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vinetodelveccio
68 abonnés
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4,0
Publiée le 17 avril 2013
Un film très réussi grâce à une énergie communicative et à une originalité rafraîchissante. Blake Edwards prend le parti de réaliser un film à sketches, un film de gags, totalement axé sur le burlesque de situation... et cela fonctionne magnifiquement. La mise en scène est très intéressante car elle juxtapose des plans, tels les vignettes d'une BD, ce qui colle parfaitement à l'esprit du film. On est là dans un délire pur où les acteurs se lâchent totalement. Jack Lemmon est irrésistible et délivre une prestation époustouflante de fraîcheur et de maîtrise. Peter Falk et Natalie Wood sont au diapason, Tony Curtis est quant à lui un peu enfermé dans son rôle de gentleman caricatural.... mais c'est le personnage qui veut ça. Tout cela donne un film à la légèreté parfaitement assumée, un film très drôle mais aussi attendrissant et maladroitement féministe.
Ce film des années 60 a gardé toute sa fraîcheur et toute sa saveur: si l'hommage à Laurel et Hardy est omniprésente dans ce film, les clins d'oeil sont nombreux à tous les genres cinématographiques: le film d'aventure, le cape et d'épée, le western...C'est une comédie désopilante du début à la fin que j'aime voir et revoir même si elle présente ici et là quelques petites longueurs compensées par des chutes hilarantes, avec des acteurs remarquables qu'étaient Nathalie Wood, Tony Curtis,Jack Lemmon ou encore Peter Falk. Du grand Blake Edward.
Cette comédie burlesque fleuve de Blake Edwards,sera l'initiatrice de la célèbre série animée,"les Fous du volant" avec Satanas et Diabolo. "La grande course autour du monde"(1965) ressemble à une aventure à la Jules Verne,mais son côté très enfantin la destine plutôt aux fans de Tex Avery,ou de Titi et Grosminet. Edwards pousse le curseur assez loin dans les gags visuels(la bataille de tartes,les voitures trafiquées...) au point de délaisser totalement la cohérence de cette compétition automobile. L'occasion est donnée de reformer le duo magique de "Certains l'aiment chaud",à savoir Tony Curtis,toujours élégant et séducteur,et Jack Lemmon,toujours aussi bouffonnesque et extraverti. Natalie Wood en journaliste féministe au charme ravageur,et Peter Falk en mécanicien benêt complètent cette excellente distribution. Si Edwards a le choc pour créer des décors luxuriants et pour jouer avec l'imagerie de certains pays(la Russie de Lénine, l'Amérique profonde,les monuments de Paris),surtout au moment de la Belle Epoque,son film est franchement harassant,trop de bêtises tuant la bêtise. Un divertissement très très vain,donc limité.
Blake Edwards, ce sont des chefs-d'oeuvres tels que la Panthère Rose, La Partie ... Mais pas celui-là. Trop enfantin, trop cartoonesque (c'est un fan de Tex Avery qu'il le dit!) et trop long !
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3,5
Publiée le 30 juillet 2012
Avant toute chose un casting fabuleux: Tony Curtis, Natalie Wood, Peter Falk, Jack Lemmon...sous la direction d'un certain Blake Edwards. "The Great Race" oppose pendant près de 2h30 une compètition automobile entre Curtis et Lemmon, le grand Leslie et l'affreux Fatalitas, s'affrontant dans une course d'anthologie avec à leurs côtè une belle journaliste incarnèe par Natalie Wood! Un film hommage qui retrouve toutes les mimiques du chat Sylvestre, pour un classique extravagant allant des batailles de tartes à la crème (avec un nombre impressionnant de tartes mises à la disposition du rèalisateur) à la parodie de "The Prisoner of Zenda", jusqu'aux sèquences de courses excellentes (les fanatiques de vieilles voitures seront aux anges) et aux images finales qui nous montrent la Tour Eiffel comme on ne l'a jamais vue! Et puis Edwards n'a t-il pas dèdiè son film à Laurel & Hardy ?
Tout le préambule de cette course autour du monde ne tourne qu'autour de parades désopilantes exécutées merveilleusement par une caricature de mode, le grand Leslie, contrecarré par des tentatives de remises à niveaux sans cesse avortées d'un hargneux destiné aux glissades perpétuelles.
Les deux camps sont un partenariat à la frontière d'une terre inconnue, celui qui réussit tout ne peut ressentir le désespoir continuel de l'échec du second et inversement.
La perfection et son inverse s'affrontent sur un terrain mêlant réussites et échecs cuisants répétitifs, le professeur Fatalitas adepte de la déroute à temps complet valorise ses prestations navrantes par de fantastiques casses gueules dignes du Guinness.
Cette méchanceté bête et simpliste corrigeant elle-même les outrances de son propre disciple stimule la tolérance et la sympathie acquise envers cet incorrigible petit bonhomme en noir dont les coups lui sont éternellement retournés par un éternel vent contraire, ses malchances en chapelet attise une compassion morale en puissance.
Fatalitas est d'une bétise presque délicieuse sur le marché de la gloire où les stéréotypes font scintiller les dents des plus beaux au soleil. Le noir contre le blanc ceci sur des milliers de kilomètres par tous les temps, désastres et incompétences à perte de vues sous une pluie de gags avec en prime une gigantesque bataille de tartes à la crème, hommage à deux autres adeptes de la gamelle perpétuelle, Laurel et Hardy.
Ce film extrêmement drôle de bout en bout est presque Kantien, il définie comme grandeur négative l'échec se débarrassant d'une antinomie pesante pour devenir par une certaine équivalence exécutoire l'égal mais inverse de la réussite. Fatalitas le prouve le nez dans le crottin par cette phrase :
« Voilà un exploit que le grand Leslie n'est pas près de réussir ».
Le bon et le méchant sont enfin réunis par la complémentarité d'un seul verbe « séduire » chacun avec leurs armes respectives qui finalement ne sont que le principe de l'univers, deux forces contradictoires mais complémentaires.
2h30 d'aventures et de rigolades servies par un quatuor d'acteurs exceptionnels, idéaux dans leurs rôles respectifs. Dans l'esprit, c'est très proche des cartoons, et c'est logique qu'une adaptation officieuse ait été créée.
Le must dans l'histoire des comédies du 20ème siecle. Un Jack Lemmon au sommet de son art et une pensée pour le regretté Peter Falk. Pour toute la famille !!!!!
Je n’arrive décidément pas à un être un fan du comique de Blake Edwards. « La grande course autour du monde » est une sorte de grosse parodie cartoonesque de la fiction d’aventure à la Jules Verne. On s’amuse beaucoup, comme des gamins, des machines abracadabrantes, des personnages fantaisistes de bande dessinée. Mais le moins que l’on puisse dire c ‘est qu’Edwards ne fait pas dans la légèreté. Certains gags sont formidablement réglés, mais ils sont souvent bien appuyés. Les ficelles et les figures habituelles de la comédie sont bien visibles (la répétition, les disputes récurrentes de couple, et même la bataille de pâtisserie…). On ressent des longueurs, on rit franchement par moment.
Incroyable film, hommage absolu à la grande époque du burlesque. Le casting est impressionnant, le scénario génial et audacieux et la réalisation est somptueuse. On regrettera juste un petit essoufflement dans la dernière partie.
Blake Edwards a fait mieux quand même, voilà mon constat après avoir vu ce film. Une comédie qui part dans tous les sens, qui est composée de gags plus ou moins réussis et qui fait penser par moments à Satanas et Diabolo. Le scénario est un peu léger, le rythme n'est pas soutenu et la jolie distribution ne parvient pas à gommer les petits défauts. A voir malgré tout!!
Dédié à Laurel et Hardy, "La Grande Course autour du monde" est un hommage vif et pétillant au cinéma burlesque et a sûrement inspiré le dessin animé "Les Fous du volant". Soignée sur le plan des décors et des costumes, cette comédie malgré sa durée parvient par le fait d'un scénario riche en rebondissements et en gags ainsi qu'en scènes d'actions à capter l'intêret jusqu'au bout. L'épisode qui semble sorti tout droit du "Prisonnier de Zenda" est particulièrement prenant. Côté interprétation, Tony Curtis est excellent dans le rôle du bellâtre gentleman et séducteur en toute situation, Jack Lemmon et Peter Falk (dont le duo n'est pas parfois sans rappeler Laurel et Hardy) sont géniaux en affreux de service. Quand à Natalie Wood (vraiment très sexy en dessous chics de l'époque), elle est irrésistible en journaliste suffragette et elle est prouve qu'elle était une aussi bonne actrice comique que dramatique (c'est dire) par ailleurs c'est souvent son personnage qui se montre le plus drôle. Ce film véritablement hilarant de bout en bout est un très agréable moment à passer. Du très bon Blake Edwards.
En général adepte du burlesque, suis très déçu par cette production de Blake Edwards. Excessivement longue, cette comédie perd totalement pied au 2/3 du film, mon ennui ayant pris le pas sur la curiosité de voir la suite.