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ElAurens
78 abonnés
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4,0
Publiée le 9 juin 2011
Cinquième et dernière collaboration entre Anthony Mann et James Stewart, L'homme de la plaine est incontestablement un très grand western. Certains préfèrent L'appât ou Winchester 73, j'ai du mal à le comprendre je trouve ce film largement supérieur. Dès le générique de début avec la jolie chanson « The man from Laramie » et l'introduction, ou l'on voit James Stewart se diriger vers un lieu de massacre, une scène ou l'on entend une musique mêlant thèmes indiens et funéraires d'armée et ou l'on assiste à des plans magnifiques sur de sublimes décors, on rentre directement et on ne décroche pas une fois. Un film ou la réalisation d'Anthony Mann est excellente (il n'y a qu'à voir le travelling sur James Stewart quand il veut se battre pour en être convaincu), ou il y a une très bonne utilisation des musiques, des superbes paysages, des personnages aux caractères complexes dignes d'une pièce de Tennessee Williams, des acteurs très convaincants, avec en point de mire James Stewart et Arthur Kennedy (le personnage de ce dernier est sans doute le plus intéressant du film), un très bon scénario, un rythme parfait, bref il est difficile de trouver des défauts à ce film, si, il est peut-être trop court.
Le dernier western de Anthony Mann avec James Stewart. Qui se vaut pour ses acteurs et l'aplomb que porte le réal qui s'inspira du Roi Lear. Suivez cette histoire vers un lieu perdu qui jouxte un territoire apache. A sa juste valeur, James Stewart assure, l'acteur Arthur Kennedy à son pesant aussi. L'Homme de la plaine vous servira un chariot efficace.
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3,5
Publiée le 15 septembre 2018
L'un des plus cèlèbres westerns d'Anthony Mann! Toutes les qualitès de "The Naked Spur" (1953) et "The Far Country" (1954) se retrouvent dans "The Man from Laramie" que Mann tourna en 1955, toujours avec l'excellent James Stewart! Son personnage de cowboy a parcouru des milliers de kilomètres, bravant tous les dangers, pour tuer un trafiquant d'armes qu'il n'a jamais vu! Tirè d'une histoire passionnante, ce peintre de la nature qu'ètait Mann signe un classique du genre en Cinemascope grandeur nature s'il vous plaît, utilisè ici pour la première fois par le rèalisateur! Les paysages que nous traversons sont souvent somptueux et la violence physique bien là! Certes, "The Man from Laramie" ne surpasse pas "Winchester 73", premier film de l'association Mann-Stewart, mais surprend par sa mise en scène hyper maitrisèe avec un remarquable sens du dècoupage, une ribambelles de plans rapprochès du visage de Stewart et de très grands mouvements verticaux! Quant à Cathy O'Donnell ("They Live by Night"), c'est une bien jolie actrice qui dègage ce petit quelque chose qui fait ici toute la diffèrence...
Dernière collaboration entre A. Mann et J. Stewart, un western qui mixe plusieurs thèmes et plusieurs influences, entre "Le Roi Lear" de Shakespeare, un thème lié à la vengeance, un peu d'intrigue policière (réminiscence du début de carrière de Mann dans le polar) et donc le grand thème du western, à savoir un étranger qui arrive dans une ville tenue par un gros éleveur. J. Stewart est excellent dans le rôle principal et la caméra de Mann plante parfaitement le décor, bien aidé par un scénario assez dense, qui développe avec soin la plupart de ses thèmes (seul le couple Vic/Barbara souffre un peu d'un manque de présence). Autour de Stewart, un habitué avec A. Kennedy, qui compose un énième rôle de vilain, un rôle un peu plus complexe qu'à l'accoutumée, un type attachant et parfois ambivalent. Le film est agréable à suivre, avec des jolis plans de Mann dans un format plus large que d'habitude, lui le maître du format 1:33 dans le genre, des éclairages toujours très contrastés avec des ombres qui jouent un grand rôle, sans oublier un scénario prenant, qui nous accroche jusqu'au bout. Très bon film. D'autres critiques sur thisismymovies.over-blog.com
C'est encore un western fabuleux d'Anthony Mann,le dernier de ses 5 collaborations avec le toujours juste,James Stewart."L'homme de la plaine"(1955)confronte une vengeance annonçée à une querelle familiale shakespearienne.Stewart veut venger la mort injuste de son officier de frère.Il s'attarde dans la ville suspecte de Coronado,où sévit un puissant rancher,son bras droit fielleux et son fils sadique.Mann soigne autant la personnalité à multiples facettes de Lockhart(Stewart,le regard déterminé et la droiture comme principale valeur)que de tous les autres personnages secondaires.La tragédie se met en place logiquement,incluant même une vente d'armes aux Apaches.Il n'y a rien à dégraisser,chaque scène sert à faire avançer l'intrigue et à troubler encore plus des êtres inquiets.Mann se sert admirablement du Cinémascope.Plaines caniculaires et reliefs escarpés reflètent les motivations des personnages.La psychologie complexe de ce western n'est jamais prise en défaut.Les dialogues signifient beaucoup,autant que les regards noirs ou amadouants.Mann reste dans le classicisme de l'époque,largement transcendé par un scénario au-delà du lot et une utilisation magistrale des extérieurs du Nouveau-Mexique.
L’homme de la plaine est un bon western d’Anthony Mann. La mise en scène du réalisateur réussit à nous faire entrer dans le film, le rythme est efficace, le scénario n’est pas extrêmement travaillé, mais l’histoire a réussi à m’intéresser et j’ai passé un bon moment devant le long-métrage. A noter, les acteurs comme James Stewart, Arthur Kennedy et Wallace Ford sont convaincants dans leurs rôles. Bref, quatre étoiles.
Un scénario qui a les ingrédients aussi bien de grands films noirs que de grands westerns : le sens du tragique, avec de la fatalité, des conflits familiaux, et aussi une énigme policière. En plus de cela « L’homme de la plaine » a un sens des grands espaces dans l’action et la mise en scène qui s’impose même dans des lieux confinés, comme le corral où a lieu une bagarre. Le film a toutes les qualités d’un classique : il est au premier degré, crédible, sans mièvrerie, ni naïveté.
C'est une merveille de western,d'une beauté sidérante avec un scénario d'une profondeur exemplaire. De beaux personnages bien différents et un méchant particulièrement réussi dans sa complexité puisque ce sont les événements qui en tournant contre ses projets le poussent dans le sens du mal. En effet Vic aurait pu avoir un comportement bien banal sans l'arrivée du trouble fête qu'est Will Lockhart,ce ne sont pas quelques fusils vendus aux apaches comme prévu qui auraient changé les choses mais tout un chariot ,c'est autre chose. Je ne connais aucun film qui dépayse plus que les westerns des années 50/60.Le fantastique le plus original fait rêver l'esprit mais le western fait plus encore ,il transporte nos corps sur des lieux réels. Quand le réalisateur ajoute aux merveilleux décors naturels des rôles secondaires forts ,c'est la réussite totale. Le cinémascope y tenant une place essentielle. Si Stewart et Kennedy sont à leur top,Donald Crisp n'a jamais été aussi bon et Aline Macmahon est carrément inoubliable...C'est incroyable un charme pareil à un tel age. Vraiment plus le temps passe et plus j'aime le western et surtout son indéracinable carré d'as:Boetticher,Ford,Mann et Walsh qui additionnés en ont commis une soixantaine;soit 90 heures de pur bonheur renouvelables sans fin.
Un de ses superbes westerns où Anthony Mann se plait une fois de plus à complexifier James Stewart, d'un charisme et d'un talent impressionnants comme à son habitude, mais qui trouve ici un partenaire à sa mesure avec Arthur Kennedy, excellent dans le rôle d'un méchant très ambigu. Donald Crisp, Aline MacMahon et Alex Nicol complètent admirablement le casting. On peut juste se demander l'utilité du personnage de Cathy O'Donnell mais c'est juste un détail. La réalisation au cordeau d'Anthony Mann, qui fait un usage très habile des extérieurs, est impeccable, le thème musical est sublime et le scénario très intéressant. Du très très bon western.
Dernier des cinq grands westerns tournés par Anthony Mann avec james Stewart , on retrouve le même thème ou le héros en proie à la fatigue et au doute mais déterminé se retrouve au centre d'un univers dominé par la d'habitude magnifique mise en scène .
On parle du grand Anthony Mann, on envoie des couronnes de fleurs à James Stewart... Je suis désolé mais ce pseudo werstern à quatre sous ne mérite pas l'éloge que l'on peut lui faire. Il suffit de voir la scène monumentale de bataille entre les vaches (ouaouh!!!), la charette qui se coince contre l'arbre (ouh!!!!!!!), les fusillades (pam pam!), pour voir que ce film, avec une mise en scène plate et des acteurs naïfs n'est qu'un simple western parmi tant d'autres. A voir pour bien rigoler!
Dernière collaboration des cinq fameux Westerns entre le cinéaste Anthony Mann et sa vedette James Stewart qui est ici une fois de plus un chef d'oeuvre !! "L'homme de la plaine" raconte l'histoire d'un Cowboy qui arrive avec ses hommes et son troupeau dans un patelin mais qui est en secret là pour venger la mort de son frère tué par un Apache. L'équipe se fait attaquer par des hommes de main d'un puissant propriétaire du coin sans que ce dernier en soit responsable, plus est son fils naturel et son fils adoptif qui sont méchants. J'ai beaucoup aimé ce Western qui peut faire partie des pépites du genre de l'age d'or d'Hollywood avec des paysages désertiques qui sont magnifiques aidé par une belle photographie qui rend l'image agréable. Le scénario est bien construit et réserve des surprises . James Stewart est une fois de plus grandiose avec, à ses cotés, un trés bon Arthur Kennedy et un remarquable casting. Un Must du genre.
Un western âpre et tragique, annonciateur de la fin de l'ouest sauvage bien que pas encore "domestiqué" par le modernisme de la société américaine. Les hommes y sont toujours frustres et durs, mais la nécessité d'apprendre/maitriser la comptabilité, savoir gérer autant que posséder, devient une obligation vitale, bientôt plus importante que de seulement savoir monter à cheval et jouer du revolver. Mort prévisible d'un monde primaire, prémisses d'un monde nouveau, le catalyseur de cette dramatique passation d'héritage étant superbement incarné par le toujours impeccable James Stewart. Une œuvre classique majeure en point d'orgue dans la production hollywoodienne du genre, déclinante à partir du milieu des années 50. Si ce film est étudié dans les écoles, ce n'est sûrement pas par hasard...