AlloCiné
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Votre avis sur Brown Bunny ?
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La force de cette seconde rèalisation de Vincent Gallo tient, entre autres, à de fulgurantes rencontres fèminines sous un angle tout à fait original avec plusieurs scènes volèes! Oublions la stupiditè du scandale cannois et gardons en mèmoire cette oeuvre contemplative sur l'errance et la perte, à contre courant des road-movies habituels avec happy end! Non seulement "The Brown Bunny" (2003) ne s'enlise jamais dans un ennui profond mais en plus le pèriple de Bud fascine progressivement notre intèrêt, tandis que l'on s'en prend à regretter les mauvaises critiques de presse qui n'ont vu à l'èpoque que prètention et narcissisme! Gallo est bouleversant du premier au dernier plan, èpurant de manière radical ses dialogues au point de les rèduire presque au nèant! Son long est ègalement servi par des actrices (professionnelles ou non) en ètat de grâce et par une B.O en parfaite osmose avec ce voyage unique à travers l'Amèrique! Quel dommage que ce film d'ècorchè vif soit sorti mutilè avec une bonne demie-heure en moins...
Beau comme une étreinte au débotté sur une aire d'autoroute. Inattendu, mélancolique et sensuel, Gallo lévite.
L'un des plus beau film qui m'ai été donné de contempler. Vincent Gallo construit entièrement ce film ce qui n'est pas fait pour me déplaire, réalisateur, acteur, photographe... La bande son est à coupé le souffle, de lui même à Jackson C Franck. Désorienté, plongés dans un chaos, les plans sont long, simple, nous l'accompagnons dans sa folie ou dans sa vérité, vers son amour perdu.
Bien que la scène de la fellation est été un scandale, je la trouve bien au contraire magnifique, le final en devient d'autant plus brutale et terrible. La véracité du dialogue de fin est une chute, une claque, une descente au enfer.
Nous avons capté quelque jour de la vie de cet homme et nous finissons anéanti.
Bien que la scène de la fellation est été un scandale, je la trouve bien au contraire magnifique, le final en devient d'autant plus brutale et terrible. La véracité du dialogue de fin est une chute, une claque, une descente au enfer.
Nous avons capté quelque jour de la vie de cet homme et nous finissons anéanti.
Road movie uuuuuuultra lent et avec peu de dialogues (le style Vincent Gallo tout craché). Un film entre tendresse et provoc. Le final en a choqué plus d'un (scène de fellation non simulée).
Jonathan M
Road movie du désespoir. Au bout du bout de la route, un jeune dandee à l'âme brisée. Hyper mélancolique, carrément au bord du suicide, un Vincent Gallo pâle et mystérieux qui donne le cafard. Autobiographie, où comment chercher un remède face à la douleur abyssale du chagrin d'amour. Malgré un contenu scénaristiquement platonique et une fellation plus vraie que nature, on se doit de respecter un travail sur le deuil, disons-le, particulier.
Film ultra sobre et lent , the brown bunny deuxième réalisation de l'acteur Vincent Gallo est comme son premier(Buffalo 66) centré sur un paumé, qui part dans un trip fantasmatique autour de d'un manque affectif.
Gallo glisse une scène plutôt étonnante d'un membre tout frétillant qui risque d'en surprendre plus d'un mais son film est magnifique et poétique. Avis aux amateurs
Gallo glisse une scène plutôt étonnante d'un membre tout frétillant qui risque d'en surprendre plus d'un mais son film est magnifique et poétique. Avis aux amateurs
Une belle bouse qui n'a pas du demander beaucoup d'effort, d'argent ni de temps pour être tournée. Le réalisateur se filme en train de rouler sans un mot... Les dialogues sont proches du néant plus d'une heure. On a tous bien compris les intentions de l'acteur / réalisateur et le refus de deux stars de tourner sous sa direction. Je plains C. Sevigny de ne pas avoir lu le scénario avant de signer. Les paroles de l'acteur / réalisateur après son écoeurante et injustifiable "turlutte" sont sans équivoque.
ferdinand75
Un film superbe, à la beauté époustouflante. Il démarre sur un rythme très lent, qui rappelle un peu le Win Wenders des années 70, comme une ballade lancinante. Bud, le héros, pilote de moto de racing , entreprend la traversée des USA d’ Est en Ouest, au retour d’une course. On le sent très malheureux, beaucoup de silence, de plans fixes, et des plans de routes à l’infini. Un côté « Easy Rider », mais en plus contemplatif. Il faut passer cette première demi-heure qui semble au ralenti et se laisser envouter. Durant son trip Bud ( Vincent Gallo) aborde des filles, mais n’arrive pas, ou ne veut pas concrétiser . On devine un mystère, un blocage en lui, son rapport aux filles n’est pas clair. Malgré la lenteur du film, un suspens se crée, on se demande ce qui peut engendrer sa peur de tomber amoureux. Très vite on entrevoit par flash backs une ancienne copine (Chloe Sevigny ), mais le mystère reste entier. Sa traversée des US continue : Las Vegas, puis une scène extraordinaire dans un désert au lac salé, où il enfourche son bolide et part au loin à fond , la moto paraît s’envoler dans les vapeurs de chaleur , comme un mirage lointain, un des plus beaux plan de cinéma jamais réalisé . C’est très troublant. Beaucoup de plans cadrés comme des photos, très soignés, hyperréalistes, avec une grande poésie. Les dernières 15 mn sont formidables. Bud arrive en Californie, il passe chez lui et retrouve sa fiancée (perdue ?) ,Daisy . On assiste alors à une scène de séduction mutuelle très forte, suivie d’une scène de fellation d’anthologie toute en délicatesse, avec une Chloé Sevigny absolument émouvante et angélique, en extase. C’est l’amour fou qu’il croyait perdu qui redémarre. Mais les deux dernières minutes explosent le récit et nous assistons à un incroyable retournement de situation. Tout le film s’explique alors, nous sommes sous le choc de cette vérité enfin découverte. Une œuvre magistrale, à la beauté fascinante, Vincent Gallo un tout grand, un vrai poète du cinéma, à découvrir en VOD, pour ceux qui ne connaissent pas.
Le génial Vincent Gallo réalise un superbe film expérimental, hanté par les réminiscences d'un amour perdu à tout jamais (…) Chef-d'œuvre.
Il ne serait pas exagéré de dire que "The Brown Bunny" est un vrai film d'auteur. Dans "The Brown Bunny", Vincent Gallo est réalisateur, scénariste, producteur, acteur, chep-operateur et cadreur. C'est très impressionnant. Et pour rendre son film encore plus auteurisant, Gallo nous propose une mise en scène à base d'image granuleuse, d'une quasi-absence de dialogues, de plans fixes et de looooongs plans séquences sur les autoroutes américaines filmé à travers un pare-brise dégoutant. Autrement-dit, il n'a rien fait pour rendre son film un tant soit peu accessible.
Je ne vais pas tourner autour du pot, "The Brown Bunny" est un film mou. Je ressort de cette heure et demie, comme si je venais de rouler 1h30 sur l'autoroute en compagnie d'un Vincent Gallo qui fait la tête. "The Brown bunny" semble être un film fait à l'arrache, comme en témoigne d'ailleurs les 3 pauvres noms qui constitue l'équipe technique au générique de fin. On a l'impression que Vincent Gallo a pris sa voiture, une caméra un peu pourrave et qu'il est allé filmer des trucs au hasard sur des aires d'autoroutes. Avoir une équipe réduite et peu de moyen n'est pas un défaut en soi, mais encore faut-il avoir une idée forte pour porter le film. Ce n'est malheureusement pas le cas ici.
Je ne vais pas tourner autour du pot, "The Brown Bunny" est un film mou. Je ressort de cette heure et demie, comme si je venais de rouler 1h30 sur l'autoroute en compagnie d'un Vincent Gallo qui fait la tête. "The Brown bunny" semble être un film fait à l'arrache, comme en témoigne d'ailleurs les 3 pauvres noms qui constitue l'équipe technique au générique de fin. On a l'impression que Vincent Gallo a pris sa voiture, une caméra un peu pourrave et qu'il est allé filmer des trucs au hasard sur des aires d'autoroutes. Avoir une équipe réduite et peu de moyen n'est pas un défaut en soi, mais encore faut-il avoir une idée forte pour porter le film. Ce n'est malheureusement pas le cas ici.
Je n'ai pas aimé ce film. Mais ma note tient en quelques points tout d'abord la photographie totalement maitrisé, la réalisation soigné grâce à un style très épurée, la B.O absolument magistral et enfin pour les quelques minutes ou il y a Chloë Sevigny très juste comme sur le fil d'un rasoir.
Parce que concrètement même si Vincent Gallo est un artiste complet qui fait figure d'ovni dans le paysage cinématographique américain forcer de constater qu'il ne se passe pas grand chose dans son Brown Bunny. Dix minutes de courses de moto, et le reste du film il passe son temps à rouler et à frapper aux portes sortes de road trip d'auteur.
Quand à cette fameuse scène "scandalisante", je m'attendais à pire car les prises de vue ainsi que le positionnement des mains ne prouve pas qu'elle n'ai pas été simulé bien au contraire.
Un film à voir pour se forger son opinion.
Parce que concrètement même si Vincent Gallo est un artiste complet qui fait figure d'ovni dans le paysage cinématographique américain forcer de constater qu'il ne se passe pas grand chose dans son Brown Bunny. Dix minutes de courses de moto, et le reste du film il passe son temps à rouler et à frapper aux portes sortes de road trip d'auteur.
Quand à cette fameuse scène "scandalisante", je m'attendais à pire car les prises de vue ainsi que le positionnement des mains ne prouve pas qu'elle n'ai pas été simulé bien au contraire.
Un film à voir pour se forger son opinion.
Ma plus belle lecon de cinema.
Il y aurait tellement de choses a dire , mais seul le film peut les expliquer .
Il y aurait tellement de choses a dire , mais seul le film peut les expliquer .
Shephard69
Au delà du scandale provoqué à la sortie du film par la scène finale de sexe, un étonnant road-movie lent et contemplatif, peut-être le film qui a le mieux discerné les contraintes du genre. Une oeuvre dans la lignée habituelle des prestations de Vincent Gallo, comme "Buffalo '66". Les longs plans fixes où il ne se passe rien à part le défilement du paysage sont certes minimalistes, presque ennuyeux mais tout le génie du film est là, dans cette absence volontaire et parfaitement maitrisée de paraboles. La complexité et la dureté des rapports humains est encore accentuée par la superbe photographie. Un OVNI inclassable et franchement classe.
Un film calme et posé qui nous laisse septique tout le long jusqu'à ce final extrême!! Une œuvre particulière qui peut déplaire mais reste marquante!!
Brown Bunny est un road-movie ultra-narcissique au scénario quasi-inexistant, dont on a surtout parlé pour la prestation buccale de Chloé Sévigny. Certes, mais malgrés ces quelques défauts indéniables, Vincent Gallo est excellent dans le rôle principal. Heureusement d'ailleurs, puisque c'est le seul acteur du film à avoir un vrai rôle... Bref, un film inclassable, brut, avec une très bonne conclusion, et qui méritait un meilleur accueil critique.
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