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gamorreen
19 abonnés
457 critiques
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0,5
Publiée le 2 novembre 2024
le film est très court et pourtant je m'y suis beaucoup ennuyé... Pas de passion, pas de frisson, alors que cela parle théoriquement de ça. Jeanne Moreau est fade, l'acteur est transparent. Seule la ritournelle de Legrand accroche un peu, sinon c'est très long malgré sa courte durée... Grosse déception.
[note perso] Rare film à traiter le sujet de l'engrenage de l'addiction au jeu. Avec le lifestyle qui va avec : Nice, Monaco, le cabriolet, les montagnes russes de gagner beaucoup, tout perdre, regagner. Et la fille toxique au possible, mais regard très daté, avec l'homme comme victime de la femme, qui l'entraîne dans une spirale de malchance. Je l'ai vu au meilleur moment, au retour de mes vacances à Nice et Monaco justement à jouer au backgammon au Fairmont à côté du Casino, et à faire mon footing sur la Prom
Jacques Demy sort deux ans après Lola, son second film (on ressent le fameux problème des deuxièmes films). Il signe un ovni dans sa filmographie où le charme de ses comptes est complètement tue. Il essaye de faire un film un peu subversif qui parle de la riviera et des dangers d'un amour trop passionnel lié par l'argent. Mais rien ne prend... Les deux héros n'ont aucun charme et cet amour, on n'y croit pas. Rien de très sombre, de très passionnel au final. C'est bateau. Même Legrand signe une bo qui fait cliché. Ça ne prend pas ! La femme objet est ici à son paroxysme et accepte d'être frappée ? Je dis non. Demy est un auteur qui a en lui la mélodie de la vie mais ici on voit plutôt une panne d'inspiration (il l'a admis, ce film n'a été fait que pour rentrer de l'argent afin de réaliser les parapluies de Cherbourg). On s'ennuie pendant 1h10 (c'est chaud quand on y pense). Ce film ne rend pas faveur au poète qu'était Jacques Demy.
L'amour est risque, disait Martin Gray, ce film l'illustre bien : Jeanne Moreau blonde, la Côte-d'Azur mythique, la musique somptueuse de Michel Legrand.
Un film si doux, que l'on ne peut pas être dur envers lui. Le parallèle entre le jeu et leur amour est un mignon hymne à l'amour, qui prévaut sur le rapport de domination et la cupidité, comportements intrinsèques aux relations humaines. C'est d'ailleurs là toute la grandeur du propos, ou du moins son ambition. Il faut reconnaître malgré tout que le film se laisse aller de temps en temps à une légèreté narrative qui laisse flotter le thème en surface et ne nous fait pas ressentir la puissance des personnages. Ceci dit, il faut bien avouer également, que lorsque l'on est amoureux, on est un peu niais. Mais c'est dommage, à mon sens, que le point de vue qui soit niais, en plus des personnages.
En revanche il faut bien admettre que déguiser Jeanne Moreau en Marilyne Monroe ne suffit pas à lui donner son éclat. Ce n'est pas son dégoût, sa froideur et sa colère dont le rôle avait besoin. Catherine Deneuve aurait été sans doute parfaite..
Vue qu'il ne s'agit pas d'une des comédie musicale de Demy, il s'agit d'un film déjà plus accessible que ses autres plus célèbre mais bien moins conventionnels. La Baie des Anges est de qualité ça c'est une certitude. Le film a un charme évident et des personnages tout à fait intéressant. Ca évolue, au final il y a de quoi faire. Il n'y a pas grand chose en plus à souligner. La mise en scène est épuré, la bande son se compose d'un seul thème qui ne prend pas trop de place mais qui reste tout de même en tête. Sachant que les acteurs/modèles sont tout à fait centraux ils font bien leur taffe. Maintenant le film me semble un peu timide sur certains aspect. C'est pas propre du tout, après tout reste assez convenue et assez prévisible. Alors le film ne semble pas sortir de sa zone de confort et l'on est à aucun moment malmené. Les personnages souffre comme on s'attends à les voir souffrir.
Histoire d'amour passionnante entre notre héros, un homme sage et qui fait attention et Jeanne Moreau une addicte et menteuse mais débrouillarde et charismatique. On circule entre un casino vue comme un temple de la luxure ou il est difficile d'en sortir et une plage qui ressemble a une carte postale. La caméra toujours a hauteur du personnage principale pour obtenir son ressenti sur les situations. Ces personnages ce trouverons quelque chose d'attirant l'un envers l'autre malgré leurs différentes personnalités. l'un va toujours avoir plus le pouvoir que l'autre sur les choix a faire cela dépend durant le durée du film.
Un bon film mais bien en deçà de ce que fera Demy par la suite. La musique de Michel Legrand est somptueuse comme toujours. Le scénario est bien mais la fin trop facile.
Malgré la présence d'une Jeanne Moreau toujours aussi libre et espiègle, singeant parfois une Marilyn Monroe, tout en perruque blonde imaginée, l'on s'ennuie ferme à se faire balader ainsi de Casino en Casino, de Nice à Monte Carlo, sans aucun autre sens à la vie que celui d'échapper à la réalité. Bref, un brouillon de ce que sera la suite de la filmographie enchantée de Jacques Demy...
3ème long métrage de Jacques Demy avant les Parapluies de Cherbourg, ce film aux relents Nouvelle Vague commence par un superbe travelling arrière sur la Promenade des Anglais accompagné de la belle musique de Michel Legrand. Le thème est la passion du jeu (et non l’argent) qui n’arrivera pourtant pas à vaincre une improbable histoire d’amour excellemment (insolemment?) interprétée par Jeanne Moreau. Une intrusion intéressante dans le monde des joueurs et des casinos.
Ce film est typique de la Nouvelle vague, c'est à dire mauvais; le scénario... y'a t-il un scénario? Les acteurs se trimballent de casino en casino et de chambre en chambre; le film se termine en queue de poisson comme si Demy n'avait trouvé aucune fin présentable à son "oeuvre": il n' y a pas lieu de s'étonner qu'il ait écrit le scénario... en quelques jours!!! (dicet Wikipédia). On se contentera du talent de J. Moreau et de quelques belles prises de vue; quant à Claude Mann il plombe littéralement le film; Demy a t-il voulu serrer le budget et s'est-il contenté de cet acteur qui n'a pas plus de talent artistique qu'une huitre, qui récite laborieusement son texte et nous communique irrésistiblement son ennui? Il y en avait pourtant à l'époque des acteurs dignes de ce nom: Trintignan, Brialy, Hossein, Rich, Delon, Ronet, Belmondo, Gelin (un peu âgé, peut-être?) et bien d'autres! Quant à l'insupportable musique tapageuse de Legrand elle achève le film: un demi point pour J. Moreau (qu'est-elle allé faire dans ce navet???); un demi point pour les prises de vue.
Baignant dans un blanc immaculé, La Baie des Anges est un film d'une beauté photographique incomparable. Pour le reste, il a énormément vieilli : la baffe monumentale du beau gosse à Jeanne Moreau en fait un salaud discrédité pour le reste du film et rend le "happy end" mièvre final voulu en fin angoissante pour la jeune femme. L'abondance de scènes de casino est également bien trop ennuyeuse.
Pour son deuxième long-métrage, sorti en 1963, Jacques Demy nous plonge dans l’univers des casinos et des jeux de roulette. Claude Mann interprète sobrement un jeune homme épris de liberté qui souhaite briser le conformisme de sa vie. Arrivé à Nice, il rencontre une femme d’âge mûr (Jeanne Moreau) dont l’addiction pour les jeux d’argent ne connaît aucune limite. Le scénario assez répétitif décrit bien la dualité de ces passions comportementales (amour et jeu) avec une Jeanne Moreau, qui bien que déjà fanée malgré ses 35 ans, est vraiment éblouissante. Bref, un film simple mais efficace.
Le deuxième film (écrit, dialogué et réalisé) de Jacques Demy. Dans un superbe noir et blanc - superbement restauré en 2012... Avec une superbe (et inhabituelle, au physique - peroxydée !) Jeanne Moreau. Voilà pour les atouts de "La Baie des Anges" - en y ajoutant la musique de Michel Legrand (déjà..). Et sans oublier, d'abord, la mise en scène impeccable (ah, cette somptueuse prise de vue en accéléré du générique de début....). Mais l'histoire elle-même déçoit un peu. Ce "La Joueuse" (comme on pourrait sous-titrer), qui échappe de peu à un "La Joueuse et le Pantin" (voir la fin irénique...) manque de force dans le propos, et partant, dans le trait... Un "classique" un peu fade, au global.