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Topaze87
8 abonnés
407 critiques
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4,0
Publiée le 7 août 2023
Un très bon film d'arts martiaux de Chang Cheh qui constitue la première apparition du sabreur manchot. Le héros nous impressionne par sa mentalité sans faille et son humilité.
Nous sommes ici dans la mythologie du sabreur manchot. Jimmy Wang Yu est celui-ci. Il perd son bras par une femme qui l'aime et le déteste en même temps. Il quitte son école de Kung Fu pour vivre dans l'anonymat. Mais son passé va le contraindre à remettre en avant son talent à cause d'une femme. Le schéma est ultra classique. Et la forme aussi. Chang Cheh refera une version plus violente du film avec le génial La Rage Du Tigre (1971) qui sera beaucoup plus violente, furieuse et masculine (les femmes n'y ont aucune influence sur l'histoire) et aussi moins mièvre que celui-ci qui manque de subversion dans un canevas sans surprise. Jimmy Wang Yu fait ce qu'il peut, mais il n'est pas vraiment aidé, supporté, transporté, par les autres acteurs qui sont un peu fades ou alors dans les ricanements, ni par les deux actrices (pour les deux seuls personnages féminins) qui sont dans la minauderie gênée. Les combats ne sont pas particulièrement mémorables, si ce n'est le super méchant (que nous découvrons à la fin) avec ses outils particuliers et sa botte secrète qui permettent de sortir de la routine des combats usuels pour ce genre de production.
Un film d’art martiaux issu de la fameuse firme « Shaw Brothers » qui va montrer pour la première fois à l’écran la figure du sabreur manchot. C’est un film que j’ai découvert avec un grand plaisir. C’est une succession de tableaux pour certains d’une grande beauté et de scènes de combat où la vitesse et l’agilité sont les maîtres mots. L’iconisation de son personnage principal est réussie et fait beaucoup pour la réussite du film. Dommage à ce titre que la mise en scène et surtout le montage ne fassent vraiment datés et ne rendent pas honneur aux efforts des différents protagonistes. Dommage aussi que certains personnages et réactions de ces derniers ne soient trop caricaturaux, mais la plupart de ces défauts sont aussi liés il faut le reconnaître à son âge et on lui pardonne aisément eu égard de ses nombreuses qualités.
Un classique du cinéma kung fu qui marque l'apogée de Chang Chieh , avec une mise en scène remarquable et un scénario signé Ni Kuang , un romancier qui a signé quelques uns des plus beaux scénario de la Shaw Brtohers , notamment la Fureur de Vaincre .
Le premier opus de la trilogie est passionnant, tout comme les arts martiaux, rapidité souplesse et force puissante pendant les combats intenses qui surchauffent et se surchargent de manière imprévisible. Perdre un bras pour des broutilles est amèrement déconcertant, d’autres ressources se révéleront, le livre de femme est sagement instructif pour ne pas perdre le sens de l’orientation dans le handicap. Le long sabre cassé au manchot est constant devant l’ennemi mobile, son arme bloque et porte le coup de poignard furtif. La fourberie fait craindre seulement l’adversaire pas de taille face à la surprise sauf pour le héros amputé folklorique très habile et futé.
Suite à l'immense succès de L'Hirondelle d'Or, la firme hong-kongaise Shaw Brothers continue de miser sur le style Wu xia pian et confie à Chang Cheh le soin de mettre en scène Un seul bras les tua tous.
Il est ici question de l'honneur d'un homme qui va devenir manchot suite à une traîtrise dans son propre camp et va chercher à retrouver et protéger son maître. Chang Cheh propose une suite de tableaux souvent magnifiques, où il est surtout question d'une réflexion personnelle du héros et d'une remise en question, le metteur en scène privilégie cela à l'action, évoquant alors un homme brisé qui va tout faire pour retrouver une certaine estime.
C'est d'ailleurs aussi là que le bat blesse légèrement, cette suite de tableaux n'est pas sans défaut, notamment dans le rythme, quelques réactions de personnages parfois caricaturales et surtout dans le manque d'intensité à l'exception du début et de la fin du film. Si ce n'est pas préjudiciable, c'est tout de même dommage tant Un seul bras les tua tous se révèle de grandes qualités sur bien d'autres points. Effectivement, on s'attache assez facilement au héro et on prend plaisir à le suivre dans sa quête et ses réflexions, alors qu'il aura parfois face à lui de biens dangereux opposants.
Les chorégraphies sont souvent remarquables et parfois bien mémorables, Chang Cheh sachant les sublimer et créant une ambiance qui ne manque pas d'intensité dans les moments propices, bien qu'il privilégie toujours la psychologie des personnages à l'action. Jimmy Wang-Yu est brillant dans le rôle principal, sachant faire ressortir toute la tragédie et la force de son personnage tout en se relevant de ses nombreuses humiliations, alors qu'il est plutôt bien épaulé par l'ensemble des comédiens, malgré certains tombant parfois dans l'excès.
Premier opus de la trilogie du Sabreur Manchot, Un seul bras les tua tous se révèle parfois imparfait mais agréable à suivre et souvent efficace et sous tension, à l'image des chorégraphies que Chang Cheh subliment.
Evidemment, ce film a vieilli, que ce soit au niveau de l'image, du casting tellement peu charismatique, des combats. Quand on voit les plans concoctés par les personnages, on se demande s'ils ne sont pas tous un peu débiles. Reste que Un Seul bras les tua tous est un classique mérité du cinéma d'arts martiaux, grâce à une inventivité dans les combats et grâce au rythme effréné.
Le hérosspoiler: se fait couper le bras par traîtrise par la fille de son père adoptif, Qi Pei. Oui, c'est ça, qui paye? Toujours est-il que le héros démontre les doigts dans le nez que l'on peut perdre un bras mais ne pas perdre la main.Ps: Évitons les remarques du style: "un film qui a coûté un bras" ou bien " un seul bras, un seul chocolat".
La grande idée du film de ce film de Chang Che est de se focaliser sur un expert en sabre devenu manchot et donc théoriquement incapable d'utiliser son art martial. L'idée du guerrier mutilé est excellente et, pour l'époque, assez novatrice. Grâce à cela, le film ne se contente pas de nous présenter une énième histoire de vengeance et parvient à faire preuve d'une certaine profondeur en mettant en scène le destin d'un homme forcé de remettre en cause ce qu'il a toujours été et devant s'accoutumer à sa nouvelle vie. L'entraînement pour surpasser son handicap, des personnages plutôt bien travaillés et une opposition de classes sociales (visible dans la relation entre Fang Gang et ses condisciples) renforcent par ailleurs l'intérêt du film. Le mélange adroit de tous ces éléments, complété par l'ambiance très sombre et très violente du film, font de "Un seul bras les tua tous" une réussite et un classique du genre. Dommage néanmoins que les combats ne soient pas plus élaborés, surtout avec Liu Chia-liang en directeur des chorégraphies.
Premier film de la trilogie du sabreur manchot, ce film fait partie des excellentes réalisations de Chang Cheh, l'un des meilleurs cinéastes de la Shaw Brothers, dans les années 60-70-80. Metteur en scène prolifique, il a choisi des acteurs connus dans le monde du kung-fu. D'abord, Jimmy Wang Yu (Fang Kang), qui a imposé un style de justicier implacable dans le cinéma hongkongais. Ensuite, Tien Feng, le maître qui adopte Fang Kang et qu'on retrouve dans de nombreuses productions de l'époque, dans des rôles de méchants ou de dirigeant d'école d'arts martiaux. On retrouve aussi d'autres acteurs qui auront leur heure de gloire ultérieurement tels Lau Kar Leung, d'ailleurs chorégraphe du film, ou bien Fan Mei Sheng, le spécialiste des rôles un peu fous ou de brutes violentes. One-armed Swordsman est à mettre au panthéon des films du genre où Jimmy Wang Yu fait preuve d'un courage et d'une détermination exceptionnelle. Les combats manquent de réalisme et sont trop escamotés.
"Un seul bras les tua tous", ou "The one-armed swordsman" en version originale est le premier opus de la célèbre trilogie du sabreur manchot, qui propulsa Chang Cheh, son réalisateur, au sommet du box office. Conçu comme une réponse chinoise au films "Zaitoichi" japonais, "The one-armed-swordsman" impose le style violent et sexiste de Chang Cheh, ou seul les femmes avaient le rôle principal à l'époque. Ecrit par le réalisateur lui même, c'est un véritable western qui nous est proposé. Le fameux sabreur manchot, incarné par Jimmy Wang Yu, est confronté à un dilemme ou il devra choisir l'amour d'une paysanne et renoncer au arts martiaux ou honorer son maître qui l'a élevé comme un fils. Un scénario etdes personnages profonds ( surtout les hommes ), bénéficiant d'une superbe photo, la mise en scène de Chang Cheh offre un sens du découpage des chorégraphies qui sont devenus une référence pour toute une génération de cinéaste.
J'ai vu un film... Du moins, j'ai revu ce film...Je ne sais pas pourquoi, un trou de mémoire sans doute... Et j'ai trouvé ça GENIAL... Alors comment passer de 0.5 étoile à 4.5 ? Eh bien, je dirai que j'ai pas mal mûri :)... Non, en fait, je me suis astreint à "supporter" les premières longues minutes du film, en faisant fi de mes répulsions décrites ci-dessous... Et en oubliant les effets spéciaux, ou le jeux parfois trop démonstratifs des comédiens... pour ne garder que le meilleur... L'histoire, riche, pleine de rebondissements, avec des personnages marquants -bien qu'un peu exagérés-, et au final, j'ai trouvé le rythme haletant, le suspens intense, et au final, la chorégraphie des combats, somme toute, réaliste... Et ce fut une excellente surprise que de se retrouver surpris par une critique passée, qui ne rend pas hommage à ce film...Donc, ce film peut être intéressant à condition de supporter les sauts dans le temps...
Cette critique date du 21/08/2012 : J'ai vu un film... sur la base des notes données, en essayant de parfaire ma connaissance de ce cinéma qui vient de loin... Et là, plus que géographie, je parlerai du temps... Ce film est d'une autre époque, et les codes pour le comprendre m'ont été retirés... Autant j'adore le cinéma asiatique (plutôt tendance coréen noir), autant le cinéma chinois ne me passionne pas, et ce n'est pas ce film qui va me réconcilier... tout fait daté, le jeu des comédiens, les scènes de combat, les dialogues... je n'ai pas pu aller jusqu'au bout... 0.5/5
Voilà un fimm typique de la production des Shaw Brothers, avec "un seul bras les tua tous" on retrouve tous les codes du combat d'épée de la grande époque du film Hong-Kongais. Un homme rendu infirme par ses camarades d'une école de sabre se retrouvé extirpé de son milieu pour un autre totalement différent auprès duquel il va devoir tout réapprendre pour devenir meilleur. Le jeu des acteurs à l'allure kitsch est bien sûr présent, en raison de l'âge du film mais également de son origine. Le film est un hommage aux westerns et tout particulièrement à "Et pour quelques dollards de plus" où Clint Eastwood campe le rôle d'un chasseur de prime surnommé "le Manchot".
Ce film est très riche en références à la filmographie western et pour l'époque peut se targuer d'un scénario original et recherché avec une mise en scène très au point et des acteurs corrects pour leur époque même si le coté cliché et kitsch des dialogues peut en rebuter plus d'un.
Ridicule. Je l'ai regardé parce qu'il était pas mal noté mais quelle déception : scènes de combat molles, jeu outrancier, doublage français catastrophique sans parler du bruitage. J'ai eu bien du mal à arriver au bout. Il parle peut-être pour d'autres cultures mais moi je suis passé complètement à côté.
La plupart des films de la Shaw Brothers ont mal vieilli. Bruitages poussifs, personnages caricaturaux, mouvements de caméra ridicules (avec ces fameux zoom que l'on ne présente plus), décors en carton pâte... Même si certains comme la 36e chambre de Shaolin ont marqué les esprits, ce n'est pas le cas de ce "Un seul bras les tua tous" (rien que le titre fait frémir). Le film regroupe tous les défauts habituels du genre, sauf qu'en plus, les chorégraphies sont molles et sans imagination. C'est dommage car l'histoire, même si elle n'est pas géniale, recèle tout de même quelques idées agréables. Les péripéties du sabreur manchot auraient pu être bien plus attractives... mais ça ne prend pas.