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    La Baie des Anges
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    48 critiques spectateurs

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    496 abonnés 3 495 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 juin 2020
    Deuxième long-métrage de Jacques Demy mais c’est le cinquième que je visionne (plutôt que l’ordre chronologique, j’ai préféré regarder en premier ceux qui me paraissaient le plus accessibles). Et je ne parviens toujours pas à m’intéresser à ses thématiques et à être ému par son style. Ce n’est pas cette histoire d’amour entre deux personnages superficiels en quête d’argent facile qui y changera quelque chose.
    Hotinhere
    Hotinhere

    553 abonnés 4 961 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 août 2019
    Jacques Demy nous plonge dans l'enfer et le le vice du jeu dans ce film à la mise en scène remarquable, dans lequel rayonne Jeanne Moreau, flambeuse blonde platine à la beauté sensuelle. Dommage que les scènes de jeu soit un peu trop répétitives.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 31 juillet 2019
    quel plaisir de retrouver jeanne moreau en blonde et claude mann dans ce très bon film
    de jacques Demy de 63
    film sur la passion destructrice du jeu Demy
    nous emmène à travers les casinos de nice et
    De Monaco dans cette relation complice et
    compliqué entre 2 personnages qui au départ
    tout separe
    la mise en scène fluide de jacques Demy fait
    merveille
    Cyril J.
    Cyril J.

    26 abonnés 625 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 février 2019
    Jacques Demy nous invite au pays du vice du jeu, en se servant d’un jeune homme dans le besoin qui découvre, explore et se fait envoûter dans ce qui vacille entre passion et addiction. Tant dans les ambiances fiévreuses des casinos de la Baie des Anges de Nice que dans sa relation amoureuse et soudaine avec une fascinante habituée, l’analogie avec une toxicomanie est partout.
    Effrayés d’une vie sans risque ni surprise ni émotions fortes, notre couple nous embarque dans leurs tribulations improvisées, capable de jouer leur va-tout à chaque instant, juste pour vibrer, se payer le luxe de la désinvolture absolue, jonglant entre la belle vie facile et opulente et le dépouillement endetté bien moins illusoire, baladés avec et malgré eux entre soudaineté et chronicité, entre euphories et perditions. Jouant leur vie au-dessus du hasard, pariant à la roulette leur bon sens, leurs réalités, leurs vertus, famille et même l’enfant de la nana, ce film de 1962 reste paradoxalement un cri d’alarme face à l’avilissement jouissif de cet état fiévreux, de cette obsession de gagner, cette jubilation du pari, de l’insolence et de la valse de la chance.
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    103 abonnés 1 830 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 janvier 2019
    Moins connu que ses célèbres Parapluies de Cherbourg, Demoiselles de Rochefort et Peau d’âne, ce deuxième long-métrage de Jacques Demy n’en est pas moins un chef-d’œuvre à la beauté formelle indiscutable. Portée par une Jeanne Moreau incroyable de beauté et de fraîcheur, blonde platine accro aux jeux de casino, mais aussi par un Claude Mann au charme évident, quoique plus en retenue dans son jeu, ce film fascinant illustre la passion sous toutes ses formes, et explore les liens troubles entre addiction et liberté – deux notions pourtant a priori antinomiques. La baie des anges bénéfice en outre du concours de collaborateurs de premier rang : Pierre Cardin pour les costumes, Michel Legrand pour la musique, Jean Rabier pour la lumière ou encore Costa-Gavras et Claude Zidi dans des rôles d’assistants. Absolument magnifique.
    pierrre s.
    pierrre s.

    429 abonnés 3 305 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 25 janvier 2019
    La Baie des Anges, est un drame linéaire et finalement assez prévisible visant à dénoncer les dangers du jeu. Il est donc question d'ascension et de chute. A noter la superbe BO de Michel Legrand.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 182 abonnés 4 175 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 décembre 2017
    En 1962, Jacques Demy encouragé dans ses premiers pas de réalisateur par Christian-Jaque rencontré à Nantes, sort à peine de "Lola" produit par Georges de Beauregard dont le succès critique l'a immédiatement positionné dans la catégorie des jeunes espoirs. Il prépare alors "Les parapluies de Cherbourg" son premier film musical en couleur qui s'inscrit dans une trilogie. Lors d'un voyage à Cannes en compagnie de Mag Bodard (productrice, femme de Lucien Bodard puis compagne de Pierre Lazareff) à la recherche de financement pour son nouveau projet, il est fasciné par l'univers du jeu, pièce centrale des divertissements de la jet set fréquentant les palaces de la Côte d'Azur. De retour à Paris, il concocte très rapidement le scénario de "La baie des anges", film très modeste dans sa conception qui reste encore aujourd'hui une des pièces maitresses de l'œuvre du cinéaste trop tôt disparu en 1990. Film d'atmosphère tout à la fois inspiré par l'imagerie des films noirs américains et par la rigueur de Robert Bresson, "La baie des anges" dresse le portrait quelque peu alangui d'un jeune employé de banque (Claude Mann) à la froide rationalité alliée à une certaine morgue qui se laisse progressivement happer par l'infernale ivresse qui rôde autour des tables de jeu, guidé et charmé par une grande bourgeoise déchue (Jeanne Moreau) devenue une sorte de junkie hantant les casinos français au gré des interdictions de jeu qui la poussent toujours un peu plus loin pour assouvir sa quête inextinguible d'adrénaline. Si l'on porte sur le film un regard trop rationnel, on s'apercevra très vite de l'incohérence structurelle du récit proposé par Jacques Demy dont l'approche stylistique vise plutôt à montrer l'extrême solitude du joueur en confrontation avec lui-même dans un rapport à la mort qu'il cherche à braver en remettant sans cesse en jeu son destin sur le tapis vert. Les casinos vus par Demy n'ont rien de gai et la faune qui les habite rappelle par instant les personnages désincarnés de "L'année dernière à Marienbad" d'Alain Resnais (1961). Jeanne Moreau, blonde platine à la manière des femmes fatales hollywoodiennes telles Lana Turner, Barbara Stanwyck (dans "Assurance sur la mort" de Billy Wilder en 1944) ou Jean Harlow est magnifique de versatilité et de sensualité comme elle le sera tout au long de sa filmographie ambitieuse et sans concession. De son côté Claude Mann pour sa première apparition à l'écran apporte avec bonheur toute la suffisance qui émane d'un personnage victime de sa présomption qui rendra assez vite les armes. A peine un plus tard, "Les parapluies de Cherbourg" feront partir Jacques Demy dans une toute autre direction stylistique qui le fera passer à la postérité. Que serait-il advenu s'il avait décider de creuser sa veine noire en parallèle à un Jean-Pierre Melville ?
    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    592 abonnés 2 530 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 novembre 2016
    Ce qui reste de ‘’la baie des anges’’ c’est le personnage de Jeanne Moreau. Personnage très riche capable de tout comme de rien et qui vit toute chose intensément. Le film à le mérite de montrer que si l’amour du jeu peut être partagé par tous, son addiction est largement dépendante des personnalités humaines. On ne peut oublier Jackie, sa chevelure blanche comme son tailleur, son indifférence totale aux autres, son manque de respect y compris pour l’argent dont elle a tant besoin. Ce n’est pas le Demy que chacun connaît, celui ci est assez glaçant y compris dans la rigoureuse mise en scène du début qui est proche de l’ennui. C’est évidemment voulu aussi la fin montrée n’est pour moi qu’une apparence. Jackie continuera à jouer jusqu’à se perdre. Il est impossible qu’elle quitte le tapis de jeu avant d’avoir beaucoup gagné ou tout perdu. Cette fin heureuse sauvée par l’amour n’est qu’une fausse ‘’happy end’’.
    Bruno François-Boucher
    Bruno François-Boucher

    109 abonnés 162 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 avril 2016
    Voir la belle copie restaurée au noir et blanc dense et clair comme la lumière du Sud. Dès le générique on est emporté par un travelling qui nous éloigne à grande vitesse de la baie de Nice, comme le feront plus tard les deux héros que sont Jean et Jacqueline, interprétés par Claude Mann et Jeanne Moreau. Un film à l’envers, tel un flashback fulgurant, un rêve à jamais perdu, brisant les règles de l’art. On est presque dans du Flaubert où les sentiments virevoltent de l’aube au crépuscule, en danse décadente, sur le fil du temps présent. On joue, on perd, l’instant d’après l'on gagne, le mouvement de la vie nous emporte, tourbillonnant, dans une sorte d’ivresse. Ici le jeu est davantage que les chiffres de la roulette, il est ce mouvement qui, au fil des casinos et des tables, retombe, s’étiole puis repart vers une nouvelle envolée au moment où l’on y croyait plus. Amour perdu, retrouvé, éphémère.
    Le film est en tout point une réussite, l’une de celles que la Nouvelle Vague française a magistralement opérée au début des années 60. Années bénies, de lumière, de liberté, d’innocence, à jamais éteintes, seulement rallumées par la magie de la pellicule, proustienne, défilant sous nos yeux hagards ou éblouis. Un film d’une jeunesse incroyable, tellement audacieux, au détriment des conventions et avec cette légèreté empreinte de gravité qu’on retrouve chez des cinéastes comme Michel Deville ou chez les italiens, Dino Risi, Pietro Germi... Sous le vernis des voitures décapotables, des robes du soir et des palmiers au vent des croisettes, c’est de l’absurdité des existences dont Jacques Demy nous parle. « Que l’on soit à Paris ou ici qu’importe après tout… Il faut bien être quelque part » nous dit Jacqueline-Jeanne Moreau en blonde, tailleur blanc, fumant des Lucky Strike. Un film où le temps passe, à la recherche du bonheur, fuyant comme la vague, inaccessible peut-être, si peu que l’on décide d’échapper à de mornes existences. Un film libre, féminin, fait de noir et de blanc, quête d'absolu toute en désespérance sur le fil des possibles.
    JimBo Lebowski
    JimBo Lebowski

    396 abonnés 1 080 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 septembre 2015
    Sur le coup je suis un peu déçu par ce Demy ci, j’ai trouvé que cette fameuse simplicité qu’avait "Lola" était parti en fumée pour laisser place à quelque chose de plus mécanique, l’histoire d’amour à travers l’addiction au jeu ne fonctionne pas très bien dans le sens où les sentiments n’existent que par pur calcul, c’est sans doute voulu mais je n’y adhère pas tout à fait. J’ai eu l’impression que Jeanne Moreau bouffait complètement son partenaire à l’écran, ça n’est pas illogique compte tenu du sujet et de la construction des personnages mais le rendu manque de spontanéité, c’est presque gênant. Cependant d’un côté Demy propose quelque chose de différent, c’est loin d’être inintéressant, il a je pense essayé de rentrer dans la cour de ses compères de la Nouvelle Vague mais il s’est sans doute rendu compte que ce n’était pas son truc, son cinéma est bien meilleur lorsqu’il est moins carré, plus léger et sentimental.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 151 abonnés 5 135 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 mai 2015
    Une dépendance que le spectateur ressent aussi à chaque scène de casino. Quel film..... Comme la vie. Comme un conte cruel avec ses hauts et ses bas. Pourtant Demy est bien gentil car il ménage ses acteurs en les rendant la vie assez belle. Ça aurait pu être encore plus féroce...... J'aime les mouvements de la caméra, lisses et amples. Plus je vois Demy, plus je vois Truffaut. Ca n'aurait peut-être pas plu à l'un ou l'autre!!!!
    toriyazaki
    toriyazaki

    3 abonnés 66 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 août 2014
    Jean Fournier est un homme avec une vie tranquille et posée; il est banquier et vit encore chez son père lorsque son collègue de travail lui demande de l'accompagner pour jouer au casino. spoiler: La chance du débutant lui permet de partir avec une petite fortune mais en rentrant chez lui, son père le met à la porte, refusant d'héberger un joueur de casino. Sous les conseils de son collègue, il se retrouve alors sur la côte d'azur avec son petit pécule pour tenter sa chance dans des casinos de meilleurs standing
    .C'est ici qu'il rencontrera Jackie, une joueuse invétérée au passé assez trouble. Il en tombe bien évidemment amoureux et bien qu'il ait à priori les pieds sur terre, sa passion lui fait plus ou moins perdre la tête et donc jouer inconsciemment.Le couple va alors alterner les instants de chance avec ceux de déveine et ainsi, vivre quelques jours partagés entre une vie modeste dans un petit hôtel niçois dans les moments difficiles et une vie luxueuse dans une suite d'un grand hôtel cannois dans les moments de baraka.Jeanne Moreau incarne cette femme fatale dans toute sa splendeur, sûre d'elle et capable de tous les caprices et autres mensonges pour obtenir ce qu'elle veut des hommes donnant alors à notre jeune héros (Claude Mann), un peu trop novice, bien du mal pour garder un pied dans la vraie réalité.Si Jacques Demy parvient remarquablement à instaurer l'ambiance propre aux salles de jeu tout en maintenant cette part de mystère qui pousse les joueurs malgré leurs échecs à poursuivre leurs vie de débauche, il n'arrive malheureusement pas à éviter un manque de rythme flagrant entre chaque mise de jeu de ses personnages principaux.De plus la scène finale, en contradiction totale avec la relation amour/besoin du couple rendra finalement caduc tout ce que le réalisateur nous avait offert jusque là entre ces deux flambeurs.
    Santu2b
    Santu2b

    250 abonnés 1 785 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 janvier 2019
    Alors qu'il cherche des financements pour son films suivant "Les parapluies de Cherbourg", Jacques Demy signe en 1963 "La baie des anges" situé sur la côte d'azur et l'univers des casinos. Il s'agit néanmoins d'un long-métrage un peu à part dans l'oeuvre du cinéaste qui ici choisit clairement l'austérité. Tout est filmé en noir et blanc, les dialogues sont sobres et l'aspect est solennel ; bref, on est loin de la fantaisie de ses films suivants. Seule la musique lyrique de Michel Legrand parvient à évacuer quelque peu cette torpeur. La question du jeu est abordée de façon frontale et traitée à la manière d'une drogue, surtout via le personnage de Jeanne Moreau, incarnation de l'être humain en souffrance. Pour conclure donc, ce n'est pas le film le plus représentatif de son oeuvre mais un des meilleurs qu'a pu produire le septième art sur le démon du jeu.
    EricDebarnot
    EricDebarnot

    205 abonnés 1 262 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 décembre 2013
    La première chose qui saute aux yeux à revoir "la Baie des Anges" après des années d'oubli, et jusqu'à ce qu'un commentaire enthousiaste de Garrel m'y fasse repenser, c'est combien ce film âpre, linéaire, stressé, tranchant, ne ressemble à l'idée qu'on se fait d'un "Demy-film", avec ses circonvolutions acidulées. Et pourtant, entre les jeux du hasard, directement matérialisés par la petite bille de la roulette, et la passion absolue comme moteur de la déroute, la noirceur et l'étourdissement qui règnent dans tous les grands films de Jacquot de Nantes sont déjà là, absolument. Le déferlement des changements de situation au rythme des aléas du jeu, les ruptures et les collisions incessantes rendent le film peu "aimable", il est vrai, mais on peut toujours se rattraper avec la beauté de Jeanne Moreau, si loin ici des stars glacées que sa blondeur pourrait évoquer, et surtout avec l'intelligence absolue de la mise en scène, toute en gestes justes, en mouvements exaltés, en courtes explosions de joie, de sensualité ou de cruauté. Non, "la Baie des Anges" n'est pas um film qui se regarde avec plaisir, c'est pourtant un film impeccablement exécuté sur une descente foudroyante aux enfers, qu'on peut juste espérer rescapée par une dernière scène lumineuse, indiscutablement vibrante.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 26 décembre 2019
    Un film romanesque, jeune et beau comme Jeanne Moreau à 25 ans.
    La fin sonne comme la fin du "Joueur" de Dostoievski : "Demain, demain, tout finira".
    Un moment de rêve, renforcé par la magie du noir et blanc, et celle des soirées habillées des années 50 et 60. Un petit bijou du cinéma français.
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