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chrischambers86
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4,0
Publiée le 14 novembre 2024
1500 kilomètres de cavale, une frontière à passer...et la mort au bout qui n'est au fond qu'une ètape du voyage! Second long-mètrage de Stephen Frears, "The Hit" (1984) est un thriller brillant qui expose un milieu noir diffèrent : le road-movie en terre hispanique! Le film ne relate finalement pas grand chose mais tout est exècutè avec tellement de brio que l'histoire se boit ici comme du petit lait! La froideur et l'absence totale d'humour de John Hurt, le côtè imprèvisible de Tim Roth, le regard faussement serein de Terence Stamp et la fascinante sensualitè de Laura del Sol! Un quatuor d'acteurs inoubliable et la gratte de Eric Clapton pour accompagner le tout! Les images d'une Espagne qui n'en finit plus dèmontrent une fois de plus que Mike Molloy, qui a bossè avec Kubrick, Preminger ou Roeg, ètait l'un des spècialistes de la photographie en extèrieurs! A l'arrivèe la première grande rèussite de Frears...
Je l'avais vu il y a quelques années ( mais sous le titre de "KILLER$" ) et j'avais été emballé par la mise en scène. La chose qui m'avait particulièrement marqué était la tête de Tim Roth que je n'avais pas du tout reconnu. Le scénario quand à lui, bien que pas très original, reste accrocheur: Willie Parker ( Terence Stamp ), un truand anglais, dénonce ses complices en échange de sa liberté. Il part donc vivre en Espagne. Dix ans plus tard, ses ex-complices sortent de prison; ils engagent deux "professionnels" pour le capturer: Braddock ( John Hurt ), le vétéran, et Myron ( Tim Roth ), dont c'est la première mission. Ils enlèvent Parker et traversent l'Espagne en direction de Paris, poursuivis par la police. Evidemment c'est du déjà vu. Mais je garde un bon souvenir de The Hit.
Un peu déçu par ce film.. Assez gavant, on s'ennuie au début, la fin est bizarre, des éléments sont un peu trop basiques, du genre le gangster plus à la hauteur qui ne tue pas la fille et qui meurt à la fin.. Belle performance néanmoins de Tim Roth, c'est en partie pour cela que je donne 3 étoiles ; celui ci joue bien.
13 ans après son premier long métrage ("Gumshoe" en 1971) Stephen Frears se relance sur grand écran avec un polar assez atypique, sorte de road-movie philospohique et fatal. Comme il le dit lui même Frears s'est d'abord fait la main à la télévision (notamment à la BBC) pour oser revenir avec un vrai projet. Le casting est remarquable, plaçant en face à face Terence Stamp et John Hurt, deux visions particulières face à la mort, tandis qu'on remarque dans son premier rôle l'excellent Tim Roth. "The Hit" signifie le coup ou le contrat, le spitch de base n'a rien de confondant puisqu'il s'agit de deux tueurs, évidemment antagoniste (un vieux et un jeune), qui doivent retrouver un traitre et le ramener à leur patron avant de le tuer. La vraie force du film réside dans l'évolution des liens entre les protagonnistes, une collusion à l'insu de leur plein gré, notamment et surtout entre le tueur le plus expérimenté (John Hurt en tueur froid mais vieillissant) et sa victime (Terence Stamp en ex-truand qui se croit préparé à la mort). En effet le "débat" de fond étant le rapport à la mort, lorsque celle-ci arrive. Une atmopshère pesante, voir lancinante s'instaure sur fond de musique éclectique (Eric Clapton au flamenco) finit par nous offrir un magnifique film, trop méconnu. Il est étonnant que le réalisateur n'ait pas replonger dans le genre. Connu également sous le titre "Le tueur tait presque parfait" , ce polar mérite largement qu'on s'y attarde.
Un bon film de Frears. Le road trip est beau, les acteurs bons, Tim Roth à son paroxysme. La petite touche british se fait bien ressentir et elle est du plus bel effet. On pourrait seulement reprocher la molesse de certains scènes ou le fait que l'histoire rentre parfois dans des banalités assez affligeantes. Un frears qui se regarde.
Ce deuxième film de Stephen Frears, basé essentiellement sur la psychologie des personnages devant la mort, est un road-movie à la distribution prestigieuse mais au rythme inégal. Cette virée en compagnie de ces malfrats permet d'assister notamment aux débuts de Tim Roth dans le rôle d'un apprenti tueur immature. Le scénario aurait mérité sans doute un plus grand développement. "The Hit" se présente comme un film honnête mais qui manque de souffle par moment.
Alors d'un coté le scénario ne tient pas la route, soit par la volonté du réalisateur ou bien un manque d' intérêt et d'habitude pour le coté film d'action. La scène de l'enlèvement plutôt mal réalisée ferait plutôt pencher la balance dans ce sens. D'un autre coté le réalisateur trouve un ambiance assez unique ou les acteurs font la différence en particulier Tim Roth excellent en petite frappe.
Il se dégage du film une certainement mélancolie. Non pas uniquement à cause de la guitare espagnole mais aussi aux longs échanges verbaux entre les personnages: comment changer les choses ou comment envisager la vie. Un des 4 va trouver la solution et s'évader en solitaire comme si le film allait recommencer. Original
Curieux film. Les motivations des personnages, qui semblent claires de prime abord, sont sans cesse rebattues par leur nonchalance affichée. Willie Parker, recherché par ses anciens complices qu'il a dénoncés à la police dix ans auparavant contre sa libération, est capturé par deux hommes de main engagés par les taulards sortis de prison. Mais Parker, déclarant ostensiblement ne pas avoir peur de la mort, ne cherche pas vraiment à échapper à ses ravisseurs. Ces derniers, qui revendiquent leur professionnalisme, multiplient étrangement les digressions, les arrêts inutiles, les situations ingérables. Les acteurs sont tous épatants. Tim Roth joue les apprentis mafieux avec beaucoup de talent : immature et manquant de confiance en lui, il contraste avec le calme imperturbable de son partenaire. Mais John Hurt présente peu à peu des signes de faiblesse : actions reportées, silences équivoques, une certaine forme de masochisme aussi dans sa relation avec Maggie, enlevée initialement pour faire pression sur un témoin. Seul le début du film est franchement raté : le procès puis l'enlèvement de Parker sont mal mis en scène et mal interprétés.
Ce film en déroutera plus d'un : séduisant pour celui qui saura s'en imprégner, visuellement très beau, l’analyse des personnages est plutôt réussie. Ce road-movie psychologique est truffé d’un humour noir corrosif. Mettant en avant des personnages aux tempéraments contrastés courant vers une mort probable, la mise en scène est exquise voire posée, les dialogues minimalistes, ponctués de silence, abordent de belles réflexions sur la vie et la mort. Les acteurs sont truculents avec Tim Roth à l’âge de 23 ans, complètement électrique, augurant une belle carrière cinématographique. Il y a du Tarantino dans ce film, tourné vers la contemplation des personnages et des paysages espagnols mais brûlant de scènes de carnages. Seule la fin est un peu expédiée.
"The Hit"(1983)ou selon un autre titre:"le tueur était presque parfait" est un thriller atypique de Stephen Frears.Après avoir balançé ses camarades de hold-up,Willie Parker est retrouvé 10 ans plus tard,et ramené en France par 2 tueurs à gages stéréotypés.Sur cette trame très mince,Freard parvient à délivrer des leçons de vie étonnantes.Ce n'est pas le suspense qui importe ici,mais les rapports qu'entretiennent les différents protagonistes avec la mort,imminente.La balançe(Terence Stamp,à la sérénité déroutante)cherche la quiétude spirituelle.Le tueur expérimenté(John Hurt,glaçant)semble la mesurer à l'aune de ce qu'elle peut rapporter.Quant au jeune tueur chien fou(Tim Roth,dans la fougue de sa jeunesse),il se croit juste invincible.Une petite espagnole peu farouche les accompagne également et trouble leurs motivations masculines.La musique est de qualité,entre l'ouverture sur du Eric Clapton,et le flamenco de Paco de Lucia.Le film est volontairement épuré,entre les paysages arides de l'Espagne profonde et le nombre réduit de dialogues.Il laisse place à l'humour à froid de Frears pour un road-movie déconcertant,lancinant et incontestablement à voir.
Du très grand Frears. Avec un scénario fait de trois bouts de ficelles narratives, le britannique nous construit un road-movie-thriller andalo-british de toute beauté. Choisissant des acteurs intenses et un flamenco hypnotique de Paco de Lucia, usant d’une stylisation intelligente de la violence et d'un humour aux tonalités intimiste et philosophique, Frears mélange harmonieusement des genres et abouti à un résultat très cohérent, en apparence dépouillé, parfois même trop lancinant, mais souvent plein de force et de lyrisme.
Deuxième film de Stephen Frears, "The hit" (commercialisé aussi sous le titre "Les nouveaux tueurs") réunit de très bons acteurs et joue beaucoup plus sur l'ambiance, la psychologie, que sur le rythme et le suspense. Plutôt lent, ce road-movie se veut une réflexion sur la peur de la mort. Si le film présente des qualités, le comportement plutôt curieux de tous les personnages est son principal défaut.
Le premier film de Stephen Frears est tout simplement, au vu de sa carrière future, une légère déception. Certes, le film bénéficie d’une belle qualité de photographies et d’une pléiade d’acteurs brillants mais caricaturaux (John Hurt et Terence Stamp en font trop), une Laura Del Sol aux beaux gros seins mais peu éveillée. Mais la stylisation extrême du film peut parfois lasser. Le dénouement du film est surprenant et la vision de l’Espagne très belle mais le film est couçi couça bien et parce que mélangeant plusieurs genres cinématographiques.