L'intiative de ce film revient au producteur Alain Terzian qui a accepté une idée de Florence Quentin et l'a engagée pour écrire le scénario de Je Reste!. Il a ensuite été mis en contact avec la réalisatrice Diane Kurys par l'agent artistique Dominique Besnehard.
C'est la première fois que Diane Kurys réalise un film dont elle n'a pas écrit le scénario. Elle a cependant retouché la fin de l'histoire de Florence Quentin. Diane Kurys dit à ce sujet : "le plus troublant c'est que je me suis sentie beaucoup plus libre que si j'avais écrit le scénario. Peut-être parce que je me suis retrouvée à la place du premier spectateur." Une occasion également pour elle de renouer avec la comédie, un genre qu'elle n'avait plus exploré depuis La Baule-les-Pins (1989).
Diane Kurys a quelque peu changé ses manières de faire en laissant plus de place qu'à son habitude à l'improvistion : "Sur ce film, et c'est tout à fait nouveau pour moi, j'ai laissé une grande place à l'improvisation. Je pense que j'irai de plus en plus vers cette possibilité de ne pas figer les choses, d'être disponible, prête à capter ce que proposent des comédiens en liberté. Cette faculté d'adaptation qu'on demande aux acteurs et aux techniciens, il faut l'avoir soi-même."
Sophie Marceau souhaite que son personnage inspire un sentiment de liberté aux femmes : "Il est surprenant de voir combient de femmes en apparence intelligentes, spirituelles, indépendantes dans la semaine, n'existent plus dès que leur mari rentre à la maison. Elles s'effacent complètement . C'est peut-être un peu moins fréquent dans les nouvelles générations. Mais l'égalité homme/femme n'existe pas encore."
Le tournage a duré dix semaines et s'est déroulé à Paris, en région parisienne, à Blonville (Normandie) et au col d'Eze (Côte d'Azur).
C'est ici la seconde fois que Sophie Marceau et Vincent Perez forment un couple à l'écran après Fanfan d'Alexandre Jardin (1993).