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    L'Âge d'or
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    ronny1
    ronny1

    36 abonnés 913 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 avril 2021
    Commençant par un documentaire sur les scorpions et se terminant chez le marquis de Sade, « L’âge d’or » est le récit d’un amour passionnel, entrecoupé d’une pure compilation de scènes surréalistes où la plupart des plans sont fait pour choquer Le succès de l’opération fut au rendez vous puisque la sortie du film fut un véritable scandale suivi d’une interdiction de plus d’un demi siècle en France. Esthétiquement moins abouti que « Un Chien Andalou » réalisé deux ans plus tôt avec Salvador Dali (qui a co écrit le scénario de « l’âge d’or »), cette œuvre déjantée semble avoir pris un sacré coup de vieux, malgré la scène qui envoie Jésus chez Sade, satisfaisant l’engagement profondément anti chrétien d’une partie de la gauche actuelle. Même parlant le film ne s’affranchit que trop rarement des codes du cinéma muet, si bien qu’une vision actuelle résume les qualités du film à quelques moments surprenants, parfois visuellement réussis (comme par exemple Lya Lys suçant l’orteil d’une statue), le tout enveloppé d’une ironie teintée d’humour noir. Buñuel déjà provocateur.
    Estonius
    Estonius

    3 335 abonnés 5 452 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 janvier 2020
    L'un de films préférés de coupeurs de cheveux en quatre, je n'entrerais pas dans ce petit jeu qui consiste à analyser chaque scène, j'ai autre chose à faire. La bonne question est de de se demander si la vision de film fonctionne encore aujourd'hui. La réponse est oui mais avec de grosses réserves. Le film n'a aucun sens mais puisqu'il s'agit de surréalisme on ne lui fera pas ce procès. L'histoire n'existe pour ainsi dire pas et nous avons là un catalogue des scènes avec un vague fil rouge amoureux. Alors évidemment il y a des choses surprenantes, spoiler: la vache sur le lit, les évêques transformés en squelette, un autre évêque défenestré
    , Mais la plus belle séquence reste cette scène de flirt entre Gaston Modot et la délicieuse Lya Lys sur fond de musique de Tristan et Isolde, spoiler: comportant deux passages culte, le léchage mutuel des doigts et Lya Lys faisant pratiquement une fellation à l'orteil d'une statue.
    Reste qu'à côté de ces surprises, nous avons des scènes incompréhensible ou pire ; volontairement méchantes et dont on se demande l'utilité comme quand spoiler: Modot s'en prend à un chien ou à un aveugle ou quand il gifle la jolie marquise
    Et puis il y a ce final hors sujet (si toutefois il y a un sujet) formaté pour faire scandale et qui se réfère au marquis de Sade, comme si c'était une référence !. Bref ça se regarde comme une curiosité, mais ça ne vaut guère sa réputation et ma note vaut surtout pour la magnifique séquence de flirt décrite plus avant.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 358 abonnés 4 180 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 mai 2019
    Un documentaire sur les scorpions, des bandits qui s’échappent, des évêques en plein rituel sur une plage, un couple en plein acte érotique à même le sol, une vache sur un lit, une femme qui suce l’orteil d’une statue, une scène d’orgie avec le Christ… Réalisé par Luis Buñuel et co-signé par Salvador Dali, « L’âge d’or » repose sur l’idée surréaliste de l’amour fou quitte à manifester du mépris pour la bourgeoisie et la religion. Laissant de côté toute morale, ce chef d’œuvre inestimable a rapidement été interdit de projection mais a marqué à jamais l’histoire du cinéma.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
    DaftCold
    DaftCold

    19 abonnés 213 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 octobre 2018
    Une perle absurde, bourrée de symboliques et de double sens. On pourrait lui reprocher les faux raccords gigantesque, ou certains jeux d'acteurs très mauvais, mais on final on en vient à se demander si c'est fait exprès, et même, est-ce bien important ? Car on passe son temps à se poser des questions, à essayer de comprendre, ou juste à se demander...Pourquoi ? Court et percutant, je le conseille vivement !
    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    120 abonnés 2 039 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 26 janvier 2017
    Premier long-métrage de Buñuel dont l'accueil qui lui était réservé en 1930 se devait partagé : les classes aisées, déroutées, devaient le prendre avec une perplexité polie tandis que les masses l'ont vu tout de suite pour ce qu'il allait devenir : un film anti-tout sous couvert d'un surréalisme encombrant. A ne surtout pas dissocier de son contexte historique sous peine d'y voir une suite d'images ennuyeuses (ce que les yeux non avertis verront d'ailleurs d'office).
    Mephiless s.
    Mephiless s.

    62 abonnés 697 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 27 août 2016
    Certes c'est un film osé qui ose critiquer beaucoup de choses et qui est représentatif du surréalisme, néanmoins je n'ai pas du tout accroché... Le film manque cruellement de fil conducteur et passe de bizarreries en bizarreries. J'avais plus apprécié Un chien andalou, plus surréaliste mais aussi plus intéressant et moins ennuyeux.
    Adrien B.
    Adrien B.

    19 abonnés 238 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 septembre 2015
    Un divertissement très original et plutôt plaisant ! J'ai beaucoup aimé la mise en scène et l'humour.
    Santu2b
    Santu2b

    248 abonnés 1 785 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 mars 2015
    "Un Chien andalou" serait orphelin si l'on omet "L'Âge d'or" que Luis Buñuel tourne juste après, bénéficiant à nouveau de la collaboration de Salvador Dalí. Même si celle-ci met un terme à leur amitié, les deux hommes signent en 1930 un sommet du surréalisme, scandale absolu interdit de projection jusqu'en 1981 ! À sa sortie, l'œuvre s'attire les foudres de l'Église et des ligues d'extrême droite. Le cinéaste a choisi de s'attaquer selon ses dires aux "idéaux de la bourgeoisie : famille, patrie et religion". En une heure, ce parti pris est comblé au moyen d'intenses images subliminales plus ou moins tranchantes, dépassant ainsi la portée strictement esthétique de "Un chien andalou" ; un couple auquel on empêche de faire l'amour ou encore une flamboyante transposition de Sade où l'un des pervers s'avère être le Christ. Sur le plan esthétique, "L'Âge d'or" est un déluge d'images saisissantes reflétant incroyablement ce fond idéologique ; une réflexion sur un scorpion, une vache dans un lit, des corps malmenés... Un cri de rage et d'art, le symbole même de l'anticonformisme au cinéma.
    gabdias
    gabdias

    85 abonnés 1 800 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 janvier 2015
    Véritable pamphlet contre l'amour fou, la religion et tous les moeurs, Salvador Dali et Luis Buñuel n'y vont pas avec le dos de la cuillère, plus compréhensible que le chien andalou, on a quand même quelques scènes complètement loufoques et surréalistes. Bref le message passe bien avec une mise en scène unique et brillante.
    Benjamin A
    Benjamin A

    710 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 avril 2014
    "L'Âge d'or", le deuxième film de Luis Buñuel co-écrit avec Salvador Dalí fut censuré dès sa sortie pour la violence du propos antipatriotique, antihumaniste et antichrétien. Et il faut dire que c'est bien osé, notamment pour l'époque (mais pas que finalement).

    Il nous livre un film surréaliste et imprévisible tournant autour du thème de l'amour et notamment "l'amour interdit" au nom de certaines conventions et autorité. Il n'hésite pas une seconde à mettre à mal la bourgeoisie et sa morale, idem pour l'église et la famille. Il se bat contre ceux qui empêche l'amour et les relations sexuelles. Pour illustrer ses propos, il n'hésite pas à provoquer et marquer (durablement même !) à travers certaines scènes ou images tels que la vache sur le lit de la bourgeoise, Jésus sortant d'une orgie, un enfant tué par son père dans l'indifférence générale ainsi que bien d'autres scènes ou symboles visant cette société. D'ailleurs, il n'y a pas vraiment d'histoire à proprement parler et sans que ce soit dérangeant, c'est un style unique et il nous passionne quand même, nous fait réfléchir et nous offre des images marquantes.
    Mais l'autre force de "L'Âge d'or" de Buñuel, c'est que 85 ans après sa sortie, le film frappe, marque et fascine toujours.

    Un film subversif, provoquant et qui marque et fascine, une ode à l'amour libre et contre les conventions et les morales venant notamment de la bourgeoisie, de la famille ou de l'église.
    Grouchy
    Grouchy

    123 abonnés 1 033 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 avril 2014
    Epoque du surréalisme naissant et popularisé, le moment était idéal pour Bunuel de faire un gros coup au cinéma et ses moeurs. Accompagné de Dali au scénario, il oublie toutes les conventions cinématographiques pour dresser une véritable moquerie de la politique, de la bourgeoisie distinguée et de la religion. Il n y a donc pas d'histoire à proprement parler, juste une relation amoureuse qui n'est encore qu'étouffée par les excès absurdes du cinéaste, comme le ministre allongé au plafond, ou la vache dans la chambre à coucher. Notons l'usage de la musique classique pour renforcer l'opposition entre le traditionnel et l'anti-conformisme. Il s'agit de métaphores cachées, difficiles à traduire si l'on ne n'est pas expert en symbolisme. Même si le film n'a pas l'audace des images du Chien Andalou, le but pour Bunuel était de présenter son style au grand public, ne s'appuyant sur aucun code, inventant ainsi son propre langage du cinéma.
    cylon86
    cylon86

    2 509 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 26 juin 2012
    Avec "Un chien andalou", voilà le film le plus emblématique du surréalisme qui déroute tout autant qu'il fascine. L'esprit de provocation est assez osé pour 1930 surtout quand Buñuel montre la figure de Jésus sortir d'un château où il est raconté qu'il s'y est passé les pires choses du vice ou alors quand un homme abat froidement d'un coup de fusil un gamin qui l'avait embêté. Mais en durant une heure le film perd de sa force à force de dérouter le spectateur de bizarreries en bizarreries. Il faut lui reconnaître son souffle d'insolence et la maîtrise de ses symboles pour y voir un film fort mais cependant cela n'empêche pas l'ennui de venir pointer le bout de son nez de manière assez récurrente.
    Arthur Debussy
    Arthur Debussy

    154 abonnés 693 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 mai 2012
    Ah le surréalisme... Le terme est tellement galvaudé de nos jours, le concept tellement flou et tant d'oeuvres se réclament de ce mouvement qu'il est parfois synonyme de farce intellectuelle ou artistique, caution de biens des aberrations. Visionner «L'Age d'Or» permet de revenir au sources du surréalisme, et permet d'appréhender l'intérêt d'une telle conception de l'art : la subversion qu'elle peut apporter aux divers conformismes et autres convenances étriquées, l'affirmation du rêve sur la réalité, le retour à une certaine « vérité » de la pensée, bref la matérialisation d'une liberté artistique absolue, idéal suprême pour bien des esthètes. Le problème, c'est qu'à trop vouloir « choquer le bourgeois » ou à trop privilégier l'écriture automatique, les oeuvres surréalistes prennent le risque de se vider de toute substance, de ne rester qu'une suite d'images vides de sens et d'intérêts, que l'on parle de littérature ou de cinéma. Fort heureusement, Buñuel était suffisamment talentueux pour ne pas tomber dans le piège, il n'empêche, lorsqu'on regarde «Un Chien Andalou» ou «L'Age d'Or», on ne peut s'empêcher de se poser la question d'une possible fumisterie. Mais malgré l'amateurisme certain de ces deux oeuvres, leurs qualités sont indéniables, surtout que le second film de Buñuel s'avère plus maîtrisé que le premier à bien des égards. Il offre (malgré lui?) des pistes de réflexion d'un grand intérêt, des séquences magnifiques, comme des passages provocateurs inoubliables. La multiplicité des interprétations est toujours aussi bienvenue, bien que l'on s'interroge sur leur contradiction avec certains principes surréalistes : les associations d'idées sont elles voulues ou non? Sont-elles porteuse de sens? Là est la question. A la fois salutaire et mortifère pour l'Art (annonçant en un sens le funeste « post-modernisme »), fascinant et intriguant, le surréalisme trouve à l'évidence en «L'Age d'Or» l'un de ses meilleurs représentants! Incontournable. [3/4] http://artetpoiesis.blogspot.fr/
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 6 mars 2012
    Complétement se film et choquant par certaine scène et qui demeurent ainsi malgré son age. Ceci est bien le manifeste surréaliste.
    GabbaGabbaHey
    GabbaGabbaHey

    205 abonnés 1 583 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 juin 2011
    Quelle fascinant morceau d'histoire du cinéma que ce premier long-métrage de Luis Buñuel ! Peu de temps après son exceptionnel "Chien Andalou", le réalisateur surréaliste s'associe a Salvador Dali pour écrire "l'Âge d'Or", film assez court, a peine plus d'une heure, commençant curieusement par un documentaire sur les scorpions, passant par de nombreuses histoires farfelues et inattendues, pour finir sur une courte adaptation des 120 Journées de Sodome du Marquis de Sade... Un film donc des plus subversifs, complétement déjanté, rempli d'une originalité puissante, réalisé par une cinéaste de génie qui fait preuve la d'une imagination inimitable et montre son génie des ses débuts ! Un incontournable.
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