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Claude DL
90 abonnés
1 682 critiques
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3,5
Publiée le 27 octobre 2024
Du Blake Edward tout craché. L’ensemble est loufoque, et j’ai lu que le réalisateur rendait hommage à Laurel et Hardy. On s’amuse beaucoup, c’est totalement déjanté, et les acteurs s’en donnent à coeur joie, notamment Jack Lemmon absolument désopilant dans deux rôles, celui d’un savant fou et celui d’un dirigeant déjanté d’un obscur royaume d’Europe Centrale. Seul défaut du film, une baisse de rythme après un peu moins de deux heures. Les acteurs sont top, et on revoit avec plaisir Tony Curtis, Natalie Wood et Peter Falk. Une originalité à ne pas louper.
Du grand burlesque à l’esprit cartoon. Hommage réussi à Laurel et Hardy avec ces slapstick’s entre Jack Lemmon (Fate) et Peter Falk (Max) et autres bombardements gigantesques de tartes à la crème. Le couple élégant tiré à quatre épingles Tony Curtis - Natalie Wood est ravissant de fraîcheur. Toujours plaisir à le voir de temps en temps même si la partie « Prisonnier de Zenda » casse un tantinet le rythme de cette course. Un peu long à mon goût. Mais « La grande course autour du monde » demeure à jamais agréable à suivre…
2H43 c'est très long mais le film reste tout de même très divertissant, grâce au casting qui est génial et grâce à la VF qui est excellente avec le grand et irremplaçable Roger Carel.
Une petite comédie qui flirte allégrement avec le burlesque. En effet, tout pourrait paraitre sérieux mais ne l'est guère. Les gags ne fonctionnent pas vraiment mais devraient faire rire les plus jeunes. Beaucoup de décors sentent le studio à plein nez, voire une toile de fond, mais pas tous. Et la scène dans Paris semble, elle, réelle et représente une belle reconstitution du Paris 1905. Le scénario est facile, le titre le résume. C'est une illustration des quelques courses autour du monde qui ont pu être réalisée au début du XXème siècle. Les acteurs sont bons, font ce qu'ils peuvent mais ne peuvent remplacer un scénario indigent. A voir par les amateurs de comédie burlesque et un bon témoignage de ce que l'on faisait à l'époque mais il ne faudra pas être exigeant.
Une comédie d’aventures épique et joyeusement loufoque et burlesque dans le plus pur style Blake Edwards, menée tambour battant (malgré quelques longueurs) par le savoureux trio Lemmon/Curtis/Wood.
L'incroyable course automobile qui met deux concurrents en compétition dans une folle épopée. Ce film est fou, joué par des fous ! Le tandem Max/Professeur Fate nous fait trop rire et nous rappelle les comiques des années 20 (un bel hommage), Celui de Leslie/Maggie est exquisement drôle et est valorisé par ce couple admirable de beaux jeunes acteurs vifs et pleins d'envie. On s'amuse avec nostalgie, dans tour du monde avec Natalie Wood l'émancipée qui alerte déjà sur le droit des femmes. Avec Tony Curtis (Amicalement Votre), le charme à l'état pur comme son blanc costume ? Avec Jack Lemmon qui déborde d'énergie dans un double rôle où il est intenable. Avec Peter Falk (Columbo), le fou inarrêtable de la bande. Avec Ross Martin (Les Mystères de l'Ouest) en putschiste qui voit son coup d’État échoué par des tartes à la crème. Ma note sera de 2,73 sur 5 pour ce film coloré qui a vieilli, mais agréable à retrouver.
Je suis toujours étonné, ou pas vraiment étonné, vu notre pitoyable époque des années 2024 où l’on nous pond que des grosses daubes surfaites d’effets spéciaux à gogo sans fond ni forme, qu’il y ait des gens qui attribuent à ce film plein de joie, d’engouement, de fougue et de fun, une note de 0 ou 2. Mais ne nous égarons pas avec ces funestes notes et j’accorde à ce film toute ma candeur de mes belles années 1970 avec une note de 5 étoiles pour ce film réussi.
Cette manière de faire des films correspond bien à l’époque (65’s jusqu’à 80’s) où l’on savait encore raconter, présenter les choses de manière originale en nous faisant rêver et prendre la vie du bon côté en étant gai et joyeux.
Chose encore plus fun, c’est qu’à ces époques, étant petit, on faisait facilement le parallèle avec le dessin animé Satanas et Diabolo dans les Fous du Volant et pour un enfant, voir un film avec des similitudes du dessin animé, bien, ça creuse l’esprit et la curiosité et l’ouverture artistique de voir les choses prendre vie sous un autre aspect avec ce film où l’on a un fabuleux casting qui matche bien et qui rend le film attachant car en 2024, il nous laisse d’agréables souvenirs et sensations de bien-être et de savoir bien vivre que l’on avait encore à ces époques et de savoir rire d’un rien aussi futile soit-il de le faire.
Tout fonctionne dans ce film, on passe donc un merveilleux moment de détente et de divertissement et je rejoins tous les avis de ceux qui ont su lui accorder une bonne note et critique constructive. À l’époque, avoir un film de cette qualité de 2h40, c’était à la fois beaucoup et pas assez tellement ça passe vite et qu’au final, on ne se rend pas trop compte du temps qui passe vite dans ce film tellement on s’amuse bien et qu’on prend du plaisir à voir tous les gens du film prendre du plaisir à jouer.
Il faut garder à l’esprit que ce n’est fait que pour ça, divertir et je comprends aussi que ça ne peut pas plaire à tout le monde, surtout à des gens aigris, biberonnés à des choses funestes et rudes, correspondant bien souvent à la génération des années 90 à 2024 où l’on ne peut plus retrouver ce genre de film et d’ambiance qu’est “La Grande Course Autour du Monde”, car le moule est cassé, brisé et les êtres et acteurs de ce film ne sont plus là pour incarner et faire vivre ce film réussi. Il nous reste que nos petites critiques cinématographiques pour partager notre ressenti qui étaient beaucoup plus forts à l’époque où les acteurs étaient encore vivants pour nous faire partager leur bonne humeur.
J’ajoute que l’orchestration et la musique sont également de qualité et de bon ton, qui est adapté à une telle comédie burlesque, avec un poil de romantisme et de charme avec la belle et sexy et irremplaçable Natalie Wood. Les décors sont réussis et les paysages bien choisis, on voyage bien, on a envie d’être à la place des acteurs pour vivre ces moments exaltants, palpitants lors d’une grande course ponctuée d’une love story qui finit en happy end.
Une époque où on était tous ensemble pour passer de bons moments et ressentir des choses ensemble de manière unanime, sans que l’on soit divisés hommes femmes comme maintenant en 2024. Un film fédérateur donc où il y a de vrais gens et de la foule non reproduite par ordinateur et ça, ça fait du bien dans un film.
Un bien bon divertissement qu’on aimait voir et revoir lors de moments de fêtes comme Noël ou autre et que l’on voulait enregistrer sur nos bons vieux magnétoscopes comme si c’était des petites pépites d’or qu’il ne fallait surtout pas louper et garder dans notre bibliothèque de cinéphile. Aujourd’hui, plus besoin de tout ça, on a tout à portée de main avec internet et le streaming, ce qui est une bonne chose.
Une comédie classique et rafraichissante , les gags sont nombreux des personnages variés , la musique est superbe mon dieu . Les sujets de sociétés ne sont pas abordés de manières agressives ou dénigrantes . Très bon film à voir et se nettoyer les yeux après des navets modernes
Surement le plus grand film de comédie d'aventure jamais réalisé. Chaque scène est une anthologie, les acteurs sont au sommet de leur talent et l'écriture du scénario des dialogues et des gags également. a revoir encore et encore a chaque occasion.
Du burlesque par l’un des maîtres du genre. Une course automobile reliant New York à Paris désopilante et inventive qui perd cependant de sa ferveur sur la durée (2h30). La grande bagarre de tartes à la crème, grand classique du cinéma muet, est un hommage directe à Laurel et Hardy, auxquels le film est d’ailleurs dédié. Pour se faire, Blake Edwards s’est offert les services de Tony Curtis, Jack Lemmon (2x), Peter Falk et Nathalie Wood. A noter que ce film est à la base d’une série d’animation télé de mon enfance : «les fous du volant».
Film en hommage à Laurel et Hardy ...... et l'on retrouve bien tous les gimmicks du duo dans les situations cocasses dont le métrage est rempli... Ce film a inspiré la série animée "Les fous du volant" (Satanas et Diabolo) , et l'esprit foldingue et débridé parcours le scénario... L'histoire est futile et propice aux grimaces irrésistibles de Jack Lemmon qui ne se ménage pas pour rentrer dans les critères de Laurel et Hardy. Tony Curtis est parfait en "chevalier blanc" , Natalie Wood en reporter suffragette militante de la libération de la femme mais changeant de toilette tous les jours, Jack Lemmon en "professeur" savant fou qui en veut à tout le monde , assisté par un Peter Falk en collaborateur zélé et néanmoins idiot (loin du futur Columbo).... D'autres personnages truculents peuplent les décors de carton-pâte , comme Ross Martin l'Artémus Gordon des Mystères de l'ouest, génial en "Zenda" ou "Zaroff" d'opérette....
J'ai vu ce film pour la première fois il y a quelques jours à la télé et franchement j'ai adoré. C'est totalement loufoque, on dirait du Hanna Barbera mais avec de vrais acteurs au lieu de personnages animés. Les décors et costumes sont magnifiques, c'est clairement une production qui avait les moyens à l'époque. J'ai beaucoup ri, et qu'est-ce que ça fait du bien en cette période de sinistrose aiguë ! Je ne me suis pas ennuyée un seul instant, sauf pendant la scène des tartes à la crème, qui est trop longue ; mais c'est vraiment le seul point du film qui m'a gênée. Les acteurs sont impeccables dans leurs rôles : Tony Curtis en héros immaculé sourire ultrabright, Jack Lemmon en savant fou gothique et malchanceux, Nathalie Wood en journaliste pasionaria du féminisme. Beaucoup d'autodérision dans ce film, par exemple la scène dans la ville du "far-west" américain, où chaque phrase du discours du maire est ponctuée par une salve de coups de pistolet, pastiche jouissif de l'esprit western. Bref un excellent moment, et dire qu'au départ j'avais choisi ce film uniquement sur le nom de Tony Curtis, sans savoir où j'allais !
Bon c'est une énorme bouffonnade qui est une sorte de resucée du tour du monde en 80 jours. Leslie a le flegme de Philezs Fogg et l'on a même droit à un glaçon géant, que l'on trouvait déjà chez Jules Verne dans "le pays des fourrures". Néanmoins le burlesque plutôt pataud enlève du panache à l'exploit. C'est long en plus et le personnage de Fatalitas est exaspérant à la fin. C'est davantage bébête que drôle.
« La Grande Course autour du monde » (« The Great Race ») est une comédie burlesque de Blake Edwards assez délicieuse et plaisante, malgré quelques gags poussifs. Le film mêle un esprit cartoonesque à une aventure qui s'apparente à une ode à l'époque des pionniers de l'automobile. Le film est dominé par la performance de Jack Lemmon et Peter Falk, dont les personnages ont inspiré la série d'animation américaine « Les Fous du volant » (« Wacky Races ») avec Satanas et Diabolo. Tony Curtis (le futur Pierre de Beau-Fixe) et Natalie Wood (la future Pénélope Joli-Cœur) sont d’un charme fou. Bien qu'il démarre sur un rythme soutenu, le film peine parfois à maintenir une dynamique constante tout au long de sa durée. La référence à Laurel et Hardy, bien que séduisante, crée des attentes élevées que le film ne parvient pas toujours à satisfaire pleinement. Deux scènes mythiques : la bagarre dans le saloon qui est une scène de destruction massive et la bataille de tarte à la crème où Blake Edwards montre toute l'étendue de sa démesure. WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU (TOME 1) et LE CIMETIERE DES SQUAWS (TOME 2) (Amazon Kindle).