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    TwentyNine Palms
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    55 critiques spectateurs

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    stebbins
    stebbins

    507 abonnés 1 747 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 22 mars 2008
    J'adore le désert et j'adore Bruno Dumont. Mais là, je dis non à Twentynine Palms : l'absence totale de tension dramatique, la paresse du scénario ( écrit d'ailleurs en quinze jours ), le jeu pitoyable des deux acteurs et la vacuité des dialogues en font un film prétentieux et médiocre. On peut voir un film contemplatif et en tirer quelque chose de sublime ( Gerry par exemple, qui se situe aussi dans le désert ), encore faut-il y ressentir un impact dramatique ( ou alors expérimental, comme dans le Five de Abbas Kiarostami ). Ici, tout n'est que répétition et platitude. Ni intéressant ni même émoustillant ( les scènes de sexe ressemblent à un étalage de bidoche ), Twentynine Palms n'apporte rien : pas d'émotions ( excepté dans le dernier quart d'heure, d'une complaisance affligeante ), aucune réflexion ( ah, si ! Bruno Dumont a voulu détourner les clichés du road-movie américain pour remettre en question l'imaginaire du spectateur français...Un peu maigre, non ? ), pas la moindre grâce. Un film prétentieux, un vrai film d'égoïste.
    Maqroll
    Maqroll

    164 abonnés 1 123 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 février 2013
    C’est du cinéma conceptuel, aride, difficile et totalement original. Il nous fait entrer peu à peu dans une histoire à l’aspect linéaire qui conduit un couple en quête de repérage dans le désert californien où il va finalement y vivre l’enfer… C’est un récit presque biblique mettant en jeu un nouvel Adam et une nouvelle Eve qui vont passer de l’ignorance absolue à la connaissance du mal qui les perdra. La caméra de Bruno Dumont s’attarde avec une lancinante complaisance sur les évolutions des deux personnages cheminant de cercle en cercle jusqu’à l’inéluctable dénouement. Le spectateur ne peut jamais rester passif puisqu’il doit sans cesse participer par son imagination à la construction de cet édifice irrespirable et parfois insoutenable. Les scènes de sexe, nombreuses et répétitives, ne sont jamais gratuites et soulignent avec lucidité combien la jouissance n’est pas synonyme de plaisir… Leur écho dans la séquence insoutenable du viol est d’ailleurs hallucinant et prend littéralement aux tripes. C’est finalement par le regard que les destins vont s’accomplir et se nouer dans une sorte de danse macabre aux accents tragiques. Dans cette description d’une humanité glauque et implacable, les paysages prennent une place capitale, dessinant une architecture tourmentée qui va contenir toute la souffrance du monde. C’est un cinéma de visionnaire, éprouvant et halluciné, dont on sort avec de nombreuses questions et un malaise indicible.
    scorsesejunior54
    scorsesejunior54

    154 abonnés 694 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 9 novembre 2008
    Aujourd'hui, si vous dites que vous aimez Bruno Dumont, vous vous faites bien voir : c'est intello, austère, ça se la joue "underground", c'est soi-disant dérangeant (sex and violence please)... Bref, vous passez pour un cinéphile averti, qui plus est en phase avec son époque, ouvert à un cinéma jeune et indépendant. La grande classe ! Alors, par curiosité, j'ai été emprunter à la médiathèque "TwentyNine Palms" : sélectionné à la Mostra de Venise, un peu barge sur les bords, je me dis que cela devrait me convenir. Que nenni ! Franchement, que voulez vous que je dise à propos d'un long-métrage puant l'auto-satisfaction du début à la fin ? Quel commentaire y-a-t-il à faire à propos d'un cinéaste se paluchant sans cesse, tant intellectuellement que physiquement ? Apparemment, le réalisateur a une libido, ça tombe bien nous aussi. Il a décidé de nous la faire partager : un peu exhib' comme démarche mais disons que l'art sert à dévoiler ses pulsions et peut être perçu comme un échappatoire à la vie réelle où l'on y développe tout ce qui est tabou... Donc à la limite, j'accepte le point de départ. A l'inverse, cela ne me plaît pas du tout d'assister à un long-métrage se dévoilant à un rythme d'escargot, où absolument rien ne se passe, où les personnages sont des caricatures, le romantisme (macabre) gnangan, les scènes caricaturales, le propos outrancier... Ca baise, ça se regarde un petit quart d'heure, ça re-baise... Oh, on voit un pénis qui se raidit, oulala un couple en pleine action avec gros plan sur les féfesses et les testicules qui dépassent. Mais que voulez-vous, c'est de l'art ! Même si les râles sont ridicules, même si les personnages en viennent presque à pleurer lorsqu'ils jouissent... "TwentyNine Palms" ressemble à l'image populaire simplette des films d'art et essai, où on s'emmerde profondément du début à la fin et où l'auteur (satisfaisant par ailleurs ses fantasmes non-avoués) regarde de façon méprisante son public, convaincu de sa supériorité à la noix.
    Nicothrash
    Nicothrash

    378 abonnés 3 039 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 7 décembre 2015
    Du cinéma conceptuel ? Certainement, intéressant ? Rien n'est moins sûr ... 1h45 de rien avant un final choquant, voici plus ou moins le résumé de ce métrage de Bruno Dumont, enfin quand je dis rien, si il y a quand même des promenades interminables dans le désert, des scènes de cul immondes et totalement porno, de la misogynie et des dialogues ineptes ne voulant rien dire et ne menant nulle part. Donc après un premier visionnage qui m'a fort déplu, je me suis dit que j'avais dû rater quelque chose, je me renseigne donc sur le sens du film et sur son auteur et, masochiste que je suis, je me le retape une seconde fois ! Autant vous dire que ce sera la dernière, ce n'est ni plus ni moins que de la masturbation intellectuelle avec un final sanglant et dur histoire de réveiller le spectateur en lui assénant en pleine face un questionnement vide de sens. Rien n'y fait, ce film est malsain, ennuyeux au possible et le message porté est tellement ridicule sur le fond et sur la forme qu'il est bien difficile d'y adhérer, d'autant que les acteurs ne sont pas bons et la direction l'est encore moins, comment peut on laisser le type brailler de la sorte pour un oui ou pour un non ? Totalement improbable, c'est vide, creux, violent mais sans tension et surtout ça n'a rien à dire. J'aurais dû m'abstenir de le voir une seconde fois, j'aurais gagner 2h ...
    landofshit0
    landofshit0

    278 abonnés 1 745 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 19 décembre 2008
    Les grand espaces américains désertique laisse place a un incroyable vide scènaristique,car rien mais absolument rien ne se passe tout au long de ce film.Film sur la déchirure d'un couple en plein désert,qui se réconcilie uniquement quand il baise.Tout ça pour arriver a une fin chocs,qui est certes chocs mais a quoi sert cette scène pas a grand chose.Film raté de Dumont qui n'arrive a rien avec son TwentyNine Palms.
    VeganForAnimalRights
    VeganForAnimalRights

    134 abonnés 216 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 19 mai 2013
    Bruno Dumont, ou l'une des nombreuses hontes du cinéma français.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 20 novembre 2012
    Pour être honnête, ce film est déconcertant. Il laisse une véritable interrogation en suspend. N'est-ce pas là une réelle bouse ? L'interprétation du film reste difficile pour moi. La plupart des films de cet auteur le sont d'ailleurs. J'ai lu une critique de spectateur qui évoquait la dénonciation de l'incommunication. Oui. Et non. Un film particulièrement vide apparemment. Du désert, cailloux, poussière, paysages grotesques de nullité avec ses buissons secs. Une vie de couple aussi vide et sans intérêt que de regarder passer des trains, s'ébahir devant des éoliennes. Houlà, leur profond ennui devient rapidement contagieux car on peine à découvrir un message, un quelconque intérêt à se faire ch ainsi, se faire du mal à loisir. Il y a tellement de meilleurs WE que d'aller s'encroter dans le désert. Les pôvres californiens. Dumont s'est rendu aux USA, il a pas aimé du tout! Il nous décrit ces Redneck, paysans qui vous insultent gratuitement si vous marchez sur LEUR trottoir, vous font chier à vous barrer la route, si vous ne tenez pas compte de leur avertissements. Une amérique totalement vide et insipide, remplie de gros lourdauds qui vous cherchent des ennuis, par ennui. Pourtant en plein coeur d'une Californie montrée (par eux) habituellement en exemple. Au milieu de cela, l'histoire d'un petit Roi, accompagné de son gentil sac à baîser, ou sac à viande ainsi qu'il la considère. Elle, est folle amoureuse de lui. Et jusqu'au bout. Elle devient hystérique parfois, tant il la déconsidère fréquemment. Puis survient (tardivement) l'accident ou le petit Roi se fait gentiment cassé, ôte sa couronne (se scalpe) puis nique tout se qui lui devient insupportable. Auparavant, une simple rayure sur son HUMMER devenait déjà une affaire d'état. Mais là, ce qui lui arrive, lui reste en travers de..enfin en travers. Une critique détournée de l'amérique, montrée sous un angle alternatif, un pays particulièrement vide et triste, remplie de culs-terreux. Le tout, sur un fond de pseudo-romance qui vire au cauchemar. Le vide est si présent, qu'à part baiser ou copuler sur des cailloux, il n'y a pas grand chose à faire pour se sentir exister. La situation de "vide cérébral" des personnages est si intense (hum.), que les dialogues tiennent bien évidemment sur un confetti. Leur frustration devient fatalement la notre. La force de Mr. Dumont, est d'exprimer de façon muette, un torrent d'idées, de paroles, posés sur des vides peuplés de cailloux. Et pourtant, une bande sonore si expressive et si intense, qu'elle en devient à elle seule, rapidement insupportable, voire même agressive, haletante. La démonstration que le cinéma n'existe pas seulement par les images, mais bien par un souffle, des idées à écouter. Encore faut-il accepter de les entendre, je veux dire, s'y préparer par avance. Un film "Dumont" ne se prend jamais à la légère. Au final, un scénario particulièrement audacieux, et singulier surtout. La maîtrise habituel de ce réalisateur qui nous apprend sans cesse à découvrir un sens différent au flot d'images déversées habituellement au cinéma, à nous interroger, à faire l'effort de comprendre. Et fort heureusement, il y a matière à interpréter de mille façons différente ce road movie. Malheureusement, bon nombre de spectateurs n'en sont pas conscient et considèrent, à tort, que ce film est lent. Une réalisation qui laisse pourtant largement le temps de réfléchir, de donner un sens aux situations. Il n'y a donc aucune frustration. Bien au contraire, une richesse intense. La démonstration qu'on peut faire un film 'plein', sur un désert 'vide', et des personnages dans leurs plus mauvais jours et particulièrement en défaut d'intensité, proches du vide total. A découvrir et à apprivoiser dans cet exercice ou le vide appelle le plein. Et où, le spectateur doit prendre les choses en main, réfléchir, agir et participer à remplir le vide laissé délibérément ouvert, montré du doigt. Une opportunité pas si courante, qui peut rebuter les grands consommateurs d'images qui bougent. Pour ma part, je ne peux qu'être reconnaissante de l'effort que réclame ce film. Merci.
    Gody G.
    Gody G.

    21 abonnés 326 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 29 mars 2014
    Road movie qui ne sert à rien. Scénario vide . On parle d'épouvante, horreur, je vois rien de tel ! il devrait le classer dans le porno vraie perte de temps.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 6 juillet 2007
    Bruno "Flandres" Dumont nous fait suivre un couple banal, on ignore d'où ils viennent, on ignore s'ils sont déconnectés du monde ou s'ils sont simplement en vacance. Ce qui rend leur amour parfois dérangeant et surtout si beau c'est le fait que Dumont décide de nous montrer ce couple tel qu'il est dans ses moments intimes, on peut s'y reconnaître très facilement. Les petits détails comme les gaffes, les petites joies ou autres sont mis en valeur et rendent ce couple extremement réaliste. Ils ont l'air bien ensemble - malgré leur quelques pétage de plombs - mais une "poussière" au milieu d'un miliers d'autre gâche tout cela et les menera à un destin qui fait très mal... Mais comme le dirait si bien notre ami P.T. "Magnolia" Anderson : ça ne peut pas être simplement le fruit du hasard. Après "La vie de Jésus" et "L'humanité", Dumont réussi une nouvelle fois à créer une oeuvre qui réagit puissament dans notre esprit encore des jours après le visionnage.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 20 juin 2015
    Film incroyable, étrange, brutal, vide, oppressant dans son immensité. Si bien que je n'ai aucune idée de si j'ai aimé ce film ou non. Mais je ne regrette pas de l'avoir vu.
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 096 abonnés 3 969 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 août 2010
    Je ne sais pas ce qui m'a moins plus dans ce Dumont, peut-être l'anglais ? le road movie ? qu'il n'y ait que deux personnages ? que tout semble se répéter tout le temps comme si au final il n'y avait qu'une seule scène ? l'amérique à la place du Nord de la France ?
    Je ne dirai pas que je me suis ennuyé, mais j'ai de loin pas été passionné, après le film est assez beau, la mise en scène est soignée, mais ça m'a semblé moins vrai, moins pur que ses autres films.
    Nelly M.
    Nelly M.

    99 abonnés 525 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 septembre 2012
    Concentré autour du mythique désert californien Joshua Tree, l'histoire abonde en périples automobiles et en étreintes dont la première, après les larmes, alerte, glace... Le couple n'en reste pas moins familier avec ses sautes d'humeur résultant de la fusion toujours laborieuse pour les caractères affirmés. Curieux duo d'amis-ennemis, ils sont volontairement pieds et poings liés (d'autant que l'actrice Katerina Golubeva, parfaite borderline ici, est morte en août 2011). On arrive à craindre la copulation tant, dans sa sauvagerie, elle jure avec les éoliennes de la première halte. Hommage régulier aux cailloux, chaud, froid, une tendresse fugace, qu'ils sont donc agaçants... Ce chauffard qui insulte, cette voiture blanche qui vrombit, ce sont là billevesées pour ces zombies... Ils ne se droguent pas pourtant, finissent par s'éprouver frontalement. Choisissent-ils la mauvaise direction une fois perdus sur les hauteurs ?... Ce road-movie admirablement agencé, truffé de mises en abymes picturales ou sonores (ces ronflements de moteurs !) laisse un goût de ciguë... L'allusion à la dangerosité des zones désertifiées est certes pertinente, Ô combien d'actualité et pas seulement du fait de la nature. Immensité vide, possible mirage pour l'errant lassé de l'espace urbain, voire... J'ai trouvé un peu "pieds pris dans le tapis" ce couteau brandi plusieurs fois en revanche, et trop inaudible le chuchottis policier. Dommage !
    Uncertainregard
    Uncertainregard

    117 abonnés 1 285 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 décembre 2010
    Magnifique road movie, filmé à la perfection de manière contemplative par le si intéressant Bruno Dumont. Un mélange de genres qui semble être sa marque de fabrique à la découverte de ses œuvres. Sublime histoire d'amour tel Adam et Eve dans le désert emprunt de folie et à la fin des plus troublantes...
    Carne
    Carne

    83 abonnés 1 116 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Une oeuvre troublante à la mise en scène lente et clinique qui, dès les premières secondes, laisse percevoir une violence sournoise qui éclatera dans un final abominable.
    C'est formellement très beau et scénaristiquement très travaillé, c'est du Bruno Dumont se situant entre Sergio Leone (pour les cadrages) et Takashi Miike (pour la violence qui éclate d'une seconde à l'autre). C'est du vrai cinéma quoi !
    BlindTheseus
    BlindTheseus

    305 abonnés 2 566 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 février 2009
    Impressionniste sinon parfois scabreux, "29 palms" se laisse regarder à condition d'accepter les multiples vues détournés & loin de tout cliché artificiel que nous propose B.Dumont; et ce hormis sa fin dramatique. Un film généreux pour 1 public averti.
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