Derniers Avis : L'esquive - Page 21

Voilà bien un film qui détonne dans la production française actuelle... enfin de l'air frais ! Depuis Le Thé au Harem D'Archimède on avait pas vu film plus juste sur la banlieue. Mais bien au-delà, c'est toute une nouvelle génération, la jeunesse actuelle, et comment elle façonne un nouveau français qui est mis en exergue au travers de Marivaux avec force humour et intelligence. Face à une telle qualité d'écriture et d'interprétation je regrette toutefois que A. Kechiche soit si systématique dans sa réalisation : je montre toujours celui/celle qui parle, et en plan rapproché (donc moults champs/contre-champs classiques) et je situe en large. Reste que cette proximité crée une vraie tension qui trouve son point d'orgue lors d'une scène d'interpellation terrifiante.

Canal plus nous a offert l'opportunité de voir le film de toutes les récompenses. La déception est forte, car même si le film ne tombe pas dans le piège du mauvais film sur la banlieue, il souffre d'une réalisation déplorable. Filmé maladroitement à la manière d'un documentaire, je suppose qu'il s'agit d'un effet de style, la réalisation est digne de n'importe quelle amateur avec sa caméra dv. L'interprétation n'a rien d'extraordinaire, et devient très rapidement insupportable. Je comprends difficilement toutes ces récompenses, même s'il faut que le cinéma indépendant puisse s'exprimer et surtout exister. Si vous voulez voir un film qui traîte de la banlieue avec brio, revisionnez la Haine de Mathieu Kassovitz, ça c'est un film digne des césars.

J'ai adoré ce film grace au jeux des acteurs qui est tout simplement extraordinaire surtout celui de Sara Forestier.

excellent! ce film nous bouleverse ! Moi qui ne suis pas friand de ces films, je dois dire que je suis étonné... voila!

Pourquoi as t-on encensé ce film? Pour faire plaisir à une jeunesse délabré des banlieues. Moi fille de banlieue j'ai plutôt été horrifié par ce film, justesse? Tu parles! C'est comme tout ces films sur la cité et ses habitants, bourrés de préjugés, même latente. Language abominable (pardon mais on ne cause pas tous comme des bennes à ordures) et une fin ahurissante. Enfin j'ai véritablement regretté la projection, si c'est avec ça que l'on veut changer le regard sur la banlieue, je dirais que c'est loin d'être gagné. C'est pire...

Je trouve ce film absolument sublime, racontant la vie dificile des cité avec une telle poésie, que l'on se sent heureux et triste à le fois, parce que les choses ne se passent pas comme prévu, et ça passe du mauvais au pire (pour les personnages, je veux dire). Sinon, je recommande ce film à tout le monde, même les racailles.

Genial . En revanche je suis outré par les critiques negatives qui critiquent non pas le film mais le langage des cités et les gamins de banlieue comme si on ne devait pas parler deux! Quel racisme! Bcp reprochent la camera à l'epaule, le langage rapide et verlan, les couleurs pas belles...Mais OH!! justement c'est un film réaliste on va pas faire dans la dentelle pour edulcorer la réalité! Cest le grand mérite de ce film que de sattarder sur le quotidien de la banlieue sans tomber dans le coté racoleur: ici on sattache aux mots, a la diffculté de sexprimer , à la difficulté de dire les choses , de la pression sociale , du groupe sur soi! Cest un formidable récit qui depeint tres bien la solitude et lenergie de ces jeunes constamment épié par les autres et qui jouent des roles violents pour se faire respecter. BRAVO!!!

Les Césars sont tombés sur la tête. Consacrer une telle nullité ne peut être que le fait d'une bande d'allumés qui se croient très tendance d'encenser la banlieue quand on vit dans le 16° à Paris ou à Neuilly. L'idée en soi ne serait pas mauvaise, le film si... Dans cette litanie d'argot pour faire bien "zone", pas le moindre embryon de scénario, dans la mise en scène pas un trait de qualité qui appelle un César. Les acteurs, mise à part, et en encore, Sarah Forestier, jouent mal et paraissent mal dans leur peau. On s'ennuie devant tant de banalités et de scènes téléphonées, tournées dans des banlieues passées à la Javel et à l'antiseptique, rien de vrai, décor idyllique d'une réalité faussée et bien sûr pour faire plaisir : une descente de flics, musclée (ben voyons ! ). Un seul cri : Au Secours.

Il est vraiment plaisant de voir des films remplis de bonne volonté et presque sans budget.
L'histoire est simple, la réalisation est très originale, même si parfois il y a des longueurs ou des scènes inutiles; mais l' implication des acteurs et leur grand sens de l'humour nous font passer un agréable moment et nous obligent à oublier les préjugés, les stéréotypes et les clichés que l'on se fait sur la banlieue.

L'Esquive a pour unique défaut d'être par trop réaliste. En jouant la carte du langage des banlieues défavorisées, il rebute sans doute une bonne partie des spectateurs. Mais pouvait-il en être autrement? Devait-il en être autrement? Certainement pas. Car toute la force du film réside dans cette justesse de chaque détail, des personnages aux dialogues, en passant par les situations. D'autant plus qu'avec un peu d'attention et beaucoup d'ouverture d'esprit, tout un chacun est capable de saisir le sens des expressions fortement imagées employées par les acteurs-personnages. Mais l'Esquive n'est pas qu'un film-documentaire, qui se serait contenté de retranscire crûment une situation d'urgence. Non, l'Esquive est un film habilement scénarisé, et sans doute l'une des plus belles mises en abîme que le cinéma ait jamais produit depuis ces 10 dernières années. Récit d'une romance troublée par les turpitudes du quotidien et de la vie (qui ne sont pas toutes l'apanage des banlieues difficiles ; loin de là), l'Esquive nous fait passer du rire (amusé ou attendri) aux larmes (de révolte ou de compassion) sans crier gard, et aurait tout aussi bien pu s'appeler l'Amour (vu qu'il est de bon ton de le comparer au très grand la Haine). L'Esquive est ce que le cinéma d'auteur français devrait être : émouvant, réfléchi, mais accessible. Une perle, que dis-je ! un chef d'oeuvre...

Joli film, acteurs excellents. Mais histoire un peu monotone à mon goût.

Non, vraiment, j'ai pas saisi. J'ai pas saisi qu'est ce qu'on pouvait trouver de si magnifique à 1h 57min d'engueulades entre jeunes weshs qui ne jouent pas mais reproduisent à l'écran surement ce qu'ils sont dans la vie avec un vocabulaire plus que limité, et le tout filmé par un amateur qui a cru écrire un sénario (il s'est trompé, il a oublié d'inclure une histoire)

La banlieue, jungle urbaine où la loi du plus fort règne en maître absolu, devient sous la plume électrique et devant la caméra liquoreuse d'Abdellatif Kechiche, un théâtre de rêves et d'espoir, de comédies et de drames, où l'amour n'est plus un péché, même si les mots qui l'accompagnent pour l'exprimer sont durs de recherche. Dans la banlieue d'Abdel, on n'épargne pas le langage argotique virulent et l'impulsivité de personnages en crêpage de chignons interminable, qui ne cesse de bifurquer dans toutes les dimensions possibles jusqu'à à en avoir la gorge archi-sèche, mais on ne voit pas de prof' monter sur le bureau pour se faire comprendre. "L'esquive" montre qu'on peut raconter une histoire d'amour dans une banlieue tout en restant fidèle à l'environnement emprunté, sans virer à un aucun moment comme les paroles d'un rap pessimiste (bande sonore très discrète) ou sonner comme un reportage bidon de "Droit de savoir" (ici, pas de journalistes qui se font taper dessus). Dominé par la jeune et jolie Sara Forestier, le casting de jeunes recrues prometteuses bien fraîches, stimulées par cette grande découverte du cinéma et emportées par la fougue de leurs personnages et leurs dialogues bien répartis, répliqués comme des mitraillettes. Créatif, plein d'énergie, perpétuellement en alerte, vite-fait-très-bien-fait et malin comme pas deux, le deuxième film de Kechiche est une affaire de collection inattendue. Précieux.

par quoi commencer?? il y a tellement de choses a dire et en 2000 caractéres ca m'etonnerai que ca tienne mais bon on va essayer! j'ai vu les césars, je me suis dis s'il a battu les choristes, podium, un long dimanche etc... il doit vraiment être excellent! alors avec ma grande curiosité je l'ai enregistré sur canal+ eh bas niet! quedal! nada!!! film excellent? my ass, ouais! au bout de 10 minutes j'avais envie de changer de chaine. il n'y a rien de bien dans ce film!! le scénario est inexistant (pourtant cesar du meilleur scénario!! on y croit pas!!), les acteurs incompétants (cesar du meilleur espoir féminin pour sarah forest. qui m'a horripilé pendant tout le film, je peux même plus la voir en photo!!), le réalisme? ca m'étonnerait que la réalité soit comme ca, et le pire du pire: les dialogues! pas une discussion sans vulgarité, sans nique ta mére, va te faire enculer, j'en passe et des meilleures : une de mes copine me traite de salope ou de pute, je lui fais la tête au carré et bah non chez eux c'est normal. aucun respect de rien ce film. le jury a du prendre le premier film qui se présentait sans le regarder

Bon film très réaliste, émouvant sur l'amour, et pas seulement sur l'amour dans les banlieues... Oui ya l'atmosphère "ouesh ouesh", les petits clichés pas vraiment utiles, mais le film nous transmet la tristesse, la gaité, l'enthousiasme des personnages. Les acteurs sont criant de naturel, surement parce qu'ils jouent un peu leur propre rôle. Voilà c'est un film à voir, c'est à la fois léger et très conscient.