Domino fait partie de ces films qui font forte impression lorsque l'on regarde la bande annonce. On se dit quel style visuel, que de rythme, que d'actions, voilà un film qui en jette. Et c'est vrai que çà en jette. Ca en jette beaucoup même, beaucoup trop. Ca fais mal aux yeux tellement çà en jette. Au bout d'une heure, c'est la nausée. Domino, c'est à priori une histoire inspirée de faits réels (ce genre de remarque prête à sourire, même Poséidon et Harry Potter sont inspirés de faits réels) qui se déroule dans un univers complètement surréaliste. Jusqu'ici, j'avais eu pas mal d'occasions de me lamenter sur la beauf-attitude nombriliste de Los Angeles (cf Fast & Furious, Bad Boys, Miami Vice, ...) mais bizarrement je m'attendais pas à çà de la part de ce film. Et pourtant, on reprend toujours les mêmes ingrédients, des armes, des filles superbes, des gangsters, des voitures de Jacky, des infractions au code civil,... Ajouté à cela une réalisation type vidéo clip bien trash et on obtient... pas grand chose. C'est pas marrant, c'est pas sérieux, c'est pas choquant, c'est tout simplement vide. Une étoile parce que je pense qu'il est possible de faire pire et parceque çà nous donne une image différente de Keira. 3 étoiles manquantes, pour le scénario affligeant, pour la réalisation "plein les yeux", parce que j'en sait pas beaucoup plus qu'avant sur le métier de chasseur de prime, parce que je crois que ce film est sponsorisé par l'industrie du tabac, pour la scène du curé en plein désert, pour le sentimentalisme à 3 pétrodollars, pour le camion trop moche, pour les deux paumés sortis de Beverley Hill, pour la caricature d'Afghan parce que çà ressemble à du mauvais Tarantino. A regardez avec vos amis (si vous n'aimez pas vos amis), votre belle mère ou votre sangsue de voisin. Bon courage.