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tietie007
41 abonnés
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2,5
Publiée le 30 décembre 2007
J'avoue que je ne suis pas un très grand fan d'Anthony Mann et de James Stewart ! Un western qui vaut surtout par ses beaux paysages, l'histoire en elle même étant on ne peut plus classique et, il faut bien le dire, un peu désuete !
James Stewart a cette apparence étonnante qui inspire la gentillesse, non l'assurance, ni la force, ni le charisme mais la gentillesse et c'est le rôle phare qu'il tient dans différents films comme celui-ci. Il a le rôle titre et c'est bien lui qui apparait pendant presque tout le film avec son respect des autres et sa recherche de la vérité et même s'il joue un personnage tourmenté et qui ne se dévoile pas. Sincérité et gentillesse on a du mal à lui trouver des défauts, alors peut être une certaine maladresse, un peu irascible et borné mais cela parait si peu. Bref l'histoire elle même tout en ayant un minimum d'astuce vaut surtout par lui et les personnages qui peuvent graviter autour de lui. spoiler: L'essence de cela est prégnant, aucun des meurtres qui font partie de cette histoire de pouvoir et de folie ne sont fait par lui c'est dire si son personnage devait être préservé alors même que l'on sait en fin de film qu'il est capitaine dans l'armée. . Le réalisateur exploite bien ce caractère plus ou moins consciemment dans un western typique et atypique à la fois comme une originalité forte par contre sans doute un peu trop subtile pour un large public.
Dernier film d'Anthony Mann mettant en vedette son acteur fétiche, "L'homme de la plaine" est un western très classique avec de magnifiques paysages filmés en Cinémascope. Bien que les motivations des différents personnages restent relativement mystérieuses, on se doute dès le début spoiler: qu'il s'agit d'une histoire de vengeance en rapport avec la colonne de cavalerie décimée par les indiens et également de qui peuvent être les trafiquants d'armes . James Stewart interprète un Will Lockhart tout en bravoure et en humilité (même si pour moi il est loin d'être l'acteur le plus charismatique de l'époque, on peut au moins lui accorder cette qualité), contrastant avec les personnages interprétés par Arthur Kennedy (Vic Hansbro) et Alex Nicol (Dave Waggoman), cupides et avides de violence. D'une manière générale, on a un divertissement pas forcément épique mais qui respecte les fondamentaux des westerns des années 50.
Troisième et dernier film du programme cinéma sur lequel j'ai été interrogé au bac, L'homme de la plaine est un très bon western rompant avec certains codes du genre. Ce cinquième et dernier western du duo Mann/Stewart est également un des plus aboutis: bien mieux que le moyen Winchester 73 mais légèrement inférieur au magnifique Les Affameurs, L'homme de la plaine est un western efficace, avec un héros mannien à son apogée campé par l'impeccable James Stewart, un personnage double joué par Arthur Kennedy à l'image de celui que ce dernier incarnait dans Les Affameurs, plusieurs sous-intrigues. Un très bon moment de cinéma.
Dans la plus pire tradition du western, "L'homme de la plaine" tire son épingle du jeu grâce à la mise en scène aussi inspirée que moderne d'Anthony Mann, qui offre également un rôle doré pour James Stewart, dans lequel il montre toute l'étendue de son talent! On a donc affaire à un film sérieux, bien fait, qui a peu vieilli, et assez efficace. Ce qui cloche? Disons que ça ne sort pas suffisamment des codes des westerns classiques... Alors oui, on a les paysages, les chevaux, le fabuleux Technicolor, la belle musique, mais au fond, tout ça c'est presque du déjà vu, d'autant que l'histoire manque vraiment d'originalité. À prendre comme un divertissement pur et simple, car c'est comme ça que l'on dégustera le mieux "L'homme de la plaine".
Dernier du cycle des cinq westerns d’Anthony Mann, avec scénario revu à la baisse par les producteurs. Très classique, aride, avec un fils à papa très méchant, un grand justicier très courageux, pas d’humour, et des indiens pas bien loin. Pas mal d’invraisemblances mais globalement bien ficelé. Du solide.
Un autre western qui a mal vieilli. Scénario prévisible, mort de l'attaquant au couteau inexpliquée, erreurs de montage (poursuite nocturne qui passe plein soleil), longueurs initiales puis fin expédiée. Un Anthont Mann surfait. Ne vaut que pour James Stewart.
Au risque de choquer certains, James Stewart n'est pas un acteur extraordinaire. Son jeu caricatural prête à sourire dans des scènes qui devraient être les moments forts du film. Ceci ajouté au fait qu'il ne se passe absolument rien dans ce western, on est franchement déçu. Le côté psychologique et l'anti-héroïsme du personnage principal sont plutôt bien traités, mais on désespère face au manque d'action. Et quand il y en a un peu, c'est raté. Les effets tombent à plat, en fait. A part ça, le film n'est pas si mauvais, mais on n'en garde pas un souvenir impérissable.
Le couple mann stewart fonctionne de nouveau à plein régime dans ce classique. Le western type de mann le réalisateur de l'appat, winchester73, l'homme de l'ouest , la charge des tuniques bleues.
Vous êtes vous demandé quelle est l'origine du mal ? Anthony Mann y répond via ce grand western. Il désigne la bêtise, la mauvaise conscience, la lâcheté, le hasard, l'idée de vengeance, le manque de chance … en fin de compte même les mauvais ne le sont pas tout à fait. Et que dire des paysages tourmentés du Nouveau Mexique, à l'image des personnages et de cette mine de sel à ciel ouvert qui s'embrase dès le début du film. A l'image aussi d'un père et de son fils fou à lié, d'un homme recherchant l'affection d'un père, d'un autre homme (formidable James Stewart) recherchant la vérité sur l'assassinat de son frère, et malgré cela de l'espoir aussi incarné par l'amour et la volonté de rendre justice. Que dire de plus ? Heureux ceux qui vont découvrir ce chef-d'œuvre, le plus beau western à mes yeux et qui n'a pas pris une ride. Si Hollywood veut se réinventer (et le cinéma américain en a actuellement bien besoin), qu'il s'inspire du scénario de L'homme de la plaine.
Dernier des huit films (dont cinq westerns) réalisés par Anthony Mann avec James Stewart, « L’Homme de la plaine » est souvent considéré comme l’apothéose de leur collaboration. Ce n’est pourtant pas dans ce western ultra-classique (la venue d’un étranger dans une ville pour y exécuter sa vengeance en la délestant du tyran qui y règne en maître) qu’Anthony Mann se montre le plus à l’aise. S’il bénéficie ici du CinemaScope et excelle dans les scènes d’action se déroulant dans de vastes espaces, le scénario ne se prête qu’à peu de scènes de ce genre. On est loin ici des « Affameurs », de « Je suis un aventurier », de « L’Appât » et de « Winchester 73 » où James Stewart sillonne les grands espaces en même temps que l’intrigue se déroule. En conséquence, on ne retrouve pas le souffle épique de ces quatre autres titres dans celui-ci et la qualité du film en pâtit largement. Peu à l’aise avec les portraits psychologiques, Anthony Mann peine à retrouver le rythme échevelé de ses précédentes réalisations. Le classicisme du film semble, en outre, un véritable exercice de style. Tout est convenu, carré, à sa place et l’intrigue se déroule donc sans surprise jusqu’à un duel final plutôt décevant. Le film ne manque cependant pas de qualités. Anthony Mann propose un film net et sans bavure, l’intrigue est bien menée, certaines scènes sont saisissantes et James Stewart est fidèle à lui-même en cow-boy solitaire, honnête, droit et têtu. En somme, cet « Homme de la plaine » est une parfaite illustration du western classique à l’Américaine remplissant le cahier des charges (on a même droit aux Indiens et à une intrigue sentimentale qui a le mérite de prendre peu de place dans l’ensemble). Si ce classicisme est ce qui fait la renommée de ce western, on regrettera, au contraire, son manque de personnalité et, surtout, son trop faible souffle épique. Un film, au final, presque trop propre sur lui pour être aussi passionnant que les précédentes œuvres de Mann qui sacrifiaient parfois la maîtrise du récit à une action qui savait dire beaucoup de choses de ses personnages. Bref, tout ceci manque un peu d’âme même si c’est extrêmement bien fait.
Anthony Mann a réussi un certain nombre de grands films au cours de sa carrière, dont quelques westerns qui ont marqué leur époque. "L'homme de la plaine" fait partie de ces chefs-d'œuvre appartenant au panthéon des westerns. James Stewart a tourné plusieurs westerns phares avec Mann, où il incarne le plus souvent, un homme juste, sociable et soucieux de la justice. Dans ce film, Will Lockhart (James Stewart) poursuit un dessein de vengeance pendant que le propriétaire du ranch, Alec Waggoman (Donald Crisp) poursuit une chimère qui le hante : qui viendra tuer son fils ? Tout le film repose sur ces deux hommes, avec un Arthur Kennedy au milieu dans le rôle complexe et ambigu du contremaître Vic Hansbro, auprès de Waggoman. Tous les seconds rôles sont excellents. Un bémol, cependant, pour le petit rôle et la courte apparition de Jack Elam qui n'apporte pas grand-chose, pour une fois, dans ce superbe western. A voir et à revoir.
Cinquième et dernière collaboration entre Anthony Mann et James Stewart, « L'homme de la plaine » est incontestablement l'un des meilleurs de cette pentalogie. J'ai néanmoins une préférence pour « Winchester 73 ». Le scénario est dense, avec une intrigue quasi policière qui se met progressivement en place jusqu'au dénouement tragique. Les paysages et les grands espaces sont superbes, mis en valeurs par le CinémaScope. Les acteurs sont prodigieux. James Stewart égal à lui-même avec ce fond de fragilité permanent ; l'homme qui plie mais ne rompt jamais. Arthur KENNEDY, immense acteur, restera l'un des acteurs westerniens les plus improbables avec son physique « cabossé » et son âme tourmentée. Sans parler des rôles secondaires. Incontournable. Retrouvez mon amour du Far West dans le roman WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU - Eds VERONE - TOME 1.
Film qui distrait ... qui occupe ... Rien d'extraordinaire. Ce n'est pas mauvais : il y a une histoire. Cette histoire manque toutefois d'un je ne sais quoi ... d'un souffle épique ? Peut-être ... ?
plutôt psychologique que de pure action , mais attachant .... Personnages torturés , décors spectaculaires.... pas de saloon , ni de blonde fatale, une autre vision du western.