L’histoire de cette jeune femme issue de la Bourgeoisie américaine qui vire dans le super glauque monde des chasseurs de prime est indiscutablement intéressante. L’inconvénient est que Tony Scott ne semble pas être seulement animé par le désir de nous faire partager son intérêt pour son sujet. Il semble surtout vouloir nous imposer sa fascination, voire sa servilité pour le personnage de Domino. De très nombreuses scènes interminables de longueur semblent n’avoir d’utilité que pour rabâcher la fascination de Dominette sur les autres personnages. Chose que le spectateur même abruti de sommeil ou torché de bière avait compris dès la première demi heure. Les lourds et longs tartinages de violence stylisée par des filtres, cadrages et plans super branchouï, la narration, certes complexe car chronologiquement inversée, mais archi déjà vue, tout cela montre que Scott a plus tenté une opération de tape à l’œil, doublée d’un auto plagia de son excellent « True Romance » plutôt qu’une opération véritablement créatrice et novatrice.
Un mélange vomitif de Tueurs Nés et de Guy Richtie, où l'on savoure les plans de plus de 5 secondes - gardez les épileptiques à la maison. Dans le "genre", Tony Scott avait fait bien mieux 12 ans auparavant avec True Romance.
Un film à la limite du réaliste, sans véritable scénario, nerveux, bizarre. Après, le casting est très bon, Keira Knightley intrigue dans un rôle à contre-emploi. Un film qui veut en mettre plein la vue et qui ne réussit pas franchement. Bilan mitigé...
Ma seule impression à la fin du film était: Bon générique... Assez osé, avec juste les prénoms des acteurs et l'hommage à la vrai Domino Harvey. Sinon, à part un gros mal de tête à cause de la façon de filmer de Tony Scott, rien. Le scénario n'est pas génial, les dialogues ne sont pas recherchés,... Par rapport aux acteurs, Christopher Walken et Lucy Liu se sont trompé de tournage ( je l'espère pour eux... ), Mickey Rourke et Edgard Ramirez sont fidèles à eux mêmes, c'est à dire plus que moyens... Quand à Keira Knightley ( que j'adore ), on va dire que c'est une erreur de jeunesse... Bref, un film à voir avec une bonne aspirine sous la main...
Tony Scott nous livre un film s'inspirant de la vie de Domino Harvey, ancienne mannequin reconvertie en chasseuse de primes à Los Angeles (et décédée peu après le tournage...). Malgré ce que suggère le titre et le début du long-métrage, "Domino" ne se centre finalement pas tant que ça sur ce personnage électrique, mais plutôt sur une intrigue mêlant mafia, casino, chasseurs de primes pourris, et autres embrouilles. Ce scénario n'est pas inintéressant (tant au niveau des idées que des rebondissements), et les acteurs sont plutôt convaincants. Cependant le gros problème du film est sa forme. Spécialiste des films clipesques, Tony Scott pousse ici son style jusqu'à son paroxysme, avec des images criardes, des plans dans tous les sens, et un montage complètement épileptique qui donne rapidement mal au crâne. Malgré son scénario sympatoche, "Domino" tient plus du trip sous acide que du thriller d'action.
Trop brouillon, sur une personnage pas si intéressant que cela, ce film de Tony Scott déçoit. On connait le style visuel de Tony Scott mais en général cela donne un certain rythme à ses films. Dans cette forme de biopic, il semble que ça brouille les cartes plus que ça ne donne une identité au film, en faisant un film très médiocre et qu'on a pas envie de finir de regarder.
Un Tony Scott qui cumule tous les tics qu'on lui reproche jusqu'à l'overdose! Le film a beau revendiquer sa coolitude à grand renfort de ralentis et autres fast cutting, c'est franchement fatigant et quasi caricatural! Scott nous propose une sorte de "Tueurs nés" emphatique et superficiel qui se croit nettement plus malin qu'il n'est vraiment. En prime, la photo est presque aussi épuisante que le montage! Vaut pour une Keira Knightley badass et sexy et le toujours charismatique Mickey Rourke, qui méritaient mieux que ça!
Une super histoire mais un scénario fouilli...je cherche plus...c'est du Richard Kelly ! La photographie est brute comme son personnage principale donc c'est pas ça qui gêne. C'est plutôt cette façon de remettre en replay ou ch'ai pas quoi certaines prises de vue et ça pendant tout le film ! C'est le style Tony Scott mais il est particulièrement accentué dans ce film. C'est insupportable, ça donne mal au crâne et je ne suivais ni ne comprenais plus rien ! Du gâchis !