Derniers Avis : L'esquive - Page 20

Joli film, acteurs excellents. Mais histoire un peu monotone à mon goût.

Non, vraiment, j'ai pas saisi. J'ai pas saisi qu'est ce qu'on pouvait trouver de si magnifique à 1h 57min d'engueulades entre jeunes weshs qui ne jouent pas mais reproduisent à l'écran surement ce qu'ils sont dans la vie avec un vocabulaire plus que limité, et le tout filmé par un amateur qui a cru écrire un sénario (il s'est trompé, il a oublié d'inclure une histoire)

La banlieue, jungle urbaine où la loi du plus fort règne en maître absolu, devient sous la plume électrique et devant la caméra liquoreuse d'Abdellatif Kechiche, un théâtre de rêves et d'espoir, de comédies et de drames, où l'amour n'est plus un péché, même si les mots qui l'accompagnent pour l'exprimer sont durs de recherche. Dans la banlieue d'Abdel, on n'épargne pas le langage argotique virulent et l'impulsivité de personnages en crêpage de chignons interminable, qui ne cesse de bifurquer dans toutes les dimensions possibles jusqu'à à en avoir la gorge archi-sèche, mais on ne voit pas de prof' monter sur le bureau pour se faire comprendre. "L'esquive" montre qu'on peut raconter une histoire d'amour dans une banlieue tout en restant fidèle à l'environnement emprunté, sans virer à un aucun moment comme les paroles d'un rap pessimiste (bande sonore très discrète) ou sonner comme un reportage bidon de "Droit de savoir" (ici, pas de journalistes qui se font taper dessus). Dominé par la jeune et jolie Sara Forestier, le casting de jeunes recrues prometteuses bien fraîches, stimulées par cette grande découverte du cinéma et emportées par la fougue de leurs personnages et leurs dialogues bien répartis, répliqués comme des mitraillettes. Créatif, plein d'énergie, perpétuellement en alerte, vite-fait-très-bien-fait et malin comme pas deux, le deuxième film de Kechiche est une affaire de collection inattendue. Précieux.

par quoi commencer?? il y a tellement de choses a dire et en 2000 caractéres ca m'etonnerai que ca tienne mais bon on va essayer! j'ai vu les césars, je me suis dis s'il a battu les choristes, podium, un long dimanche etc... il doit vraiment être excellent! alors avec ma grande curiosité je l'ai enregistré sur canal+ eh bas niet! quedal! nada!!! film excellent? my ass, ouais! au bout de 10 minutes j'avais envie de changer de chaine. il n'y a rien de bien dans ce film!! le scénario est inexistant (pourtant cesar du meilleur scénario!! on y croit pas!!), les acteurs incompétants (cesar du meilleur espoir féminin pour sarah forest. qui m'a horripilé pendant tout le film, je peux même plus la voir en photo!!), le réalisme? ca m'étonnerait que la réalité soit comme ca, et le pire du pire: les dialogues! pas une discussion sans vulgarité, sans nique ta mére, va te faire enculer, j'en passe et des meilleures : une de mes copine me traite de salope ou de pute, je lui fais la tête au carré et bah non chez eux c'est normal. aucun respect de rien ce film. le jury a du prendre le premier film qui se présentait sans le regarder

Bon film très réaliste, émouvant sur l'amour, et pas seulement sur l'amour dans les banlieues... Oui ya l'atmosphère "ouesh ouesh", les petits clichés pas vraiment utiles, mais le film nous transmet la tristesse, la gaité, l'enthousiasme des personnages. Les acteurs sont criant de naturel, surement parce qu'ils jouent un peu leur propre rôle. Voilà c'est un film à voir, c'est à la fois léger et très conscient.

Quelle déception pour un film qui a tant suscité l'admiration des critiques ! Malgré la bonne cause plaidée par Abdellatif Kechiche, "L'Esquive" est loin de mériter son quasi-monopole des Césars. Le film cherche à montrer que les jeunes des cités ont beau être montrés du doigt comme la vermine de la société, ils ne regorgent pas moins d'émotions et d'amour. Très beau message, il est vrai. Cependant, si Kechiche a pour but initial de fustiger les préjugés, c'est tout le contraire qui ressort d'un film bourré de clichés. "L'Esquive" est parfois presque caricatural alors qu'il tente de se faire passer pour un documentaire. Une seule scène est une vraie réussite : la séquence avec les flics, très émouvante. Les acteurs sentent la caricature du début à la fin, à l'exception peut-être de l'acteur principal ( en même temps, il ne parle que rarement...). Vraiment étrange que le film ait été aussi flatté. Serait-on en quête de bonne conscience ?

Le réalisateur Abdellatif Kechiche tourne sa caméra vers ces jeunes des cités tant décriées et y pose un regard humain. Oui, ils parlent tous beur même quand aucun de leur ancêtre n'a vécu de l'autre côté de la Méditerranée. Non, leur quotidien n'est pas fait que de violence. Comme tous les autres, ils se rassemblent, ils se parlent, ils s'aiment, ils évitent les ennuis autant que possible. Comme tous les autres, ils vont à l'école ; ils étudient Marivaux. Un Marivaux parfaitement incongru dans leur bouche, comme un intrus. Et pourtant, ces « Jeux de l'amour et du hasard » racontent-ils autre chose que leur quotidien ? Où est le hasard dans l'amour quand les pauvres tombent amoureux des pauvres ? Les pauvres se reconnaissent, ils se sentent, ils se trouvent, même quand ils se déguisent. Parce qu'on n'échappe pas à sa condition sociale.

Marivaux est ce lien entre hier et aujourd'hui, si proche, si loin, un lien si difficile à nouer. Le prétexte pour Abdellatif Kechiche pour nous raconter une histoire d'amour moderne dans les cités. Un récit tenu dans sa structure comme rarement en France, avec en fil rouge ces multiples variations sur le thème de l'esquive. Le tout, servi par une mise en scène simple et efficace. Et tendre. Chapeau bas.

J'ai eu du mal les 15 premières minutes car les dialogues partent dans tous les sens et sont parfois inaudibles, ou en tout cas incompréhensibles pour moi. Toutefois je me suis pris à l'histoire, magnifiquement interprétée, avec selon moi une mention toute partuculière pour la prof de français que j'ai trouvé exceptionnelle et évidemment pour les 2 acteurs principaux. Certaines scènes sont étonnantes et empreintes d'un tel réalisme qu'on pourrait jurer qu'il y a eu une part non négligeable d'improvisation au niveau des dialogues.... un très bon film .. que je n'aurai jamais regardé s'il n'avait pas été primé aux césars.

Bon certes ce film ne méritait pas ses césars, certes la presse l'a bien trop gratifié (intellos de gauche quand tu nous tiens ;-)) mais il n'en reste pas moins une oeuvre plutôt sincère, servi par des acteurs dans leur pur élément (l'improvisation a été apparement très forte). C'est vrai que le début du film est un peu décourageant avec ce langage de cité assez déroutant si on en maîtrise pas le moindre code. Mais le réalisateur ne pouvait pas se subtistuer à ce language sinon le film perdait toute sa crédibilité. Ensuite on se laisse prendre par ses jeunes finalement comme tout le monde. Bref, l'esquive est un portrait assez réaliste de l'univers, des codes des cités, mais qui en évite plutôt astucieusement la diabolisation. J'ai passé un bon moment même si je comprend que certaines personnes aient pu zapper des les premières scènes tant ce langage de banlieu est parfois indigeste.

Réaliste, parfait dans sa substance, mais beaucoup trop dur à regarder. Ces jeunes filles sont de vraies têtes à claques, on n'en peut plus de les voir se disputer pour rien, ça donne mal à la tête...

4 césars pour ce film... Et bien je ne sais pas ce qu'avait fumé "la profession" avant ce film mais 4 c'est beaucoup trop. Le césar de la meilleure actrice pour Sara Forrestier n'est pas contestable (grace à elle je mets une étoile à ce film) mais pour le reste, je suis perplexe. Mal tourné (ok c'est du d.v mais quand même on a vu mieux) ce film, si il en est un, est aussi un documentaire car il est traité comme tel. L'histoire n'est pas extraordinnaire, de plus aucune musique n'accompagne le film... Si c'est ça du cinéma et ben je reste déçu car il ne possède pas, pour moi, les qualités nécessaire pour le considérer comme chef-d'oeuvre. Dans le même style préférez "La Haine" de Kassovitz beaucoup plus percutant et original.

Si je ne suis pas allé le voir à sa sortie c'est parcequ'il n'est pas resté assez lontemps à l'affiche ; et vu le prix des places, nous ne pouvons pas voir tous les films que l'on souhaiterait. Ce soir je l'ai vu dans ce super ciné du 17e à Paris le "cinéma des cinéastes". Film proche du documentaire, émouvant et profond . Entendre le language et la façon dont s'expriment certains jeunes d'aujourd'hui est une expérience sociologique forte. La scène avec les flics malheureusement très réaliste. Bien sûr que la police peut contrôler des jeunes dans une voiture, mais en aucun cas les flics doivent être agressifs et pousser les jeunes à la rébellion...
Film à voir, on peut aimer ce type de film et d'autres films comme "Aviator". Le plaisir et l'émotion sont différents, voilà tout.

J'ai voulu voir ce film du fait de son succés aux Césars et j'ai été bien décu! En effet, ce film a soit disant une vision positive de la cité mais je ne vois pa où!! Dans chaque phrase on entend des "nique ta mère", les préocupations des personnages sont certes de leurs âges mais prennent trop d'ampleur dans leur actions! Lydia manque de se faire étrangler juste pour une histoire d'amour qui ne la concerne même pas! Certe Sara Forestier peut prétendre à une carrière mais les autres non surtout le personnage principal qui est trop mou tout au long du film!! Vraiment décue!

Quelle déception! César du meilleur film? belle escroquerie! Le film est relativement plat, le scénario tient en 2 lignes. Certes, quelques acteurs sont bons (Sara Forestier en tête) mais pour d'autres, on voit bien que ce sont des amateurs...
J'ai fini par avoir mal à la tête de cette succession de chamailleries à la sauce "ta mère la pute" et "j'te le jure sur le coran de la mecque!". Deux heures d'insultes à la suite, dites avec une extraordinaire violence...
Et que fait planté en plein milieu un passage de 5min sur l'intervention d'une patrouille de flics? C'est pas cliché ça?
En conclusion, Adjani, je ne te remercie pas!!!

Film génial, très marrant, et en même temps assez émouvant.