'image parle très vite et la vie des jeunes motards de ce film semble bien vide quand on a fait le tour de leurs biens matériels et de leurs expressions favorites. Les personnages se perdent dans des aller-retours sans but sans âme. Cela pourrait être une expression en soi de la vie, des choses, une philosophie comme j'ai pu le lire dans certaines critiques, cependant, le film durant, le message étant passé, les minutes deviennent longues. Le vacarme des motos est lassant. L'opposition entre la jeunesse et les notables de la ville est vue de manière trop simpliste: les personnages étant trop caricaturaux. La fin du film sent quelque peu le travail bâclé, on aurait aimé autre chose. Le noir et blanc permet quelques très beaux gros plans, notamment sur le visage de Marlon Brando mais les plans d'ensembles sont souvent plats et sans intérêt. Un film qu'on aurait aimé plus court, à voir pour l'atmosphère essentiellement. PS: spoiler: C'est un peu ridicule cette histoire de statue non?
Une bande de voyous à motos qui mettent la pagaille dans une petite ville tranquille, une belle serveuse qui attire le regard du chef de bande, un accident malencontreux... L'équipée sauvage n'est pas un long film contemplatif (il dure à peine 1h10) mais au contraire il sait condenser ses thèmes en un drame efficace, dont la fin douce-amère laisse une bonne impression. Marlon Brando est impeccable dans le rôle de la petite brute, les retrouvailles avec d'anciennes connaissances qui se finissent entre baffes et rigolades est assez drôle, et l'on a quand même pitié pour cette jeune serveuse qui perd sur tous les tableaux, sans avoir jamais rien demandé... La mise en scène est bonne, la musique également (assez discrète pour se faire oublier, mais jamais gênante, de ce fait), et l'on retient surtout le jeu des acteurs qui est parfois caricatural (le second du chef, qui est le clown de service, qui en fait franchement trop, mais n'est pas désagréable à suivre dans ses facéties) et parfois juste (Marlon Brando et la serveuse). La fin mi-joyeuse mi-tragique termine de nous faire dire que L’Équipée sauvage est un classique à ne pas manquer !
C'est en 1954 que Laszlo Benedek réalise ce vibrant drame psychologique inpirée de faits réels et qui a eu lieu à Hollister en 1947. L'histoire, qui parle d'une bande de motards qui déclenche la violence dans une petite ville tranquille des Etats-Unis, ne possède pas une grande épaisseur, mais le tout se suit avec beaucoup d'interêt grâce à une mise en scène bien inspirée et possédant son lots de séquences chocs, et aussi pour la très bonne performance de son casting, en particulier celle de Marlon Brando, de Marie Murphy ou encore de Lee Marvin. Une excellente découverte en ce qui me concerne et qui prouve tout le talent que possédait déjà Marlon Brando durant les années 50.
Petit film sympathique, au thème assez universel (la bande de filous en "motobilettes" qui vient troubler la tranquilité de la petite ville d'honnêtes gens). Mais enfin avouons le tout de suite, le film vaut surtout pour la présence de sa tête d'affiche: j'ai nommé le grand Marlon Brando. Pas que ce soit foncièrement mauvais (d'où mes 2.5 étoiles), ça a juste énormément vieilli: peut être qu'en 1953 ça faisait l'effet d'un choc (et encore permettez moi d'en douter) mais aujourd'hui ça a l'air affreusement désuet. Le petit message d'avertissement au début fait même doucement sourire la spectatrice cynique et assoiffée de violence sanglante que je suis.
...pas facile dans les années 50 d'aborder des thèmes comme la violence et l'amour, ou plutôt le sexe (le regard de Brando peut évoquer quelques pensées impures...) avec une censure omniprésente. Il en résulte un film assez plat, dans lequel les thèmes principaux sont en effet vidés de toute substance. Marlon Brando porte ce film sur ses épaules, qui ne serait certainement pas un "grand" classique sans sa présence.
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4,0
Publiée le 19 août 2020
Approuvè par la masse des jeunes teenagers, ce classique, très important puisqu'il crèait pratiquement le mythe, ouvrit dèfinitivement aux spectateurs adolescents la route de la consommation et à Marlon Brando les chemins de la gloire qu'il avait acquis deux ans auparavant dans le lègendaire "A Streetcar Named Desire" de Kazan! Laszlo Benedek tourne à la manière d'un western cette « èquipèe sauvage » avec deux bandes rivales, vêtus de blousons de cuir et chevauchant de grosses motos, qui font règner la terreur sur une ville de Province! L'une des bandes est dirigèe par Brando, obscur et fascinant, et l'autre par Lee Marvin, cabotin à souhait! La serveuse du film est bien mignonne et se nomme Mary Murphy! Si le film a quelque peu vieilli, il garde en revanche le charme des fifties! On se souvient de la grande bagarre entre les deux chefs, des scènes de flirt, du passage à tabac et du sourire de Brando dans le final! La musique est composèe par Shorty Rogers et le plus frèquemment diffusèe par le juke-box du cafè-bar où les personnages passent le plus clair de leur temps! Toute une èpoque...
Film plus culte que foncièrement bon. Marlon Brando entre dans la légende du cinéma, grâce à sa prestation dans ce film. Des jeunes motards qui mettent a saques une petite ville, c'est un peu limité mais c'était assez neuf dans le paysage hollywoodien de l'époque. Pour nos yeux moderne "des rebelles" comme ça peuvent prêté à rire mais cette oeuvre date des années 50.
Marlon Brando au sommet de sa forme. Plus sensuel et électrisant que jamais il donne à ce film plutôt banal, il faut bien l'avouer, un niveau supérieur. Le film n'a pas pris une ride malgré sa réalisation datant des années 50. L'ambiance est parfaite et décrit la quête de liberté et d'identité d'une génération perdue. Un film qui ravira les amoureux de motos et de liberté. Pas aussi puissant que l'inoubliable Easy Rider mais tout aussi passionnant. Un grand moment de cinéma.
Belle époque quand même les années 1950, quand un scénario pouvait tenir sur trois lignes. Le film repose entièrement sur les épaules de Marlon qui crève l'écran. Une heure quinze de vroum vroum qui semble durer trois heures. Moi je tire mon chapeau au mec qui a écrit le scénario, bravo gars, voilà un salaire par trop difficement gagné. Ouais, je suis peut-être un peu excessif, mais je compense ainsi les critiques dythirambiques.
Vieillot. "L'équipée sauvage" (1953) bénéficie encore aujourd'hui, 63 ans après sa sortie, d'une aura infaillible par la présence de Marlon Brando qui a lancé la mode du Perfecto : James Dean fera de même sur "La fureur de vivre" (1956) mais en bien mieux (côté interprétation). En découlera le phénomène rock rock’n’roll popularisé de par le monde grâce à Elvis qui reprendra les codes vestimentaires du très jeune Marlon. En un sens, un film nouveau et fondateur qui posa les bases de la génération rock. Générationnellement vôtre, Monsieur Brando ! On notera à ses côtés la présence d'un certain Lee Marvin !!, déjà vu chez Hathaway ou Lang. On le retrouvera plus tard dans "A bout portant", "The dirty tozen"... . A peine récompensé par le Golden Globe du meilleur réalisateur pour "Mort d'un commis voyageur", Laslo Benedek profite de son succès pour brosser (à très gros trait) le portrait d'une jeunesse à la dérive. Et ainsi d'apposer son nom reconnu par la profession à un film transgénérationnel (1950-60). Bravo, Laslo ! En plus, il est le premier à mettre en scène ce nouveau genre de films : Benedek saupoudre "L'équipée sauvage" d'un classicisme aujourd'hui navrant. Musique très peu recherchée, idole des jeunes mal mise en avant (comment Brando estil dvenu Brando ? Grâce à Kazan, pour moi), réalisation très mollassonne (comprenez classique), montage très lent (à la "Easy rider" mais en moins mythique). Pour terminer, "The wild one", véritable chef d’œuvre d'époque censuré pour furie barbare n'est à regarder que pour les inconditionnels fanas de l'acteur de "La poursuite impitoyable" et des "Révoltés du Bounty". Les autres, prenez le large à toute allure ! Spectateurs, oui, il y a des moments d'anthologie (Brando et sa bande sur les bécanes), oui, c'estun chef d'oeuvre (car il a révolutionné le cinéma : nouveau genre et nouvel acteur mi-ange mi-démon), et oui il a vieilli, mais nous avons dvant nous LE film fondateur du rock n'roll. Alors soyons indulgent, et regardons pour une culture cinématographique complète. 0 étoiles sur 4.
Un soit disant classique qui s'est avéré pour ma part fort ennuyeux et limite insupportable devant la prestation minimaliste d'un Brando en mode mineur et "RMiste" du jeux ! Grosse déception au vu de la notoriété du film !
Bien sûr on a fait beaucoup plus violent depuis cette époque, mais le fond n'a rien perdu de sa force. Ce film n'a pas volé son statut de classique du cinéma... Quatre étoiles. Un seul bémol, comme beaucoup, malgré un beau noir&blanc, ce film n'a été tourné qu'en 1:37 et non en cinémascope...