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Jean-luc G
63 abonnés
773 critiques
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2,5
Publiée le 1 janvier 2024
cette comédie des années 60, visionnée un soir de réveillon, pour se détendre, est vraiment une collection de grand n'importe quoi, une débauche de figurants, de scènes comiques en hommage à Laurel et Hardy et dépassant rarement le niveau de cette époque. Les moyens dont disposait Edwards sont impressionnants, et on gardera en mémoire la plus gigantesque bataille de tartes à la crème jamais vue au cinéma! Pas facile de faire du burlesque qui ne vieillit pas. TV part - décembre 23
Un hommage a tous les burlesques Méliès Laurel et Hardy etc .. La scène sur la banquise magistrale des effets spéciaux incroyables (1965 ) distribution a vous couper le souffle ... Merci a Arte pour cette soirée exceptionnelle
L'une des comédies burlesques les plus drôles que je connaisse. Le duo Jack Lemon / Peter Falk est juste à hurler de rire. Et que dire de la bataille de tartes à la crème ? Du vrai grand cinéma de divertissement !!!
En 1965, Blake Edwards signe une comédie loufoque réunissant le fameux duo de « Certains l'aiment chaud », à savoir Tony Curtis et Jack Lemmon. Engagés dans une course automobile reliant New York à Paris via la Sibérie, deux ennemis jurés aux comportements diamétralement opposés, se livrent une bataille sans merci. Avec des véhicules tous plus démoniaques les uns que les autres, des gags burlesques et des tartes à la crème tout ce joyeux petit monde s’amuse follement. Néanmoins, la longue durée du film (plus de 2h30) ne permet pas d’éviter des temps morts même si l’actrice Natalie Wood vient offrir quelques passages plus subtils. Bref, un divertissement qui ne se prend pas au sérieux et inspirera la série animée « Les Fous du volant » avec les célèbres Satanas et Diabolo.
Avec Blake Edwards le burlesque aura finit par trouver une issue de bon goût en 1965 sans trop de vulgarité et de mauvais coups vide de sens. Il n'y a pas de cynisme dans ce long film mais de l'amusement, une narration fouillée et de fameux acteurs.
La plus grande course automobile jamais vue. De New-York à Paris, en passant par l'Alaska et la Sibérie. Et tous les coups sont permis, enfin, pour un des participants surtout. Pour au final...vraiment pas grand chose. Et pourtant, ça démarrait tellement bien. Le générique est génial et la première demie heure est parfaite. C'est drôle, de bons gags, jamais lourd et bien rythmé. Après, ça se calme un peu, Edwards opte plus pour le film d'aventures que pour la comédie. C'est moins intéressant, parasité par quelques longueurs, mais ça reste agréable à regarder. Et puis après, c'est le drame. Rien ne prépare à ce qui va suivre. Passée 1h40, le film devient véritablement catastrophique. Edwards se perd dans une histoire d'interversion de Princes à dormir debout. C'est lent, lourd, pénible à regarder. Et je ne parle même pas de cette bataille de gâteaux absolument ridicule et forcée à mort, je risquerais d'être vulgaire. La seule chose que l'on puisse faire est alors prendre son mal en patience et attendre tant bien que mal la fin du film. Le film n'est en plus pas aidé par un casting franchement inégal. Tony Curtis est fade au possible et on ne croit pas une minute à son personnage de Grand Leslie. Natalie Wood est sublime et pétillante, mais bien souvent irritante. Pour Jack Lemmon, c'est très contrasté : il est génial en Professeur Fatalitas et son duo avec Peter Falk (excellent) fonctionne parfaitement (il faut voir quelle équipe de méchants maladroits ils composent), mais il est horripilant en Prince héritier du trône. Blake Edwards était bien loin d'être de la trempe d'un Billy Wilder et ici, c'est flagrant. Maintenant qu'on en est là, je vais faire un parallèle avec "Un monde fou, fou, fou, fou". À part au niveau de l'histoire racontée, les deux films se ressemblent tellement. Un humour très 60's, une durée étendue, exactement le même départ en boulet de canon pour décliner progressivement et finir par atteindre le point de non-retour. Le seul "avantage" qu'à "La grande course autour du monde", c'est qu'elle devient un peu moins rapidement pénible et lourdingue que le film de Kramer.
Great (Grande) ? Voilà un titre qui trompe son monde. Cette course de New-York à Paris qui ne réunit que 6 concurrents plus la journaliste suffragette - puisqu'il faut bien mettre une femme entre les mains de Tony Curtis - dont 4 sont hors course avant même de quitter New-York, pour ne se résumer qu"à qu'un duel entre Fatalitas et Le Grand Leslie. Le film est non seulement incohérent et plein d'erreurs de raccords, ce que peut justifier le parti-pris cartoonesque, mais il est également empli de scènes totalement inutiles, (bagarre au saloon, toute les séquences dans le plagiat d'Autriche, scène sous la tente du Grand Leslie ) qui s'étirent et n'ont aucun rapport avec la course. Preuve que les scénaristes avaient deux ou 3 bonnes idées qu'ils ne savaient absolument pas comment développer. Mais tout ce petit monde a tenu à faire un film qui s'avère totalement raté. Tony Curtis cabotine à tout va comme à son ordinaire. Les séquences aux étapes sont infiniment plus longues que les scènes de courses elles-mêmes, excepté dans le cas de l'arrivée ridicule en Sibérie. Si bien qu'on en finit par oublier de quoi parle le film en passant de sketch en sketch., un film qui pour le coup aurait gagné à durer deux fois moins longtemps. La série animée "Wacky race" a prit l'essence de ce qu'aurait du être le film, ni plus ni moins. Au moins ceux qui en attendaient une course délirante n'auraient pas été déçus, pardon trompés.
Si vous avez aimé la série animée "Les fous du volant" du duo Hanna/Barbera, il vous sera impossible de ne pas y voir toutes les similitudes avec ce film, qui a servi d'inspiration. Ainsi, vous pourrez vous délecter du duo J. Lemmon/P. Falk, véritable puit à gags dont le génial B. Edwards se sert à merveille. Ensuite, il y a le duo amoureux T. Curtis/N. Wood. Pétillant, charmant, ces chamailleurs marivaude et se cherchent avec bonne humeur et fougue. Il y a ensuite le sous-texte féministe, ou qui plutôt s'en moque tout en appuyant certains points. En fait, B. Edwards ne fait pas de politique, mais du cinéma. Divertissement haut de gamme, avec ses milliers de figurants et ses dizaines de décors majestueux sans oublier des centaines de costumes fabuleux. Du rythme, de l'action, de l'aventure et de la folie, comme cette incroyable bataille de tartes dans les cuisines d'un royaume imaginaire, qui nous rejoue "Le prisonnier de Zenda" avec un J. Lemmon déchaîné. C'est long, sans doute trop, mais c'est aussi incroyablement généreux, malgré des transparences et des décors en carton pâte pas toujours du plus bel effet. Mais la photo de R. Harlan est sublime, les acteurs s'amusent vraiment, le scénario délirant nous emporte dans son tourbillon, et ça serait dommage de bouder son plaisir. D'autres critiques sur thisismymovies.over-blog.com
Impossible aujourd'hui de tourner un tel film, dont la production somptueuse bourrée de détails coûteux stupéfie. Le charme de la reconstitution est époustouflant, les acteurs (Lemmon en tête) se donnent à fond. Les gadgets rétros et absurdes pullulent, le burlesque est à son comble, les figurants se comptent par centaines. C'est le pied total !
Un film burlesque des années 60. Si le côté burlesque et "cartoon" des premières minutes peut fatiguer quelque peu, nous partageons trés vite le plaisir d'une grande fresque internationale. bien filmé, avec des grands moyens, du décor, du costume, des figurants, cinémascope et technicolor... de la haute qualité pour un spectacle long. Grande époque du cinéma.
Les "fous du volant" en film avec l'humour balourd qui va avec, l'humour de dessin animé qui ravira éventuellement les petits enfants s'ils ne s'endorment pas avant la fin... le bousin tapant allègrement -et sans honte aucune- ses deux plombes et demi.
Les personnages sont tous sévèrement débiles de Jack Lemon à Peter Falk (le pauvre) en passant par le bellâtre Tony Curtis et l'écervelée Nathalie Wood (on a enlevé le cerveau, de toute façon il servait à rien). Visionner en entier une telle bouffonnerie fait l'effet d'une terrible punition que je ne souhaite à personne.
Ce film est indescriptible, comme un cartoon qui durerait 2h30. Dédié à Laurel et Hardy, il est d'un burlesque digne des meilleurs réussites d'Edwards (La Party et Opération jupons), et contient un morceau de bravoure, épique ou délirant, toutes les 20 minutes. A noter en particulier une gigantesque bataille de tartes à la crème à pleurer de rire. Tony Curtis, brillant, se fait voler la vedette par un Jack Lemmon déchaîné (eh, oui, le tandem de Certains l'aiment chaud), secondés par Peter Falk (à peine reconnaissable) et Natalie Wood (sublime, comme d'habitude). 150 minutes de pur bonheur
Ce film réalisé par Blake Edwards qui, même n'étant pas né dans les années 60, a bercé mon enfance car je le regardais en boucle, est tout simplement excellent. Le film reprend "The Great Race", une course automobile allant de New-York à Paris qui s'est déroulée en 1908 mais avec bien sûr la fantaisie Edwards qui accompagne le tout. Le film offre de nombreuses scènes délirantes notamment la scène du saloon, celle du château, celle sur la banquise, celle de la bagarre de tartes à la crème et bien d'autres encore que je trouvent toutes très drôles. Le casting est également prestigieux : nous avons Tony Curtis, Jack Lemmon, Natalie Wood et Peter Falk bien avant qu'il ne fasse la célèbre série "Columbo" et tous jouent très bien leur rôles et sont à fond dedans. De plus, durant les 2h30 de film, on ne s'ennuie pas du tout et la présentation du générique et l'entracte sont très bien trouvé. Les décors et les automobiles sont également fabuleux. On notera aussi la B.O qui s'accorde très bien avec le film et qui est géniale. "La Grande Course autour du monde" qui a même donné naissance au très bon dessin animé "Les Fous du Volant" est excellent et je ne me lasse pas de le voir et de le revoir.
Plus de 2h30, voilà qui parait particulièrement long pour une comédie burlesque, qui ne se prend presque jamais au sérieux. Mais quelle scène enlever? Chacune recèle un gag éblouissant. Le sens du timing de B.Edwards ainsi que les performances des 4 acteurs principaux font de ce film une des meilleurs comédies, porté par une nouvelle excellente partition de Mancini. Dès le générique le ton est donné: partout où on peut placer un gag, on le fera. Le film emprunte ainsi à tous les types de comique, le duo à la Laurel et Hardy, le visuel à la Chaplin ou Keaton, à Tex Avery, ou encore à Lubitsch une vision très amusée des rapports entre les hommes et les femmes. Le film parodie divers genre cinématographique: le film de sport, le western, le drame historique, le film de cape et d'épées... 2h30, voilà qui donne une idée de l'ambition d'Edwards, et de sa conception ambitieuse de la comédie. Après avoir vu le fim, on ne peut que lui donner raison: la comédie burlesque est des grands genres cinématographiques qui exploite au mieux les possibilités du septième art, avec son rythme, ses cadrages, ses acteurs, ses décors et sa musique d'H.Mancini...