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Votre avis sur Monsieur Hire ?
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Yetcha
Superbe. Les performances de Blanc ET de Bonnaire sont juste parfaites. Efficace, la durée du film joue en sa faveur car on retrouve quelques travers des films français dramatiques dans les dialogues parfois mauvais mais rattrappés par l'ecellence des acteurs. Un film que je n'avais jamais vu et que la disparition de Michel Blanc (que j'adore vraiment énormément !) m'a poussé à rattraper mon retard de cinéphile. un Leconte très différent.
J'ai beaucoup aimé ce film tout en finesse et subtilité... Le couple Michel Blanc - Sandrine Bonnaire fonctionne à merveille. Je ne suis pas en général un fan de Michel Blanc, mais dans ce film il est très bon... Ce film pose des questions sur la marginalité, le rejet... l'introversion...
Tomber par hasard dessus, j'ai trouvé ce film plutôt réussi. Bon clairement, toute la première partie est très fortement inspiré de fenêtre sur cour ou body double, et forcément la comparaison lui fait défaut. On a ensuite une intrigue qui dévoile peu à peu des réponses et suscite l'émotion. Malheureusement, le film devient tout d'un coup bien trop bavard (ce qui colle avec son personnage principal). Il va donc délivré ses messages uniquement par la parole et plus du tout par la suggestion dans la mise en scène, ce qui pour moi dessert complètement le film. Par contre, Michel Blanc est excellent dans ce rôle pas du tout comique, et forme un beau duo avec Sandrine Bonnaire.
Île ne suffit pas d’avoir dans le casting une jolie fille pour faire d’un film un chef d’œuvre. Pour Monsieur Hire, j’ai commencé à regarder ma montre au bout de 15 minutes, ce qui n’est pas bon signe… Et ensuite, incapable de me concentrer sur l’intrigue, j’ai pensé à autre chose jusqu’à la fin…
Il est intéressant de relever les points de vue très sensiblement différents entre cette adaptation par Patrice Leconte du roman de Simenon et celle de Duvivier en 1946, deux orientations radicalement opposées tant dans le style que dans le traitement thématique.
Chez Julien Duvivier, le fait divers et drame criminel dont est victime Monsieur Hire est essentiel car il introduit la sombre satire sociale et le populisme qui constituent le sens et le ton fondamentaux de "Panique". L'approche de Leconte est, elle, intimiste et c'est la personnalité de Hire qui est au centre du récit. Le fait divers est longtemps accessoire et son point culminant n'est qu'une dernière péripétie. Leconte explore la personnalité énigmatique de Monsieur Hire, mysanthrope et solitaire, et sa relation équivoque avec Alice (S.Bonnaire). Le rôle féminin prend alors une ampleur qu'il n'a pas chez Duvivier.
La froideur et le dépouillement de la mise en scène, le jeu intériorisé de Michel Blanc et l'ambiguité du personnage de Sandrine Bonnaire caractérisent ce drame psychologique qui se transforme spoiler: en une histoire d'amour de Hire, sa première peut-être et sa dernière sans doute. Le dénouement sera aussi émouvant et tragique que dans la version de 1946. Leconte y voit l'aboutissment d'un drame amoureux, et plus largement, humain,
là où Duvivier voyait la fin cruelle d'un drame social.
Chez Julien Duvivier, le fait divers et drame criminel dont est victime Monsieur Hire est essentiel car il introduit la sombre satire sociale et le populisme qui constituent le sens et le ton fondamentaux de "Panique". L'approche de Leconte est, elle, intimiste et c'est la personnalité de Hire qui est au centre du récit. Le fait divers est longtemps accessoire et son point culminant n'est qu'une dernière péripétie. Leconte explore la personnalité énigmatique de Monsieur Hire, mysanthrope et solitaire, et sa relation équivoque avec Alice (S.Bonnaire). Le rôle féminin prend alors une ampleur qu'il n'a pas chez Duvivier.
La froideur et le dépouillement de la mise en scène, le jeu intériorisé de Michel Blanc et l'ambiguité du personnage de Sandrine Bonnaire caractérisent ce drame psychologique qui se transforme spoiler: en une histoire d'amour de Hire, sa première peut-être et sa dernière sans doute. Le dénouement sera aussi émouvant et tragique que dans la version de 1946. Leconte y voit l'aboutissment d'un drame amoureux, et plus largement, humain,
là où Duvivier voyait la fin cruelle d'un drame social.
"Monsieur Hire", réalisé par Patrice Leconte et sorti en 1989, est une œuvre cinématographique qui mérite une attention particulière. Adapté du roman "Les Fiançailles de M. Hire" de Georges Simenon, ce film nous plonge dans l'univers d'un tailleur misanthrope et taciturne, brillamment interprété par Michel Blanc.
Le personnage central, Monsieur Hire, est un personnage complexe et fascinant. Sa solitude et son observation obsessionnelle de sa jeune voisine, jouée par Sandrine Bonnaire, créent un climat de tension palpable tout au long du film. Cette tension est magnifiée par la musique envoûtante de Michael Nyman, qui accompagne parfaitement les scènes d'épieur. La photographie de Denis Lenoir apporte une touche supplémentaire à l'atmosphère sombre et mystérieuse du film.
Cependant, malgré ces points forts, le film présente certains aspects qui empêchent sa pleine réalisation. L'adaptation du roman de Simenon, bien que fidèle dans son ensemble, perd en intensité dramatique par rapport à l'œuvre originale. La dynamique entre les personnages, en particulier entre Monsieur Hire et Alice, aurait pu être plus approfondie pour mieux explorer la complexité de leurs relations. De plus, certains choix esthétiques, bien qu'intéressants, peuvent sembler déroutants, comme l'indétermination de l'époque et du lieu, qui, bien qu'ils ajoutent un caractère intemporel, peuvent aussi créer une certaine distance avec le spectateur.
En comparaison avec "Panique" de Julien Duvivier, "Monsieur Hire" manque peut-être de cette profondeur psychologique et de cette tension dramatique qui caractérisent les chefs-d'œuvre du genre. Leconte, tout en rendant un hommage respectable à Duvivier, n'atteint pas tout à fait la même intensité émotionnelle ni le même impact narratif.
En somme, "Monsieur Hire" est un film qui possède ses moments de brillance, surtout grâce aux performances des acteurs principaux et à sa réalisation soignée. Il offre une réflexion intéressante sur l'isolement, l'obsession et le jugement. Cependant, il ne parvient pas entièrement à captiver son public, restant un peu en retrait par rapport aux grandes réalisations du genre. C'est un film à apprécier pour ses qualités artistiques, mais qui laisse un sentiment mitigé quant à son impact global.
Le personnage central, Monsieur Hire, est un personnage complexe et fascinant. Sa solitude et son observation obsessionnelle de sa jeune voisine, jouée par Sandrine Bonnaire, créent un climat de tension palpable tout au long du film. Cette tension est magnifiée par la musique envoûtante de Michael Nyman, qui accompagne parfaitement les scènes d'épieur. La photographie de Denis Lenoir apporte une touche supplémentaire à l'atmosphère sombre et mystérieuse du film.
Cependant, malgré ces points forts, le film présente certains aspects qui empêchent sa pleine réalisation. L'adaptation du roman de Simenon, bien que fidèle dans son ensemble, perd en intensité dramatique par rapport à l'œuvre originale. La dynamique entre les personnages, en particulier entre Monsieur Hire et Alice, aurait pu être plus approfondie pour mieux explorer la complexité de leurs relations. De plus, certains choix esthétiques, bien qu'intéressants, peuvent sembler déroutants, comme l'indétermination de l'époque et du lieu, qui, bien qu'ils ajoutent un caractère intemporel, peuvent aussi créer une certaine distance avec le spectateur.
En comparaison avec "Panique" de Julien Duvivier, "Monsieur Hire" manque peut-être de cette profondeur psychologique et de cette tension dramatique qui caractérisent les chefs-d'œuvre du genre. Leconte, tout en rendant un hommage respectable à Duvivier, n'atteint pas tout à fait la même intensité émotionnelle ni le même impact narratif.
En somme, "Monsieur Hire" est un film qui possède ses moments de brillance, surtout grâce aux performances des acteurs principaux et à sa réalisation soignée. Il offre une réflexion intéressante sur l'isolement, l'obsession et le jugement. Cependant, il ne parvient pas entièrement à captiver son public, restant un peu en retrait par rapport aux grandes réalisations du genre. C'est un film à apprécier pour ses qualités artistiques, mais qui laisse un sentiment mitigé quant à son impact global.
Un film parfait. Internationalement parfait et français qui plus est.
Bouleversant d'émotion.
Michel blanc, comme tous les autres personnages sont magistraux. Le scénario est bon, le film se suit sans fioriture, les dialogues sont bons, les silences exquis, la musique incroyable.
Bouleversant d'émotion.
Michel blanc, comme tous les autres personnages sont magistraux. Le scénario est bon, le film se suit sans fioriture, les dialogues sont bons, les silences exquis, la musique incroyable.
Un thriller glaçant de la part de leconte d apres une œuvre de Simenon.
Mr hire habite un lotissement où tout le voisinage et le quartier le déteste en effet il fait tout pour l etre misanthrope et colérique il s est mis à dos beaucoup de monde et notamment un inspecteur qui enquête sur le meurtre de sa jeune voisine,il est persuadé que mr hire est le responsable de ce crime
Un jeu de manipulation assez bon
Le reste est à découvrir
Mr hire habite un lotissement où tout le voisinage et le quartier le déteste en effet il fait tout pour l etre misanthrope et colérique il s est mis à dos beaucoup de monde et notamment un inspecteur qui enquête sur le meurtre de sa jeune voisine,il est persuadé que mr hire est le responsable de ce crime
Un jeu de manipulation assez bon
Le reste est à découvrir
Merveilleuse Sandrine Bonnaire, grand Michel Blanc. Je n'avais pas tellement aimé le film à sa sortie, je trouvais qu'il y avait trop d'invraisemblances. Trente ans plus tard elles ne me gênent plus car elles sont manifestes : des détails datent au moins des années 70, d'autres renvoient à des dates bien plus anciennes. Poétique, dense, concentré, tourmenté et pur. On respire difficilement. Silencieux.
Sans doutes l'un des films de Patrice Leconte le plus abouti, le plus profond, formidable analyse de l'âme humaine et de ses travers avec une Sandrine Bonnaire qu'on aime tellement détester dans ses rôles de garces démoniaques et un Michel Blanc géant dans son rôle du type "différent", qu'on raille et qu'on méprise simplement parce qu'il n'est pas comme les autres, le bouc émissaire idéal dans ce petit monde conformiste ! Un drame tellement vrai de la bêtise et de la haine ordinaire ! Un petit joyau de film loin des "Bronzés" mais qui montre que le réalisateur a plus d'une corde à son arc et sait nous étonner et nous bouleverser ! Bravo !
Dieu que c'est mauvais. De A à Z. Image de mauvaise qualité, musique insupportable. Ennuyeux au possible. Un scénario qui ne mène nulle part. Le rôle de l'inspecteur de Police très ma joué. Film de 1989, mais images d'un mauvais polar des années 60. On ne sait d'ailleurs pas à quelle époque se situe l'histoire. Sandrine Bonnaire s'habille comme dans les années 50 ou 60. A un moment, reconstitution d'une scène de crime si j'ai bien compris ? Personne n'est crédible, ni l'inspecteur de Police, ni Hire, qui rentre ensuite tranquillement chez lui. Bref....
Un film mou et lent trop sombre avec une histoire plan plan d'amour sans intérêt . Un Michel blanc trop noir et une Sandrine Bonnaire sans âmes . Patrice Leconte a réalisé sont pire film
ManoCornuta
Avec beaucoup de subtilité, Patrice Leconte s'empare de l'univers de Simenon pour brosser le portrait d'un homme tourmenté et solitaire, tour à tour glaçant et vulnérable, auquel Michel Blanc apporte toute une sensibilité et une palette de nuances remarquable. L'aspect psychologique cher à l'écrivain est très joliment développé et fait surgir le malaise, autant dans les mots que dans les images, et le drame se noue avec une précision impeccable et une grande solidité dans le jeu des acteurs et dans la rigueur des expressions.
weihnachtsmann
J’avais aimé la version de 1946 mais pas pour la même raison.
Ici je trouve que l’épisode central, la rencontre avec la femme, le temps passé ensemble, l’écoute, la complicité sont davantage mis en avant.
Il y a comme une façon feutrée de filmer et une pudeur de l’homme face à cet amour secret.
C’est pour cela que la tension est en quelque sorte absente par rapport au film de Duvivier.
Moins bouleversant finalement mais bon quand même.
Ici je trouve que l’épisode central, la rencontre avec la femme, le temps passé ensemble, l’écoute, la complicité sont davantage mis en avant.
Il y a comme une façon feutrée de filmer et une pudeur de l’homme face à cet amour secret.
C’est pour cela que la tension est en quelque sorte absente par rapport au film de Duvivier.
Moins bouleversant finalement mais bon quand même.
Après "Tandem" (son chef d'oeuvre), Patrice Leconte nous revient pour le printemps 89 avec un drame ètrange et particulièrement ambigu, d'après un roman du grand Simenon! Ce film, c'est "Monsieur Hire", un remake portè à l'ècran par Julien Duvivier 43 ans plus tôt dans lequel Michel Simon trouvait un de ses plus beaux rôles! Bâtie sur une passion impossible, "Monsieur Hire" montre une histoire d'amour bouleversante entre un voyeur solitaire et sa jolie voisine d'en face! La performance torturèe et sombre de Michel Blanc et celle, plus lumineuse et ènigmatique de Sandrine Bonnaire, donnent à cette oeuvre un côtè pudique et intimiste qu'on attendait pas forcèment de la part du cinèaste des « Bronzès » . Dans un climat pesant se joue ce film d'amour fou avec l'obsèdante musique de Nyman qui colle parfaitement au personnage blafard de Hire! Sans atteindre les sommets de "Panique" (1946), ce remake reste toutefois une nouvelle rèussite de Leconte...
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