On n'y croit pas une seconde mais Tom Berenger trouve le moyen efficace pour faire régner l'ordre, les gangs n'ont qu'à bien se tenir. De l'action à volonté, le lycée se transforme en champ de bataille. Bonne petite leçon de morale de la part de Berenger, quand il fait son cours sur la guerre, il est réellement convaincant.
Et dire que the Substitute a été fait en 96,on a plus l'impression qu'il date des années 80 tant la photo est pourrie et l'histoire bateau,mais ca fait toujours plaisir de voir ces petits nanars entre potes,surtout quand tous les ingrédients tombent à l'eau à cause d'une réalisation frolant l'amateurisme et des acteurs qui sont pas du tout convaincants.A voir pour les fans des 90's
Plutôt étonnant comme film, The Substitute (1996) est un mix entre 187 - Code Meurtre (1997) et n’importe quel film d’action. L’histoire d’un mercenaire qui se la joue professeur d’école dans un lycée de Floride où sa femme a été agressée, entend bien rétablir l’ordre et la loi, en stoppant notamment le trafic de drogue et en mettant la main sur les petits caïds du lycée. Loin de faire réfléchir ou de remettre en question, comme avait pu l’être 187, ici, ce film se veut plus être bourrin qu’autre chose. Bastons, armes à feu, testostérones (pour les fans de Seagal ou Norris), car pour le reste, l’univers de l’école en lui même est complètement zappé au profil des scènes de bagarres et des mises à mort. Alors qu’il avait eu droit à la reconnaissance de tous grâce à son interprétation dans Platoon (1987), Tom Berenger n’offre rien de particulier ici. Sa carrière confirme d’ailleurs la déchéance de celui-ci, car à part quelques apparitions au cinéma, des séries télévisées et des DTV, il ne reste rien de l’homme qui avait été autrefois nominé aux Oscars ! A découvrir aussi pour ceux qui auraient apprécié ce film : The Substitute 2 (1998), un DTV qui change de réalisateur et d’acteur principal (est-ce vraiment nécessaire de le voir, on se pose la question !).
"The Substitute" est un film bien bourrin, qui aborde le thème de la violence juvénile au lycée, comme pas mal d'autres films avant et après lui ("Graine de violence", "Le Proviseur", "Esprits rebelles"...). Ce n'est ni le meilleur, ni le pire film du genre. Tom Berenger s'en sort bien, mais les jeunes acteurs incarnant les lycéens à problème (dont un certain Marc Anthony, meilleur chanteur qu'acteur, loin s'en faut) sont très stéréotypés.
Y'a de la drogue au bahut... Mais Tom Berenger va tout faire pour finir le programme, même si c'est à coups de livres d'Histoire dans ta gueule. Car le CDI, c'est comme au Vietnâm : c'est feuillu, et on peut y faire la guérilla. Et quand ça suffit plus, rien ne vaut un coup de lance-roquette pour calmer la classe. Ce prof est impressionant d'autorité, et les gangs latinos l'ont compris quand ils ont cassé la rotule de sa copine. M'enfin Tom Beranger, il a pas de moustache bronsonienne...alors dans le fond, il s'en fout, et pour les punir, il fait péter le lycée à la grenade. Le professorat, c'est un don.
Ce film est un mélange mal digéré de dénonciation des problèmes dans les lycées difficiles américains et un film d'action traditionnel. Et pour que ces thèmes si différent fonctionnent, il faut un excellent réalisateur. Malheureusement, ce n'est pas ici le cas. Le film ne s'attarde guère sur les problèmes de ces jeunes lycéens sans véritables avenir, pour mettre en scène un vulgaire et sans intérêt film d'action avec savatage de méchant dealers de drogue du lycée et autres racailles par un ancien mercenaire américain. Métaphore sans subtilité de sa conscience et sa volonté de faire une bonne action et se rendre utile à la communauté. Bien entendu, il file le parfait amour avec la prof qui s'est faite agressée, et tout le monde le trouve 'cool' car il se fait respecter et apprends aux racailles à "marcher droit". Donc un film sur l'auto-défense, la justification du recours à la violence, et moraliste pour pas cher sur le "pas bien la drogue, la délinquance". Une sorte de Justicier dans la ville qui nettoiera les lycées craignos à coup de kärcher, fusil mitrailleur, prise de CRS, kung fu, grenade, la totale, quoi ... De manière plus sérieuse, il y a le sombre 187 : code meurtre avec Samuel L. Jackson. Et pour évoquer vraiment les problèmes dans les lycées : Esprits Rebelles avec Michelle Pfeiffer et Light It Up avec Forest Whitaker.
Un film d'action à voir sans réfléchir tant l'histoire est un peu tiré par les cheveux. Bref, Tom Berenger s'en tire bien, bien mieux que Treat Williams dans les volets suivants.
Le postulat de départ de ce film (un mercenaire en prof) est évidemment peu réaliste, mais amusant dans un contexte qui reste assez sérieux. Malgré de petits clichés et une morale assez américaine, le tout tient plutôt bien la route, en mélangeant fusillades musclées, lycéens à problèmes, gangs et traffic de drogue, ficelés par un scénario un peu plus dense qu'il n'y parait. Quant à Tom Berenger, il défend assez bien son rôle en tentant par moment de s'écarter de ses personnages habituels de supersoldats.
Bon ce n'est pas du grand cinéma mais The Substitute est plutôt une série B divertissante et efficace. Je l'avais déjà vu et il m'avait laissé sur ma faim, en le revoyant finalement je le trouve assez sympa dans son genre. Tom Berenger endosse le rôle d'un mercenaire qui va devenir professeur le temps d'un remplacement. En fait il le fait car sa compagne, qui est une vraie enseignante, est indisponible suite à une agression commanditée par l'un de ses élèves. Elle enseigne dans un lycée à haut risque. Le remplaçant va rapidement se faire respecter de ses élèves, mais ses moyens peu orthodoxes ne plaisent pas à tout le monde, de plus un trafic de drogue a lieu et l'arrivée de ce prof spécial dérangent les trafiquants. Bon ce n'est pas génial, mais c'est assez bien emballé et assez tendu par moment. Bien sur c'est davantage un film d'action qu'une critique de l'éducation nationale (ne vous attendez pas à retrouver la subtilité de Graines de violence de Richard Brooks). C'est sans doute un poil trop long, et le mélange de film d'action et de social grince un peu. Cependant ça fonctionne le temps que ça dure. En plus de la trogne de Berenger, on peut reconnaître plusieurs autres visages tels qu'Ernie Hudson en ex-flic devenu directeur d'établissement scolaire, William Forsythe en mercenaire, Luis Guzmán un autre mercenaire...