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Albert
4 abonnés
259 critiques
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0,5
Publiée le 1 juin 2024
La vivacité des langages corporels qu'on ne connait plus est plaisante, maintenant le film est tellement de l'ordre du quotidien que c'est assez fatiguant de voir à l'écran quelque chose qu'on peut vivre dans la banalité du quotidien... Un film qui a malgré tout le charme de l'époque, avec des acteurs dont les yeux brillent de fierté et de santé, mais bon au bout d'une heure, mon attentation a décroché petit à petit, ce qui est mis en scène trop anecdotique. Au final on a l'impression d'etre dans une discussion sans interet qui s'éternise...
Marius constitue en 1931 le premier chef d'œuvre du cinéma français. Le premier film de la trilogie installe d'emblée ses personnages légendaires. Pour son troisième film parlant, Raimu démontre qu'il est le meilleur acteur de l'époque. Charpin est exceptionnel dans son rôle de fanfaron beau-parleur. Pierre Fresnay et Orane Demazis nous font très vite oublier qu'ils sont trop âgés pour leurs personnages respectifs. Robert Vattier rend mythique le personnage de Monsieur Brun par son interprétation. Certaines scènes comme par exemple "Papa je t'aime bien" ou la partie de cartes sont restées dans la légende. Ce film est intemporel et se regarde avec toujours autant de plaisir 92 ans après.
Voilà l'exemple parfait du scénario qu'on pourrait qualifier de banal en un grand moment de cinéma. Voilà un mélodrame qui fait rire. Voilà une bête romance qui se change en comédie. Les dialogues sont excellents et la reconstitution de l'ambiance marseillaise parfaite. A voir par tous, ceux qui aiment les comédies humaines, les bons dialogues et les films avec une atmosphère palpable.
En 1931, le réalisateur britannique Alexander Korda réalise le premier volet de la Trilogie marseillaise (« Marius », « Fanny » et « César »). En étroite collaboration avec Marcel Pagnol, il profite de l’arrivée du cinéma parlant pour mettre en scène une galerie de personnages hauts en couleur (Raimu et Fernand Charpin notamment). Entre roublardise, mauvaise foi et cabotinage, les clients du Bar de la Marine dans le Vieux-Port de Marseille se livrent d’irrésistibles joutes verbales. A ce titre, la fameuse partie de belote avec la célèbre réplique « Tu me fends le cœur » constitue une scène culte. Si la mise en place de la relation amoureuse entre Fanny et Marius (Orane Demazis et Pierre Fresnay) constitue la trame de fond du scénario, ce premier volet se distingue des deux autres par son aspect moins dramatique. Bref, une œuvre incontournable.
Un de mes films préférés avec Pierre Fresnay et le magistral Raimu au sommet de son art en temps que comédie dans ce film autant que dans Fanny. Le long du film est très drôle, assez émouvant mais qui se termine par spoiler: le départ de Marius en bateau, ce qui est plus mélancolique. Tout sera chamboulé dans Fanny et César. .
Bien sûr on ne me croit pas aimer un film comme ça en noir et blanc parce que je suis jeune surtout que je n'arrêtais pas de regarder la trilogie Pagnol en étant beaucoup plus jeune. Comme si ce films est réservé aux hommes et aux femmes d'un certain âge.
Mais en tout cas j'aime les pièces de Pagnol et il n'y a pas d'âge d'en étudier des extraits surtout en etudes
La trilogie s'ouvre de la meilleure des manières en axant l'histoire sur Marius et ses aspirations à découvrir le vaste monde qui surpassent son amour pour Fanny. L'image que le temps a laissé de ses personnages (le quatuor César, Maitre Panisse, Escartefigue et Monsieur Brun) vient essentiellement des scènes mémorables de cet épisode, la partie de carte et la recette du mandarin-citron en tête. Avec un langage simple et sa maitrise des mots, Pagnol parvient à faire passer dans ses textes toutes les émotions, du comique au dramatique.
Pourquoi aime-t-on tant la trilogie marseillaise de Pagnol ? Oui, d'abord parce qu'on la vu quand on était petit, que la partie de cartes nous a fait rire, parfois même on l'a étudiée à l'école. Mais plus tard, on l'a revue, une fois, deux fois, dix fois. Et on s'est dit que le noir et blanc de Pagnol était très jolie, qu'il y avait des jolies images du vieux ports, que l'accent marseillais est ma foi fort chantant. Oui, Orane Demazis joue atrocement faux mais Raimu est un génie, Charpin a un vrai naturel et Pierre Fresnay est un homme bien séduisant, même si le parigot galère pas mal "avé l'accent". Et puis les dialogues sont drôles, incisifs, naturels mais parfaitement écrits. Et l'histoire est universelle, romantique, proche de chacun, indémodable. On rit, on pleure et on s'écroulera à nouveaux dans le canapé à la prochaine rediffusion télé. Attention ! La télé et la rediffusion disparaissant, il va falloir penser à montrer les films aux enfants. Je connais un anglais, prof de français à Londres, qui fait étudier Pagnol a ses élèves. Universel, je vous dis !
Beau film, très grand classique français où l'on voit une tragédie marseillaise.Le réalisateur nous dévoile la ville et ses habitants de manière très intimiste. Le langage est le point fort chez ce réalisateur. La fin est digne d'une tragédie grecque. A découvrir.
Pour moi, c’est l’une des trilogies les mieux réussies. Je dirais même la seule réussie 😊 J’ai regardé les trois volets sans ennuies et c’est une histoire très touchante.
Acteurs possédés, mise en scène évoquant le théâtre du monde réduit sous les toits de Marseille, beauté des dialogues merveilleusement écrits, qualité des plans iconisant chacun : que dire de Marius premier du nom sinon qu'il s'agit d'une date dans l'histoire du cinéma français, d'une référence atemporelle par ailleurs réinvestie avec bonheur par Daniel Auteuil quatre-vingt ans plus tard ? Aucune critique ne tient face à ce monument érigé dans un même hommage au cinéma et à la littérature. Un chef-d'œuvre, tout simplement.
"Tu me fends le cœur..." D'une qualité rare, l'adaptation de la pièce est tout simplement parfaite, avec son interprétation magistrale (Raimu en César colérique et pourtant très soucieux de l'avenir "de son petit") et une histoire que l'on connaît déjà (surtout si, comme moi, vous adorez le livre de Pagnol) mais que l'on prend un réel plaisir à voir sur petit ou grand écran. Tout fleure bon la Provence, du chant des cigales aux compères attablés refaisant le monde autour de pastis... On se laisse alors emmener, voyager, dans le temps et l'espace jusqu'à ce Marseille d'il y a cent ans, avec une indolence qu'on regrette à peine le film terminé. Les dialogues font mourir de rire, les personnages très singuliers nous ravissent encore quelques sourires, on suit l'intrigue avec un intérêt sans borne, et l'accent nous dépayse instantanément.Quelques répliques se retiennent comme des séquences cultes dès leur premier visionnage : outre la fameuse séquence de la "coupe à cœur", on s'amusera toujours de la réplique : "Je retourne le roi... Hé, saluez ...- Le roi ?! Encore ?!! - Ah oui, alors moi, je retourne le roi à tous les coups. - Alors, vous admettez que vous trichez ? - Ah oui, je triche, seulement, comme vous le verrez jamais, le coup est régulier !" Pour un rayon de soleil et une franche rigolade sur fond de drame, vous savez quel chef-d’œuvre regarder.
Je me suis attaqué aux trois volets de cette trilogie et pour ce premier je dois dire que c'est une merveille avec tous les ingrédients idéales : des acteurs inoubliables et remarquables, Un jeu de dialogue parfait, des scènes drôles, émouvantes, des répliques mémorables et une mise en scène parfaite. Ce film datant des années 30 est indétrônables et indémodable, il n'a pas pris une ride et les aventures de Pagnol sont encore actuellement très célèbres.
Juste un petit mot sur la version de 2013 de Auteuil qui n'est bien évidement pas semblable à celle-ci mais vraiment une reproduction de Pagnol de sa part très moyenne et grotesque après avoir les deux versions justement.
Pagnol signe ici un premier volet très agréable, romantiques, poétique dans une ambiance du Sud et très accrocheur.
Classique des classiques des adaptations théâtrales françaises, Marius reste 85 ans après sa sorite toujours aussi réussi. Ce film a l’intelligence d’être fidèle à son matériau d’origine et ne cherche pas à briller par sa mise en scène : Alexander (nommé au générique « Alexandre ») Korda offre une réalisation extrêmement classique voire accessoire (seules les séquences faisant un montage parallèle entre les scènes dialoguées et les images de bateau peuvent être considérées comme des effets de mise en scène). Cela explique que le générique affiche « Marius de Marcel Pagnol » avant le nom du réalisateur (un peu comme le Bram Stocker’s Dracula de Coppola sauf qu’ici l’auteur de la pièce est également scénariste, producteur et véritable décisionnaire sur le tournage). Cette adaptation regroupe le meilleur de ce qu’est capable le cinéma de Pagnol à savoir des dialogues brillants servis par des acteurs exceptionnels (dominés par Raimu et Charpin). De plus, Pagnol renforce la puissance de son histoire en contrebalançant la force du drame (une histoire simple qui montre que le quotidien contient son lot de drames banals mais très importants pour ceux qui les vivent) par un humour très présent (la mythique séquence de la partie de cartes est très drôle). Enfin, Marius est une véritable déclaration d’amour de son auteur à la ville de Marseille (il ne cherche à aucun moment à gommer l’accent de ses personnages, au risque de ne pas toujours être facilement compréhensible par un public non provençal) avec cette histoire où l’appel de la mer créé par la présence du port agit comme une véritable drogue (le marin incitant Marius à partir se comporte comme un dealer). Ainsi, Marius reste toujours de nos jours un classique du cinéma français qu’il faut connaitre et qui offre beaucoup de plaisir à chaque vision.
C'etait a la base une piece de theatre. Sous la forme de film a l'epoque on voit moins bien les details visuels et meme le son est mauvais. Malgre tout c'est un regal avec beaucoup d'humour, des dialogues exceptionnels et des acteurs talentueux mention speciale a Raimu. Heureusement que les films de la trilogie marseillaise ont ete retouches