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    L'Âge d'or
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    Flavien Poncet
    Flavien Poncet

    237 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 février 2007
    Suite au «Chien andalou» (France, 1928), le surréalisme s’affiche et dérange, différemment, dans «L’Âge d’or» (France, 1930) de Luis Bunuel. Là où le premier court-métrage dérangeait par son illogique narration et par la folie onirique de son contenu, «L’Âge d’or» (France, 1930) possède une histoire plus réelle, tout en étant à des milliers d’années lumières du réalisme. Grosso modo, c’est l’histoire d’un homme (Gaston Modot) qui a pour mission de venir au secours d’enfants, de femmes innocentes et de pauvres vieillards. L’homme semble donc incarné le modèle type du héros, à la rescousse de la pauvre et de l’orphelin. Mais l’ironie grinçante de Bunuel, ironie qui ne retrouvera son mordant efficace qu’avec «La Voie lactée» (France-Italie, 1969) et «Cet obscur objet du désir» (France-Italie, 1977), fera croiser au présumé héros le chemin de la folie passionnelle. L’ironie pèse tout le long du film, elle pèse tellement qu’elle est le négatif de la légèreté que dégage l’oeuvre. Sommes de barbarie : meurtre sauvage d’un enfant comme un vulgaire canard, violence gratuite sur un aveugle inoffensif et une bourgeoise servile, etc… Bunuel ri de cette gravité, il en ri pour ne jamais en pleurer car ici l’art n’est pas dans sa valeur illustrative, elle y est expérience avant de devenir politique pour «Terre sans pain» (France, 1932). Heureusement le film, bardé de surréalisme, grâce à une causalité des plus démunis de logique, n’affiche jamais d’irresponsabilité. «L’Âge d’or» l’est peut-être du cinéma artistique. Le plan final de «L’Âge d’or» tout aussi étrange que le reste laisse une ouverture immense vers l’œuvre bunuelienne. «L’Âge d’or» et «Un chien andalou» se révèlent a posteriori les immenses introductions de l’œuvre de Luis Bunuel.
    Camusduverseau
    Camusduverseau

    49 abonnés 778 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 janvier 2007
    Chef-d'oeuvre du cinéma surréaliste. C'est totalement délirant. Les scènes sont oniriques à souhait. Génial quoi !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Imagerie percutante marquée du goût de la provocation. Enchaînements d'une logique excentrique. Nombreuses images au grand pouvoir de fascination. Style abrupt et direct. Interprétation stylisée.
    Ce film est tout simplement, avec un chien andalou, un film véritablement poétique.
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