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Balor69
20 critiques
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4,0
Publiée le 8 juin 2024
Une bonne petite comédie française des années 60 comme ont les aiment, le duo fernandel/Gabin est un régal !! La préparation du mariage et l'accueil de la famille Malouin par la famille Lartigue vaut son pesant d'or. Malheureusement Marie rencontre un de ses ex dans la boîte de nuit et Antoine jaloux comme un tigre se bat avec lui,ce qui met en colère Marie. Le lendemain le malaise prend de l'ampleur et les pères respectifs s'en mêlent le père Malouin est même prêt à décrocher une droite à Lartigue mais l'arrivée des mères calme l'ardeur de Malouin. Le retour sur Paris et le départ à Luc sur Mer de la mere et des 2 filles (Sophie et Florence) permette à Malouin de raisonner sa fille Marie, mais elle ne l'entend pas de cette oreille. Finalement elle rejoint Antoine dans un hôtel et Adolphe Lartigue vas partager la Langouste avec Malouin.
Cette comédie familiale de Gilles Grangier n'a de motivation et d'intérêt que de réunir Jean Gabin et Fernandel dans une opposition de style obligée et sans surprise, l'un en père tranquille un peu bourru, l'autre en méridional volubile, comme il se doit. Le courant passera-t-il entre ces deux pères de famille dont les enfants viennent de programmer leur mariage? Le sujet n'est pas sans originalité et la rencontre entre les deux monstres sacrés est plutôt sympathique et pittoresque (plus réussie en tout cas que la réunion l'année précédente, par le même Grangier, de Bourvil et Fernandel dans "La cuisine au beurre"). Avec une mention à Fernandel, sans doute plus créatif que Gabin, toujours minimaliste. Grangier met en scène leur personnage dans une relation d'abord courtoise puis tendue, spoiler: enfin interrompue après que leurs rejetons futurs mariés se sont disputés.
Cette brouille entame un peu le ton de la comédie mais c'est un élément scénaristique superficiel, à l'image d'un film ni très inventif ni ambitieux. Dessinant deux caractères typés, Grangier ne dépasse pas le stade de l'ébauche, laissant faire leur petit numéro à ses duettistes, une prestation qui manque de saveur et d'une vraie fantaisie.
En 1964 un duo rare dans ces années Gabin et Fernandel, un contraste entre le sud et Paris, le nord. Une comédie familiale où il est question du mariage de l'une des 3 filles de Gabin avec l'un des 4 fils de Fernandel. Un jeu pour les deux acteurs, l'exubérance de Fernandel et l'aplomb de Gabin assez intéressant dans ce contexte familial. L'âge ingrat est-ce celui des jeunes qui se disputent ou davantage celui des deux pères qui cherchent à s'apprivoiser mais finissent aussi par se disputer. Le prétexte est facile et peu au goût du jour de ces années mais il permet d'avoir au moins ce film avec ce duo. J'ai trouvé la fin trop rapide et c'est peut être ce qui manque à ce film en lui donnant un air non pas inachevé mais timoré, simpliste et banal.
Les deux géants du cinéma populaire ont passé 60 ans et produisent le film, la sauce ne prend pas. On s'ennuie. La faute à un scénario bancal et un Gabin engoncé (ah le pyjama d'hiver rayé!!) Celui-ci retrouvera toute sa verve dans La Horse ou Le Pacha. Je mets trois étoiles quand même, pour la dimension sociologique. Tourné en fin d'été 1964 à La Seyne sur Mer, on mesure le chemin parcouru (à commencer par l'ouverture de l'autoroute A7 se substituant à la fameuse N7) Nostalgie quand tu nous tiens!.
Un grand rôle pour Marie Dubois et Franck Fernandel, encadrés par deux monuments du cinéma français, pour cette comédie dramatique plutôt poussive tournée à St-Mandrier, à la plage des Sablettes et La Seyne dans le Var.
« L’âge ingrat » est l’avant-dernier des douze films que Jean Gabin tourna avec Gilles Grangier. S’il demeure sympathique, il s’agit sans aucun doute du moins bon de la série. Il convient d'en resituer le contexte. Depuis « Mélodie en sous-sol » (1963) d’Henri Verneuil, Gabin est en brouille passagère avec Michel Audiard et il vient tout juste de créer la GAFER avec son ami Fernandel, une société de production censée apporter une plus grande autonomie aux deux acteurs qui pourtant n’en manquent déjà pas. Pour inaugurer cette création, rien de plus engageant à leurs yeux que d’apparaître ensemble au générique. Gilles Grangier qui vient d’engranger un énorme succès avec Fernandel pour « La Cuisine au beurre », s’impose comme une évidence. L’opposition dans le film entre Bourvil le Normand et Fernandel le Marseillais sur fond de rivalité culinaire qui avait fortement amusé les spectateurs semble pouvoir être déclinée avec Gabin le bourru en lieu et place du lunaire Bourvil. C’est Pascal Jardin qui se charge du scénario épaulé par Claude Sautet. Pour ne pas se répéter, il est décidé de donner une place prépondérante à Marie Dubois et Franck Fernandel qui campent leurs enfants respectifs, décidant de convoler en justes noces. Le scénario tente de jouer sur l’opposition entre les générations augmentée de celle entre les tropismes régionaux. L’ensemble n’a pas vraiment convaincu, les rapports familiaux décrits à quatre ans de mai 1968 et en pleine « Beatlemania », semblant déjà à l’époque un peu convenus. Les deux pères joués par Jean Gabin et Fernandel, au-delà de l’exagération voulue pour ancrer le film dans une humeur bon enfant, sont pourtant parfaitement en phase avec ce qu'étaient encore les rapports au sein des familles au début des années 1960, la révolution des mœurs n’étant encore qu’en gestation Sans doute face à la vague qui montait, le public n’a pas voulu se reconnaître dans ce portrait un peu caricatural. Aujourd’hui, le film acquiert donc une valeur de témoignage, montrant le poids encore très fort de l’autorité paternelle qui était sans conteste bien trop pesante. Depuis les choses ont heureusement changé mais la cohésion familiale n’y a pas obligatoirement retrouvé totalement son compte. Jean Gabin et Fernandel par exemple, expriment clairement leur amour pour leurs enfants ce qui relativise quelque peu les reproches incessants faits aujourd’hui aux mâles dits « alpha » mais aussi pères dominants, eux-mêmes produits d’une éducation reçue leur faisant devenus adultes, abuser d’une autorité qui à bien des égards leur semblait confortable. Pourtant, nombre d’entre eux en toute bonne foi faisaient de leur mieux. Éternel conflit des générations qui ne fera sans doute que s’amplifier avec la vitesse de progression exponentielle des technologies. N’oublions que majoritairement chaque individu est le produit de son époque. Un film certes moyennement convaincant mais qui ne mérite pas non plus l’opprobre.
Premier film produit par Gafer (société de production fondée par Jean Gabin et Fernandel), L’Âge ingrat est un pur film commercial dans le style du cinéma de Qualité française tant décrié par la Nouvelle Vague et surtout François Truffaut. Gilles Grangier n’est effectivement pas un grand cinéaste mais un solide technicien et les deux stars du film (Gabin et Fernandel pour leur troisième et dernière réunion sur le grand écran) sont deux figures de poids du cinéma français. Le résultat est inévitablement agréable et assez amusant mais peu marquant. L’Âge ingrat est donc une comédie aussi sympathique qu’oubliable comme le cinéma français en produisait en série à l’époque.
La rencontre de ces 2 monstres du cinéma permet un bel échange de prestation, mais l'intérêt de ce film s'arrête là. En effet, le scénario est creux, simpliste et n'est sauvé que par le temps relativement court, sinon on finirait rapidement par se lasser. Je pense que ce scénario n'a été créé que pour permettre la rencontre de Gabin Fernandel, mais sans chercher à en diminuer l'un par rapport à l'autre. Dommage, cela en devient insipide. A voir pour les cinéphiles, fans de ces 2 monstres et aussi pour le beau témoignage du décor des années 60.
Comédie simple, mais le jeu des acteurs Gabin et Fernandel est superbe, on sent qu'ils se connaissent et sont amis. Gilles Grangier a offert au public bien de bons films, qui ont avec succès cartonnès au box-office... Si vous tombez dessus, regardez-le...c'est un plaisir !!!
Ce n'est pas une histoire crépitante, mais le film reste sympas. Le parisien Jean Gabin descend à Marseille rendre visite à Fernandel. Les deux pères des deux futurs mariés. Il y a de bonnes scènes hilarantes. Jean Gabin remet en place plusieurs gars du sud. Après c'est au tour de Fernandel de monter à Paris. C'est un film sympathique mais il manque néanmoins une substance afin de rendre le film plus intéressant.
Ça commence par une belle bouffonade avec cette histoire de bouchons de pédalo mais c’est vraiment très sympathique, vraiment spirituel aussi avec des dialogues excellents et surtout très plaisant de voir les deux monstres sacrés ensemble. "Je préfère que ce soit le jerican qui transpire plutôt que moi sur une départementale "
Un grand classique qui réunit deux monstres du cinéma français, Fernandel & Gabin. Avec la tellement belle et regrettée Marie Dubois. Un film agréable, qui fait plaisir à revoir.
Une comédie familiale rafraichissante de 1964 réalisé par le cinéaste Gilles Grangier !! Ultime collaboration de deux monstres sacrés du cinéma Français Jean Gabin et Fernandel qui finiront par ètre bons amis à la vie, c'est un peu l'inverse de leurs personnages qu'ils incarnent, a savoir les pères de deux jeunes adultes sur le point de se marier, les parents de la fille sont invités dans le Sud de la France pour séjourner chez les parents de leur futur beau-fils qui travaillent à leurs comptes sur des pédalos au bord d'une plage. Le paternel de l'une subit l'envahissement du beau-père de l'autre mais comme le titre l'indique, "L'age ingrat", va concerner leurs enfants qui se disputent lors d'une soirée ce qui ne va pas faciliter les choses dans la famille. J'ai beaucoup aimé ce long métrage qui m'a fait beaucoup rire. Gilles Grangier signe un film très drole et un peu dramatique mais c'est le premier cité qui l'emporte, on retrouve la chaleur du Sud de la France dans l'atmosphère du récit entre l'accent et les bistrots. Puis il y a deux grands comédiens qui imposent leurs personnages de pères avec talents entre Jean Gabin et Fernandel. Le fils de ce dernier, Franck Fernandel, joue dans le films aussi.
Le terme de film familial est d'ordinaire utilisé du point de vue du public. Dans le cas de L'Âge ingrat, Grangier participe à faire du cinéma français un des plus riches au monde (en-dessous du podium tout de même) en mettant Fernandel et son fils dans leurs propres rôles familiaux ! Un résultat mystérieux et complet avec en prime des incursions plutôt réussies de Gabin dans la comédie bien qu'il ne sache visiblement pas toujours quoi en faire. Peut-être le sens moral de l'oeuvre était-il aussi un peu trop aiguisé ?...