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Estonius
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4,5
Publiée le 22 avril 2014
Comme sujet casse-gueule, c'est pas mal, mais Schaffner s'en sort admirablement. Le film est mené tambour battant, sans temps morts, la musique de Jerry Goldsmith est excellente et le développement de l'intrigue est parfaitement maîtrisé. Côté acteur, la performance de Gregory Peck est époustouflante, mais Laurence Olivier ne démérite pas. On a même droit à un petit entracte didactique où nous explique ce qu'est la clonage. Justement c'est là que se situe le seul défaut (mineur) du film. On nous explique avec juste raison que cloner est une chose mais que pour que le sujet ait une chance de ressembler à l'original il faut que son environnement familial y ressemble aussi… OK, mais de là à ce que chaque clone ait exactement la même coupe de cheveux (ce qui signifie qu'ils ont tous été au coiffeur le même jour demander la même chose, bon, OK, c'est une facilité de scénario - il y en a quelques autres dans le film - mais faut pas pousser non plus !). On retiendra aussi la remarquable dernière grande scène avec les dobermans (le genre qui reste gravé en mémoire). La fin est triplement intelligente montrant l'activiste juif sans scrupules, Laurence Olivier trop naïf, puis le clone pas vraiment net. Un quasi chef d'œuvre à re(découvir).
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4,0
Publiée le 27 avril 2013
Franklin J. Schaffner a peu tournè pour le cinèma (quatorze films seulement) mais sa filmographie regorge de grandes rèussites du 7ème art ("Planet of the Apes", "Papillon"...) comme cette histoire hallucinante qui nous apprend que le fameux docteur Mengele (Gregory Peck, dont la performance gènialement dètestable, restera un tournant dans sa carrière) ayant prèlevè des cellules vivantes sur Hitler les a injectèes à plusieurs femmes allemandes dont les maris doivent mourir au même âge que le père du Führer pour que puissent s'èpanouir des nouveaux Hitler! Le scènario ahurissant de Heywood Gould (d'après le roman èponyme d'Ira Levin) est avant tout fondè sur des donnèes scientifiques: les clones! Le rècit mêle très habilement la rèalitè à la fiction où Schaffner applique le spectaculaire sans hystèrie, sans complaisance mais avec une ènergie rare! Un film haletant des seventies, aussi glacial que fascinant d'efficacitè, avec des passages particulièrement marquants comme l'attaque des dobermans dans le final! Et puis quelle distribution dans un seul et même film (Gregory Peck, Laurence Olivier, James Mason)...
"Ces garçons qui venaient du Brésil", film britannico-américain réalisé par Franklin J. Schaffner, sorti en 1978, dont le scénario est adapté du roman d' Ira Levin "The Boys from Brazil " publié en 1976. Ira Levin est aussi l'auteur de " Rosmary Baby" et Franklin Schaffner le réalisateur de "la planète des singes", "Patton" et "Papillon". Un film passionnant, entre espionnage et S.F, une durée généreuse, une enquête dans plusieurs pays, un bon scénario où l'on découvre au fur et à mesure l'ampleur du sujet en même temps que les protagonistes. Une bonne distribution avec Gregory Peck et Laurence Olivier. Bonne réalisation. Scénario bien ficelé. Le scénario extrapole les activités du nazi Mengele depuis le Paraguay, nous savons aujourd'hui qu'il se fit plus discret jusqu'à ce qu'on retrouve son corps sur une plage de São Paulo, où il mourut d'une crise cardiaque en se baignant en 1979. Sa véritable identité ne fut découverte qu'en 1986. Si ça se trouve, Joseph Mengele a vu le film !
Un film qui n'a pas peur de l'originalité, partant d'un sujet légèrement barré mais terrifiant mélangeant allègrement thriller politique et science-fiction, et du culot ; donner à Gregory Peck, qui avait joué jusqu'ici que des personnages positifs ou du moins pas entièrement négatifs, le rôle du sinistre Josef Mengele, dont le nom pourrait à lui seul être synonyme d'horreur et qui représente ce que l'être humain peut commettre de pire, fallait le faire et donner à Laurence Olivier, qui a joué deux ans auparavant dans "Marathon Man" un nazi qui rappelle beaucoup le même Mengele, celui d'un juif traqueur de nazis maladif mais opiniâtre fallait le faire aussi. Les deux monstres sacrés s'acquittent formidablement de leurs tâches et la confrontation finale est un grand moment. Et on peut considérer la présence de James Mason et de Bruno Ganz dans des seconds rôles comme des petits suppléments qui donnent encore plus envie de regarder le film bien que Peck et Olivier donnaient déjà sacrément envie. Le très talentueux Franklin J. Schaffner empaquète le tout efficacement sans temps mort et parfois avec une touche d'humour noir bienvenue. Idée de départ de gros malade plus casting de gros malade plus réalisation efficace est égal film à voir absolument.
Les complots nazis ont inspiré nombre d'oeuvres littéraires et cinématographiques. La nazisme fascine surtout quand il part dans ses délires ésotériques et scientifiques dont Josef Mengele en est un "digne" représentant. Ce fantasme du complot nazi est à la base du scénario de "Ces garçons qui venaient du Brésil" et cette intrigue ne manque pas de piquant. Il faut noter, à la base, l'excellence du casting avec Gregory Peck, James Mason ou encore Laurence Olivier dans les rôles principaux. L'histoire n'est pas toujours crédible mais assez bien menée pour nous captiver jusqu'à la fin. Un bon long métrage.
Le nazi était à la mode dans les 70's pour jouait le bad guy de service. 2 ans après "Marathon man", ce vieux démon de l'horreur refaisait surface avec à nouveau L. Olivier, cette fois-ci dans le rôle d'un chasseur de nazis, face à G. Peck, remplaçant de dernière minute de G. C. Scott. Adapté d'un best-seller, le script est efficace et dévoile peu à peu le plan machiavélique du Dr Mengele. Pourchassé par Ezra envers et contre tous, ce dernier doit aussi combattre l'ennemi intérieur, les autres anciens nazis trouvant le plan du docteur trop incertain. F. Schaffner nous offre quelques séquences brillantes, sans doute pas éloigné d'une certaine réalité avec tous ces anciens nazis qui peuplaient les pays d'Amérique du Sud. Un thriller virulent et prenant, mené sans temps mort vers une résolution glaçante (la science au service du Mal absolu), un affrontement final intense et une plan final ambigu. Du très grand cinoche 70's, engagé et complexe idéologiquement, qui démontre que plus que jamais, l'homme est un loup pour l'homme. Plus de films sur
Avec en toile de fond la fuite en Amérique du Sud d'officiers nazis à la fin de la Seconde Guerre Mondiale, le réalisateur américain Franklin Schaffner livre un thriller étrange, plus proche pour la forme de la science-fiction avec cette histoire d'expérimentations génétiques menées par le tristement célèbre Josef Mengele que du polar. Toutefois, l'écriture reste savamment dosée, intelligente pour un long-métrage porté par son superbe trio d'acteurs principaux que sont Gregory Peck, Laurence Olivier et James Mason. Une mise en scène qui a vieilli, un ton un peu tragi-comique déstabilisant surtout dans la première demi-heure pour au final, un ensemble qui se laisse regarder sans s'avérer marquant.
Un film assez étrange, bien fait et plutôt original. L'histoire est intrigante, assez irréaliste mais elle fait froid dans le dos et révèle ce que pourrait être le fantasme de nombre de nazis déchus. Se présentant sous la forme d'un thriller, le film relève bel et bien de la science-fiction. Et il présente le charme des productions des années 70.
En 1979, le grand réalisateur Franklin J. Schaffner (« Papillon », « Patton », « La planète des singes » etc...) nous propose un film pour le moins original et étonnant. En effet « Ces garçons qui venaient du Brésil » bénéficie d'un scénario particulièrement malin (mais qui aurait pu se révéler largement « casse gueule » dans les mains d'un cinéaste moins talentueux). Il nous plonge en effet au cœur de l’Amérique du sud où il est de notoriété publique qu'une organisation d'anciens nazis se cache du reste du monde et des espions d’Israël en particulier. Là, le tristement célèbre Docteur Mengele poursuit ses expériences sur le clonage humain et organise en secret le retour de l'Allemagne nazie (le 4ème Reich)... Évidemment, dit comme ça, l'histoire peut paraître alambiquée, voire carrément risible. Pourtant l'action est parfaitement menée et, bien que quelques incohérences pointent leur nez de temps en temps, l'ensemble reste vraiment cohérent de bout en bout. La qualité de la distribution y est pour beaucoup, Gregory Peck et Laurence Olivier donnant vraiment le meilleur d'eux-même pour faire vivre cette étrange histoire. Bien que méconnu, ce film très agréable à suivre à tout de même été nommé 4 fois aux Oscars de 1979, ce qui n'est déjà pas si mal !
Un ancien nazi, auteur de nombreux crimes, depuis la fin de la guerre, a trouvé refuge dans un pays d'Amérique du Sud (comme bon nombre de nazis d'ailleurs). Celui ci monte un projet diabolique, il n'y a pas d'autres mots : redonner vie à la race aryenne, à de futurs Hitler pour créer le 4ème Reich. « Ces garçons qui venaient du Brésil » est un film particulièrement déroutant. Il est vrai que l'histoire racontée est finalement peu probable car à l'heure actuelle, le clonage est une science qui n'est pas très développée. Cependant, on est en droit de se demander ce qu'il pourra bien se passer si à l'avenir, cette technique est finalement mise au point. Il y aura forcément quelqu'un pour mettre en place un stratagème aussi ignoble que celui-ci. Franklin J. Schaffner s'est embarqué dans une aventure sacrément casse gueule pour s'en tirer incroyablement bien. Le scénario, bien que totalement fictif (même si les personnages ont réellement existé) est captivant, on veut vraiment savoir jusqu'où va aboutir l'enquête menée par l'ancien chasseur de nazis. On veut savoir jusqu'où la cruauté de l'ancien médecin peut aller. Mystère, étonnement, cruauté, approche didactique du clonage, ce film vous réserve quasiment tout. Et flanqué, il ne faut pas l'oublier de trois grands acteurs : Grégory Peck, Laurence Ollivier et James Mason, rien que ça ! Aujourd'hui, l'histoire de ce film paraît complètement improbable, nul ne sait si elle n'aura pas lieu un jour. Tout un chacun sait que l'Homme est capable de tout.
On y trouve du thriller sur fond d’espionnage, une réflexion sur l’eugénisme et le clonage tout droit sortie de l’idéologie nazie, de la science-fiction, quelques envolées comiques. Ces Garçons qui venaient du Brésil mélange étroitement les registres pour un résultat on ne peut plus original, osé – il s’agit en effet de jongler avec les codes éthiques d’une période historique afin de les réinjecter dans une œuvre de fiction – et réussi, en dépit de quelques longueurs qui, de prime abord, peinent à embarquer le spectateur dans son intrigue. Cette valse tonale se fait également valse musicale : la partition que signe Jerry Goldsmith inscrit le film dans une rythmique lancinante sous forme de va-et-vient, comme régi par le mouvement d’un temps – de l’expérience traumatique des camps au présent de l’action –, d’une géographie – Schaffner n’a de cesse de balader ses personnages du Brésil à l’Autriche en passant par l’Angleterre – et d’une intrigue où les protagonistes initiaux laissent leur place à celui dont on ne soupçonnait guère la carrure de héros (interprété par Laurence Olivier). Très instable, Ces Garçons qui venaient du Brésil conjugue les contraires, unifie les continents dans la perspective de dépeindre la propagation du mal nazi très justement mis en perspective avec toute forme de fanatisme, notamment lors de la clausule, admirable. Franklin J. Schaffner a cette manière de ne jamais rien trancher, de laisser planer sur ses personnages une fatalité incarnée à l’écran par un collier. Les hésitations ainsi créées aèrent le métrage, le percent de trous interprétatifs qui s’offrent au spectateur de toute époque comme une possibilité d’ajouter au nazisme ici traité le fanatisme idéologique qu’une société contemporaine peut traverser. Une œuvre très intelligente et audacieuse.
Un film qui se révèle assez impressionnnant et méritant une attention toute particulière. Le thème, le clonage, est traité ici de manière particulièrement brillante et intelligente par Schaffner, et la musique est particulièrement convaincante. Même si bien sur, le scénario est totalement fictif, il n'en est pas moins tout à fait passionnant, montrant jusqu'ou le clonage peut aller. De plus, les personnages, qui ont soi vraiment existé, soit sont inspirés de personnages réels, sont tout à fait intéréssants. De plus, ce film compte trois acteurs magistraux : Gregory Peck, Laurence Olivier et James Mason. Une oeuvre importante.
Un très bon moment de cinéma grace aux superbes acteurs principaux et à un petit garçon vraiment inquiétant.C'est étonnant de revoir ce film qui date de 30 ans alors que le premier clonage humain (quelques divisions de l'oeuf)vient officiellement d' être annoncé.Le scénario est parfait car il tient la route intellectuellement, se dévoile peu à peu puis s'éclaire et c'est à ce moment que le suspense prend le relais dans la scéne finale avec les dobermans.Grégory Peck en fait beaucoup moins heureusement que dans Moby Dick mais le rôle de Mengele le permet. Quant à Laurence Olivier, il imite parfaitement Simon Wiesenthal à qui il rend un hommage appuyé en fumant sa cigarette sur son lit d'hopital.Vraiment un film passionnant ou il est impossible de s'ennuyer si on songe en le regardant à tout ce qui à pu se passer en Europe au temps du nazisme.
Le thriller d'anticipation par définition: dérangeant, inquiétant, sa vision est d'autant plus subversive que son ambiance paranoiaque et son rythme léthargique s'accelerant soudainement, par à coups, (et surtout à la tragique séquence finale avec les dobermans) plonge le spectateur dans un etat de stupeur avancé par rapport à ce déterminisme malsain proposé par les protagonistes sans ironie aucune. On n'explique pas tout par les sciences et cette adaptation du roman d'Ira Levin n'en est que plus actuel.