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    Monsieur Hire
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    69 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 21 mai 2022
    Une lumière et des plans subliment mais des dialogues et des acteurs figés et artificiels. Finalement un sentiment mitigé entre l'attachement à une ambiance noire et la fadeur des personnages.
    A voir par curiosité et pour certaines scènes dont l'esthétique est une incroyable beauté.
    françoise Devaux
    françoise Devaux

    34 abonnés 309 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 mai 2022
    Flm tiré du roman de Simenon "Les fiancailles de Monsieur Hire", c'est plutôt une réussite, Michel Blanc et Sandrine Bonnaire sont excellents. Michel Blanc est un acteur tout trouvé pour interpréter le sujet pâlot, un peu inquiétant , qu'est Monsieur Hire. On retrouve également l'ambiance sombre, un peu glauque des oeuvres de Simenon, dans un Paris des annéées 50 (à peine vu , il est vrai) ,c'est une histoire d'amour désespérée, par un homme que tous rejettent. C'est très triste, comme souvent avec Simenon qui n'était pas un optimiste...
    Hotinhere
    Hotinhere

    569 abonnés 4 993 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 mai 2022
    Adaptation du roman de Simenon par Patrice Leconte, un film noir troublant sur un personnage solitaire et ambigüe, porté par l’interprétation à la fois glaçante et émouvante de Michel Blanc.
    Alasky
    Alasky

    358 abonnés 3 453 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 mai 2022
    Un drame captivant, hypnotique, dérangeant, oscillant entre voyeurisme et érotisme. La bande son est superbe et les deux acteurs principaux d'une grande justesse. Il manque cependant un petit quelque chose pour en faire un grand film, mais Monsieur Hire reste un film plutôt agréable à voir.
    cinono1
    cinono1

    309 abonnés 2 064 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 février 2022
    Une œuvre au noir de Patrice Leconte autour d'un personnage austère et haï par son voisinage. Bouc émissaire idéal, l'amour qui se présente à sa porte ou plutôt à sa fenêtre, sous les traits de Sandrine Bonaire, le fera t il changer ? La mise en scène de Leconte un peu trop alambiqué, parvient toutefois à faire entrer le spectateur dans la tête de son héros, craintif, voyeur, asocial, mais touché par l'amour qu'incarne parfaitement Michel Blanc. En face Sandrine Bonaire oscille entre don de soi, et manipulation. Chacun lutte pour améliorer sa condition. Tout est trouble donc, renforcé par la musique entêtante de Michael Nyman pour un film a la fois romantique et désespéré
    Nicolas L.
    Nicolas L.

    90 abonnés 1 751 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 janvier 2022
    Michel Blanc est magnifique en personnage austère et mal-aimé de tous. Il est même carrément. Flippant parfois. La musique est splendide et la photo soignée. J'aurai juste aimé un montage moins incompréhensible parfois et une histoire plus étoffée.
    stans007
    stans007

    25 abonnés 1 321 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 janvier 2022
    Relecture moderne, fidèle et intéressante du film Panique de Julien Duvivier (1946) et du roman de Simenon dont il est tiré. Si Michel Blanc – excellent – n’a pas (et ne cherche pas à avoir) le charisme et l’ampleur de Michel Simon, cette version bénéficie d’un procédé narratif intéressant, plus alambiqué, d’une photo créative (n’hésitant à mettre la caméra au sol) et esthétique (le duo amoureux de la basilique de Koekelberg à Bruxelles), et de la musique adéquate de Michael Nyman (tirée de Brahms). La fin, allusion directe à Panique, est excellente.
    stephan b.
    stephan b.

    2 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 janvier 2022
    Monsieur Hire est un remake du film de Julien Duvivier "Panique", lui-même adaptation du livre de George Simenon. Là où la mise en scène de Duvivier était légère et pleinement au service de l'intrigue, Patrice Leconte choisit ici une mise en scène très appuyée, trop pesante, ce qui nuit inutilement au scénario.
    Là où Duvivier choisissait de rendre ses personnages ambiguës, vivants et mystérieux, Leconte, malgré un Michel Blanc surprenant et totalement à contre emploi, peine à nous embarquer dans son histoire.
    Un remake, fort heureusement suffisamment court pour éviter l'ennui.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 199 abonnés 4 182 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 septembre 2021
    En 1989, Patrice Leconte est solidement installé comme un réalisateur populaire dont l’éclectisme s’est vu reconnu quand il a obtenu un énorme succès national (5,4 millions d’entrées) avec « Les spécialistes » (1985), film d’aventure faisant émerger un duo inédit très charismatique avec Gérard Lanvin et Bernard Giraudeau qui rappelait aux spectateurs nostalgiques celui qu’Alain Delon et Jean-Paul Belmondo avaient formé quinze ans plus tôt dans « Borsalino ». A quarante ans et sept films à son actif, est venu pour lui le moment d’affirmer sa sensibilité en s’éloignant pour un long moment du cinéma purement distractif qui a fait sa renommée. Il va alors révéler sa part intime grâce à trois films successifs qui sont avec « Ridicule » (1996) ses meilleurs. Ce sera tout d’abord « Tandem » qui, offrant un contre-emploi à Gérard Jugnot apparaissant sans sa sempiternelle moustache caractéristique de ses personnages de beaufs velléitaires, scrute la relation d’amitié qui s’installe entre un animateur de radio sur le retour (Jean Rochefort) dont le jeu itinérant va être supprimé et son assistant qui décide de lui cacher la nouvelle. Unanimement salué par la critique « Tandem » amène celle-ci à porter un autre regard sur le réalisateur des « Bronzés ». Vient ensuite « Monsieur Hire », adaptation des « Fiançailles de Monsieur Hire », roman de Georges Simenon et remake de « Panique » (1946) de Julien Duvivier avec Michel Simon que Patrice Leconte avait toujours rêvé de faire sans savoir qu’il était inspiré du roman précité. Philippe Carcassonne et René Cleitman qui avaient déjà produit « Tandem » prennent Leconte au mot et achètent les droits du roman. Le projet est en route sur lequel Patrice Leconte va vouloir imprimer sa marque tout en se rapprochant davantage de l’intrigue initiale. Coluche qui aurait sans doute été le premier choix de Leconte n’est plus là et le cheminement se fait rapidement jusqu’à Michel Blanc avec lequel cinq films se sont déjà réalisés et qui l’aide souvent pour l’écriture des scénarios. L’acteur dont l’image comique est fortement ancrée dans le public hésite à endosser un rôle si peu bavard. L’enthousiasme de Leconte prend le dessus. Sandrine Bonnaire qui impressionne déjà par l’étendue et la qualité de sa filmographie semble une évidence. Film sur l’incommunicabilité, la frustration, la solitude, l’inaptitude au bonheur mais aussi sur la manipulation, « Monsieur Hire » dont l’intrigue exhale une atmosphère de suspense ouatée, relève quelque part de l’exercice de style esthétique de haute volée. Patrice Leconte qui travaille une nouvelle fois avec le chef opérateur Denis Lenoir (« Tandem ») après avoir hésité pour filmer en noir et blanc met tout en œuvre pour livrer une esthétique d’ensemble qui immerge le spectateur dans l’univers mental corseté de ce tailleur qui lorsque le commissaire (André Wilms) enquêtant sur un meurtre commis dans le quartier lui affirme : « Les gens ne vous aiment pas », répond : « C’est vrai que les gens ne m’aiment pas mais je ne les aime pas non plus ». Dès cette entame est livrée une partie du drame sans issue de Monsieur Hire qui pourtant croira un moment entrevoir chez la jeune femme qu’il observe derrière sa fenêtre celle qui pourra lui offrir tout ce qui jusqu’alors est resté hors de sa portée. Pour illustrer son propos, Leconte filme ses deux acteurs au plus près dans des poses souvent extatiques pour Monsieur Hire plusieurs fois sur le point de défaillir devant la sensualité d’Alice qui le submerge. Le film à dessein très statique est formidablement rythmé par la musique répétitive de Michael Nyman qui à la demande du réalisateur a accommodé un court extrait d’un quatuor de Brahms exprimant la fascination de Hire n’arrivant plus à s’arracher de sa fenêtre. Michel Blanc dont la grâce androgyne du visage est mise en avant par le cinéaste devient troublant d’une beauté inattendue parvenant à s’extirper de son masque de souffrance grâce à l’amour qui commence à envahir Monsieur Hire. Le miroir que lui renvoie une Sandrine Bonnaire étincelante du mélange si particulier de candeur, d’assurance et de sensualité qu’elle dégage, fait entrer Hire dans une rêverie dont on redoute avec lui qu’elle ne soit qu’éphémère. Film sans doute difficile d’accès par ses partis pris narratifs et esthétiques, « Monsieur Hire » peut être rapproché dans son aboutissement esthétique de l’adaptation du « Tour d’écrou » d’Henry James que fera en 2001 Alejandro Amenabar. On notera pour les cinéphiles amoureux du cinéma de Wilhelm Friedrich Murnau, l’allusion délicate à son « Nosferatu » (1926) quand le visage blafard et fantomatique de Hire derrière sa fenêtre surprend une Alicia terrifiée, comprenant que deux yeux intrusifs la scrutent depuis longtemps. Comme quoi même les réalisateurs de comédies sont capables d’en appeler aux maîtres du cinéma muet. Il faudra bien convenir un jour que Patrice Leconte a été l’un des plus grands cinéastes des années 1980 à 2005, ses films résistant mieux à l’épreuve du temps que ceux d’un Bertrand Blier dont une partie de l’œuvre paraît désormais datée.
    GéDéon
    GéDéon

    88 abonnés 522 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 août 2021
    Après « Tandem » qui offrait à Gérard Jugnot un rôle à contre-emploi, Patrice Leconte revient en 1989 avec ce long-métrage qui permet également à Michel Blanc de délaisser son image de comique. Il faut en convenir, le pari est entièrement réussi. L’histoire de cet homme misanthrope et énigmatique qui scrute, depuis son appartement, les faits et gestes de sa voisine d’en face (Sandrine Bonnaire) constitue une intrigue captivante. A ce titre, il existe une référence à Hitchcock et pas seulement pour son film « Fenêtre sur cour », mais surtout pour la description du faux coupable. Bref, une belle œuvre avec un dénouement qui renforce son aspect dramatique.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 693 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 mai 2021
    Bien que ce film soit un remake de Panique de Julien Duvivier il ne dure qu'environ une heure et vingt minutes il y a tant à dire à son sujet. Parmi les qualités dont fait preuve ce film la plus importante est son acteur principal. Michel Blanc qui interprète brillamment cet étrange personnage détesté de tous qu'est Monsieur Hire. De plus nous pouvons remarquer que le film ne se concentre pas seulement sur l'intrigue mais aussi sur le personnage de Monsieur Hire lui-même. Bien sûr cet homme est désagréable envers ses voisins mais Patrice Leconte tente de nous faire comprendre cet homme. Parmi les autres qualités citons l'interprétation de Sandrine Bonnaire qui est douce mais cruelle la bonne utilisation de la musique de Brahms, la qualité de la photographie et du décor du film notamment l'appartement de Hire. En conclusion un grand film d'un réalisateur qui est pourtant plus connu pour ses films comiques tels que Les Bronzés ou Viens chez moi j'habite chez une copine...
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    272 abonnés 1 645 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 avril 2021
    Dans la carrière de Patrice Leconte, il y a eu les Bronzés. Il y a eu ensuite Tandem, premier changement de registre en 1987. Et puis il y a eu Monsieur Hire, en 1989, qui confirmait des aspirations plus dramatiques et prouvait un bel éclectisme. Plus de 40 ans après Julien Duvivier (Panique, 1946, avec Michel Simon), il adaptait Les Fiançailles de monsieur Hire, de Georges Simenon, dont il tirait ce film court, dense, infiniment noir et triste. C’est moins l’intrigue policière qui l’a intéressé ici que le portrait du personnage central, monsieur Hire (misanthrope, voyeur, à la fois antipathique et touchant), et l’ambiguïté de sa relation avec Alice, l’objet de toutes ses attentions. Alice, jeune femme sensuelle et intelligente, évoluant entre répulsion, fascination, manipulation… Cette relation, bancale et trouble, est orchestrée dans un style qui épouse le profil de monsieur Hire, sa raideur, son faciès blême : précision froide, lumière blanche. Michel Blanc, déjà surprenant dans Tenue de soirée, de Bertrand Blier, l’est encore plus dans ce film. Le feu sous la glace. Impeccable. Il forme avec Sandrine Bonnaire, au naturel désarmant, un duo mémorable.
    Loïck G.
    Loïck G.

    340 abonnés 1 674 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 octobre 2020
    Michel Blanc n’a pas toujours été très drôle, et quand il fait triste figure c’est plutôt réussi. Comme dans ce film où Patrice Leconte lui aussi familier de fantaisies amusantes, ne met aucun humour cette fois. Noir, sombre, triste , et pourtant on s’attache à ce récit d’un homme solitaire, qui depuis sa fenêtre observe le va-et-vient de sa voisine. A peine voyeur, très amoureux et surtout très dépité quand la belle met à jour son stratagème. Elle devrait porter plainte, mais préfère désarçonner cet homme qui en sait donc beaucoup sur elle, et qu’elle laisse se prendre dans son filet amoureux. Sensualité, érotisme, toujours en demi-teinte au milieu d’une enquête policière qui vise principalement Monsieur Hire. Il se sait innocent, elle sait pourquoi, et malgré tout l’enquête piétine. Un style dans le polar encore assez inédit à l’époque. Qui à la psychologie mêle un peu de poésie et de piment de police. Il faut laisser reposer : Gérard Jugnot est secret et parfait. Sandrine Bonnaire tout aussi énigmatique en petite fille pas si sage qu’il n’y parait. Elle cache son jeu, mais le joue si bien !
    Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
    Roger T.
    Roger T.

    150 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 avril 2020
    Durant la première pare de sa carrière, Patrice Leconte fut abonné aux films humoristiques (souvent amusants) tandis que Michel Blanc restait cantonné dans des seconds rôles comiques. Et patatras,voilà que Leconte qui a envie de changer de registre a envie d'employer Michel Blanc dans un rôle à contre-emploi. Ce n'est pas la première fois qu'un comédien change de style (Bourvil, Fernandel, Coluche,Michel Bouquet etc...la liste est longue). Michel Blanc négocie parfaitement le tournant en jouant un personnage au visage très fermé, amoureux et berné par une excellente Sandrine Bonnaire.Le film a été tourné pratiquement complètement en studio. Pas de plan révolutionnaire, de caméra qui virevolte, juste une bonne histoire superbement interprétée
    Gérald R.
    Gérald R.

    2 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 avril 2020
    Un film magnifique joué par un Michel Blanc au ton toujours juste, un de ses meilleurs films sinon le meilleur, une Sandrine Bonnaire dont on peine à savoir pourquoi elle aime cet homme (Emile) qui se joue en permanence d'elle.
    Une atmosphère englobante et lourde, un inspecteur de police qui ne brusque rien.
    Le tout donne un film plein de finesse et de poésie
    A voir absolument
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