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Un visiteur
1,0
Publiée le 27 janvier 2017
Comme trop souvent hélas, lorsqu'on a deux têtes d'affiche et un projet mal fichu, on se retrouve avec un film bancal. Il faut dire qu'ici, le scénario est inexistant et que nos deux monstres sacrés du cinéma français se bornent à meubler avec le minimum syndical pendant 90 minutes qui en paraîssent 150. Il n'y a pas la moindre confrontation entre les tempéraments si opposés de Gabin et Fernandel, il n'y a que l'ennui ! Gilles Grangier pourtant l'auteur de quelques classiques des années 50 est incapable d'exploiter les deux talents à sa disposition : on a beau apprécier ces grandes gueules, on connaît leur potentiel et on en est que plus énervé encore de les voir patauger dans cette comédie minable. En voilà du gaspillage !
Quel joie de revoir à la télé ce vieux film de Gilles Grangier tourné en 1964 avec deux des plus grands artistes français de tous le temps, Jean Gabin, "the first big one", et Fernandel, l'un des très rares tournages communs aux deux vedettes puisqu'ils avaient tourné plus de trente ans auparavant dans "Paris Béguin", un drame de Augusto Genina en 1930 et "Cœur de lilas", un policier de 1931. A l'époque, ils tenaient des petits rôles et les voilà qu'ils se retrouvent dans la peau de personnages à la hauteur de leur faconde, l'un en père bourru et autoritaire aux répliques cinglantes, Jean Gabin, l'autre avec sa bonhomie naturelle et sa jovialité habituelle aux rétorques non moins habiles, notre grand comique Fernandel. A cette brillante distribution s'ajoute la participation de Paulette Dubost, l'épouse de Jean Gabin pour la circonstance, la séduisante et très regrettée Marie Dubois, la fille du couple Gabin-Dubost, décédée en 2011 des suites d'une terrible maladie, la sclérose en plaques, et enfin, surprise, le fiancé de Marie Dubois dans le scénario, Frank Fernandel, dont c'est le seul film tourné avec son père. On remarquera au passage l'inoubliable Noël Roquevert dans un petit rôle anecdotique. Cette petite série B nous ramène à l'époque du seul grand axe routier Paris-Marseille, la fameuse nationale 7 et dans le petit port de Ramatuelle dans une situation comico-dramatique où les deux pères fraternisent puis finissent par se dire leurs quatre vérités, chacun défendant sa progéniture. L'âge ingrat n'est pas un grand film mais il a le mérite de distraire sans ennuyer grâce à nos deux vedettes.
L'âge ingrat c'est un combat de poids lourd, Gabin contre Fernandel, La gouaille méridionale contre la stature parisienne incarnée par Gabin. C'est un film léger, une comédie plein d'entrain, rythmée par de bons dialogues. Fernandel imposant sa verve. A moins d'être un fan de Fernandel ce film ne mérité pas qu'on s'ya attarde plus que ça à moins peut être le personnage de Gabin, qui n'a pas trop l'habitude de jouer dans ce registre un peu plus léger ou disons plus proche de la comédie.
Gilles Grangier signe avec "L"age ingrat" une comédie vraiment excellente qu'on prend plaisir à voir. Le face à face entre ces deux grands acteurs du cinéma français (Gabin et Fernandel) est un pur régal comme les dialogues et répliques savoureuses interprétées par ce duo. Il faut voir Gabin et Fernandel se"disputer" et se mêler de la relation amoureuse de leur enfant. La réunion de ces deux acteurs est assez rare à l'écran et on est pas déçu. Le film nous décrit également très bien la différence de mentalité et de personnalité entre les gens du Nord et ceux du Sud de la France. Gabin (plus réservé, taciturne et bougon) représentant le Nord et bien sûr Fernandel (bavard, bonne humeur, hospitalier, extraverti), le Sud. Une agréable ambiance de vacances d'été, de voyage transparaît dans ce métrage et apporte un charme certain. Du bon cinéma des années 60.
Une comédie légère signée Gilles Grangier qui a un peu vieilli, qui ne vaut que pour la rencontre entre 2 grands monstres du cinéma français : Jean Gabin et Fernandel.
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3,5
Publiée le 25 juin 2022
C'est toujours un plaisir de voir deux monstres sacrès du cinèma français se donner la rèplique! Surtout quand les deux immenses têtes d'affiche se nomment Fernandel et Jean Gabin! Avec aux manettes le rèalisateur Gilles Grangier signant comme à l'accoutumèe une mise en scène efficace, du travail d'artisan sans exigence, peut-être parce qu'il ne pouvait pas faire autrement! On se promène sur la Côte d'Azur des annèes 60, quelque part entre Ramatuelle et Gassin, dans un tournage qui n'a pas ètè de tout repos puisque les deux comèdiens sont souvent en froid même quand ils font du pèdalo ensemble! Mais tout s'arrangera le film terminè avec dans le reste de la distribution la piquante Paulette Dubost, le fiston à Fernandel (Franck) et Marie Dubois qui brûle ses "vingt ans". Dans la meilleure tradition comèdie de mœurs de l’èpoque, « L’âge ingrat » est un film très sympathique! Avec la nostalgie que c'ètait mieux avant...
L’âge ingrat est une bonne comédie de Gilles Grangier. La mise en scène du réalisateur est correcte, le scénario est original, bien ficelé et les dialogues sont excellents. L’humour est efficace et l’excellent duo : Jean Gabin, Fernandel vaut véritablement le détour. En clair, c’est un très bon divertissement…
Fernandel attendrissant, Jean Gabin tonitruant, Paris et le Sud, les vieux et les jeunes, l'amour. Toute une époque. Toute une série de clichés aussi, ceux des histoires de famille comme ceux de la France des sixties, vous tombent au coin de l'oeil avec le sourire bienveillant que ce film vous donnera. Une émouvante réussite.
C'est bien triste mais cette réunion de légende du cinéma n'est franchement pas réussie ! Si on ne peut rien ou presque reprocher aux deux acteurs, le film, lui, et surtout le scénario, laissent vraiment à désirer. Finalement, on se serait contenter d'une rencontre nord/sud des plus classiques, réunnissant les clichés du genre et les situations incongrues mais tout au moins sympathique... Il y a un peu de cela ici mais vaporisé dans une intrigue qui retiendra très peu notre attention : la romance entre les enfants. Du coup, J. Gabin et Fernandel en serait presque relayé au rang de faire-valoir, un comble lorsqu'on à la chance de disposer de talents pareils... Donc, un film très léger mais vraiment au sens propre, c'est à dire qu'on a peu à se mettre sous la dent. Le malheur s'abbat jusqu'à la fin et celle-ci laisse vraiment à désirer. Dommage !
"L'âge ingrat", ou comment faire une grosse bouse avec deux valeurs sûres du cinéma français, Fernandel et Jean Gabin. Cela m'a un peu rappelé les tartes que ma grand-mère faisait : à partir d'ingrédients a priori mangeables, elle parvenait à faire un truc tellement infect que même le chien n'en voulait pas. C'est dire. Ici c'est pareil. L'histoire, assez triviale, se compose de deux parties : une première censée être comique, et une autre plus grave. Quand j'écris "censée", il s'agit bien sûr d'un euphémisme tellement c'est pitoyable. Quelle scène donner en exemple ? Celle des valises quand la voiture entre au garage peut-être. Prévisible longtemps à l'avance et pas drôle pour un sou. Autre passage bien ridicule, celui durant lequel Jean Gabin se bat en duel contre un moustique. Consternant. La seconde partie n'est pas mieux, on tombe dans une sorte de coma cinématographique. Gabin qui attend sa fille pendant un quart-d'heure, on a connu plus palpitant. Saupoudrez le tout avec quelques bon clichés de derrière les fagots sur le sud (pastis, la glande, ...), et vous n'avez envie qu d'une chose, c'est d'arrêter de regarder des comédies françaises pour vous mettre aux mélodrames hongrois des années 1970.
Un film qui ce laisse voir et revoir. gabin en émile Malhouin et fernandel en Adolphe lartigue du bon Cinéma .a noté paulette dubost qui joue la femme de gabin .a 98 ans elle et la doyenne du cinéma français.