Derniers Avis sur The Substitute

Un mercenaire qui remplace sa petite amie professeur dans un lycée qui a été tabassée et doit rester chez elle, la rotule cassée. Au départ, on se dit qu'il va s'agir d'ados turbulents qui n'en ont rien à faire des cours et font la loi en classe. L'idée c'est que ce mercenaire va botter les fesses de ces gamins, leur donner une leçon pour les ramener dans le droit chemin. Sauf que cela ne se situe pas du tout à ce niveau là. On enchaîne sur du plus gros calibre et l'action va se faire bien plus violente. Pour ma part, la première partie me semblait presque plausible alors que la seconde dégénère trop à l'américaine  pour y adhérer.

Surprise de Noël.
Bah oui je sais m'en faire mdr.
Je me suis dit , soit ça sera The Family Man, soit The Holiday ...
Et voilà que je tombe sur Netflix, sur The Substitute


Se faisant passer pour un professeur suppléant, un mercenaire va nettoyer un lycée de Miami de tous les trafiquants de drogue qui y font la loi.

Scénario on ne peut plus simple.
Casting d'époque, HILARANT.
Bruitages tout aussi drôle.
Et je ne parle pas de la VF.
Bref, je découvre une saga qui se compose de 4 films, mais j'éviterai de regarder les autres , trop de bonheur d'un coup, ça peut heurter les cœurs fragiles .
Et Joyeux Noël

Certes ce film a très mal vieilli mais il est sympa à regarder. Une histoire banale mais plutôt efficace. C'est assez drôle par moment. Ce n'est pas un chef-d'œuvre loin de là mais il se laisse bien regarder.

The Substitute est une série B musclée typique des 80's/90's où l'on ne s'embarrasse pas trop de psychologie pour privilégier l'action et les tartes dans la tronche. Tom Berenger y est fidèle à lui même lui qui a la gueule et les épaules pour assurer dans ce type de rôles. Le scénario quant à lui est sympathique et le fait de dérouiller des petites frappes au lycée est assez jubilatoire. Il y a aussi une dimension sociale intéressante notamment dans la 1ere partie qui s'évapore vite dans la seconde pour laisser place aux affrontements et gunfights en pagaille. C'est efficace, un rien longuet, pas mal joué et ça a acquis son petit statut culte. Il y aura également 3 suites avec Treat Williams un peu en dessous. C'est totalement à l'ancienne et ça défoule.

Ralala ce film je l'ai vu pleins de fois plus jeune c'est une tuerie vraiment !!Un super divertissement

Un premier épisode d'une franchise qui a mal vieilli, j'entre dans un style comme "esprit rebelle" qui montrait également une classe gangrèné par la drogue, et je fini dans un film d'action violent. Tom Berenger est très bon en instit redresseur de tord. Même si il ne révolutionne pas le genre, Robert Mandel nous film avec un réalisme qui prend aux tripes. Le twist est cependant assez tôt découvert et gâche un peu le plaisir. J'ai retrouvé un Ernie Hudson en contre emploi. Je me suis cru un moment dans un épisode de 21 jump street. Assez convenue mais distrayant !

The Substitute c'est la meilleure réponse que l'Amérique peut apporter au problème de ses sauvageons à savoir un mercenaire vétéran du Viêt Nam qui va les ramener dans le droit chemin avec des cours d'histoire essentiellement basés sur les bonnes raisons qu'il y avait à tuer des Viet Congs et pour les récalcitrants qui préfèrent le trafic de drogue au jeu de la marelle dans la cour il va les ramener dans la jungle à grand coup de poing dans la gueule et de quelques prises de self défense. C'est donc un film d'action bien bas du front, mais bien fait avec quelques "gueules", suffisamment de n'importe quoi pour que cela soit amusant comme le personnage du collègue mercenaire de Tom Beranger que l'on pourrait qualifier de soupe au lait. Bref un divertissement tout droit sorti de la période vidéo club qu'il faut prendre au second troisième voir plus pour passer finalement un bon moment.

On a là un film en deux parties. La première partie, la plus intéressante, nous montre ce qui se passe quand il y a perte des repères et perte d'autorité dans une certaine jeunesse. Il en résulte des gens qui ne croient plus avoir aucunes limites, et pour qui tout est permis y compris la violence gratuite. Le militaire va apporter un cadre, un point de repère à ces jeunes, et améliorer (un peu) leur situation, en tout cas leur montrer une autre voie. J'ai beaucoup aimé le principe, très bien, très moral, quoiqu'un peu caricatural, de la chose...Par la suite, le film se fait moins intéressant, il s'agit d'action pure, non pas contre les jeunes lycéens (heureusement), mais plutôt contre ceux qui manipulent tout le monde c'est à dire les caïds, les "grands frères" en quelque sorte, qui au début coopèrent et semblent avenants mais sont en réalité extrêmement néfastes en catimini...Après, la qualité du film sur un plan visuel est clairement parfois du niveau série B ou parfois téléfilm, mais au moins pour la première partie le film vaut vraiment le coup, et la seconde partie se laisse voir sans déplaisir...

Mésestimé et méconnu, The Substitute enchaine l'action par grande vague sur un sujet qui, pour une fois, se démarque du lot.

Là où Esprits Rebelles ou Le Proviseur restaient mesurés (encore que), The Substitute est si excessif qu'il en devient proprement ridicule du début à la fin. On connaît le topo. Un lycée, ou en tout cas l'équivalent des lycées aux États-Unis, gangréné par des racailles et du trafic de drogue. On ne sait pas trop ce que ces racailles viennent faire là. Elle n'étudient pas. N'ont pas envie de le faire. Mais elles sont là pour empêcher les autres de s'en sortir. Tom Berenger aurait là une raison toute trouvée d'être furax. Mais Tom Berenger est un mercenaire et il n'a qu'une seule obsession : rejouer avec ses copains dans cet établissement scolaire la guerre du Vietnam. Son cours (d'histoire ?) traite essentiellement de ce conflit et de ses débuts comme mercenaire. C'est sûr que parler de morts, d'actes de bravoure, de gros flingues, ça les fascine ces jeunes dont Scarface est le film de chevet. C'est un peu leur quotidien. Le quotidien, c'est aussi la drogue planquée dans le lycée, un proviseur corrompu, ancien flic et de mèche avec ses anciens collègues. Berenger transformera l'enceinte en véritable champ de bataille. Il n'y a plus de bibliothèque mais une zone de guerre. Plus de jeunes étudiants mais du trafiquant de drogue en puissance dont la seule issue sera la mort. Plus de cahiers, de livres ou de classeurs mais des flingues. Bizarre de voir ça en 1996 bien que le film a l'air de dater de 1986 ou alors ça venait de mon DVD mais j'en doute. Et après, on dit que les profs français sont les rois du chahut.

Ce film réalisé par Robert Mandel et sorti en 1996 n'est pas mal du tout ! Peut-être que ma note va parraître un peu haute mais, honnêtement, il m'a vraiment surpris et puis il faut dire qu'il remplit toutes les conditions pour être un bon divertissement. Effectivement, tout est relatif, nous sommes ici devant quelque chose qu'il faut absolument voir au second degré pour l'apprécier, un peu comme "Expendables", c'est-à-dire un scénario qui ne tient pas la route mais qui ne se prend pas non plus tellement au sérieux. C'est donc l'histoire ici d'une prof d'histoire qui se fait attaquer par un gang, son mari, ex-militaire, se fait passer pour le remplaçant afin de mettre un peu d'ordre dans le lycée. En lisant le synopsis, on peut déjà se rendre compte que ce n'est pas du tout réaliste et le film ne nous donnera rien d'autre que quelque chose d'assez musclé. N'ayant pas de très bonnes notes et critiques, je l'ai regardé en partant du principe que cela allait être un mauvais film mais j'étais tout de même curieux de le voir. J'ai donc été assez surpris car je ne m'attendais à autant rentrer dans le délire ! Je trouve effectivement que ce n'est certes pas excellent mais que ce n'est pas non plus totalement mauvais mais, encore une fois, il ne faut pas le prendre au sérieux ! On rentre dans le film dès le début avec une présentation rapide de la situation et des personnages. Le film reprends tous les clichés du film d'action et du thriller, on connait donc plus ou moins le dénouement dès le début et on repère surtout les "méchants" de l'histoire, les espèces de twist tombent donc à l'eau. Mais je dirais que cela va bien avec l'esprit du film, c'est à dire qu'il n’innove pas mais se contente de réutiliser des choses déjà pré-établies pour en faire un bon film d'action sans prétention. La réalisation est quant à elle, elle aussi, classique mais n'en est pas mauvaise pour autant et on repère d'ailleurs bien la touche années 90. En ce qui concerne les acteurs, on retiendra surtout Tom Berenger qui a réellement le physique pour ce genre de rôle et puis Ernie Hudson qui endosse bien son rôle également. "The Substitute" est donc un très bon film en tant que simple divertissement bien-sûr.

Pas toujours fine, mais assez efficace, cette série B dans laquelle un militaire remplace un prof se laisse facilement regarder.

Autant ne pas se le cacher: le sujet des lycées à problème n'est ici qu'un simple prétexte pour un film d'action-défouloir. On passera sur la crédibilité de certains aspects du scénario (un mercenaire qui s'improvise prof-remplaçant en trois secondes, balèze!) pour ne retenir que le côté musclé et rythmé plutôt efficace, avec un Tom Berenger très à son aise dans l'exercice. En gros, ça se regarde et ça permet de passer le temps, entre deux scènes brutales et des traits d'humour pas toujours fins.

L'action et les personnages sont sympathiques comme une production des années 80, bien que pas majeure lors de sa mise en chantier en 96. Le Proviseur près de 10 ans auparavant, en 87, chauffait déjà les bancs du collège et James Beluchi mois missionnaire nous apportait plus de nuance. Pourtant ici, on retrouve la simplicité des actionneurs de l'époque et un Berenger en forme. Notons la première apparition de Maurice Compte qui reçoit admirablement la première cannette cinématographie.

The Substitute, premier du nom est une série B musclée comme les affectionne Tom Berenger, qui livre une prestation solide. Ce film en effet peut compter largement sur lui, qui ne se démarque pas vraiment de ses rôles de militaire, mais qui assure dans ce genre d’interprétation, et fait preuve de plus de subtilité de jeu que la majorité des acteurs d’action. Il faut aussi souligner qu’il est entouré de seconds rôles très bons eux aussi. On notera les prestations d’Ernie Hudson, qui visiblement s’amuse comme un petit fou dans son rôle de principal louche, mais encore William Forsythe, qui en fait des tonnes. Là, pour le coup il s’amuse peut-être parfois un peu trop, mais il amène un petit quelque chose au film de non négligeable, malgré une présence assez faible au final. Dans l’ensemble les acteurs sont naturels et convaincants, et la présence la charmante Diane Venora compte aussi.
Le scénario est finalement assez basique. Le film est rythmé, mais sans grande surprise, et il ne se montre pas aussi piquant qu’il aurait pu être. Après, on ne s’ennuie pas, et le divertissement reste assuré, en dépit d’incohérences et d’un manque d’intensité parfois. Le film n’arrive pas à se montrer suffisamment incisif quand il le faudrait, ce qui fait qu’on a plus le sentiment d’être face à un film d’action un peu banal, alors qu’il y avait matière à se distinguer réellement du tout-venant, quitte, parfois, à forcer un peu le trait.
Niveau réalisation Mandel offre un travail assez bon, mais sans plus. L’action est plutôt bien menée mais sans être non plus enthousiasmante outre mesure. Clairement Mandel est un artisan alerte, qui se débrouille, mais qui ne laisse pas plus de souvenirs que cela. C’est la même chose au niveau des décors et de la photographie. Le film ne laisse pas une très grande impression, même s’il est acceptable sur ce point. Je dirai néanmoins qu’il fait un peu plus vieux que son âge, je ne l’aurai pas daté de 1996. Pour le reste, pas de violence exacerbée, et une bande son sympathique mais sans plus.
En fin de compte The Substitute est un film d’action sympathique, qui reste dans la moyenne des films de Tom Berenger. C’est dynamique, l’acteur est au point, il y a de bons seconds rôles, et le métrage passe sans heurter son spectateur. Néanmoins il faut être franc, et dire quand même que le film reste assez mineur, n’ayant pas non plus de très grosses cartes à abattre pour se distinguer. 3.