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    Brown Bunny
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    62 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 22 septembre 2014
    "The Brown Bunny", un film de, avec, pour, sur, par et à la gloire de Vincent Gallo : Vincent Gallo est beau. S'il avait le physique qui va avec son film, il pèserait deux cents kilos. Parce qu'on a vite compris : Bud Clay est seul, si seul, et les femmes aux noms floraux qu'il rencontre ne sont que des fantômes, plus ou moins pâles, de Daisy, son amour perdu. La lourdeur, au cinéma, ça passe quand le scénario est fort, et alors on peut même l'appeler radicalité : les atermoiements d'un semi-raté américain sur fond de road-movie amoureux, ça n'est pas très puissant et c'est du déjà vu – deux raisons pour lesquelles "The Brown Bunny", en dépit d'une recherche formelle qui débouche sur des séquences parfois fascinantes d'intensité et de beauté, s'essouffle dès que son réalisateur manque d'idées, c'est-à-dire très vite. Disons qu'on s'ennuie, jusqu'au dernier quart d'heure. Grâce aussi à de bons interprètes, ce n'est pas un mauvais film. Mais que n'en a-t-il pas fait un court métrage, nom d'une pipe ?!
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 20 mars 2012
    Malgré un dénouement final qui donne tout son sens au film, Gallo nous ennuie dans une longue première partie. C'est bien beau le spleen de la vie mais filmer une route pendant vingt ans ou garder un plan 5 minutes pour bien montrer ce sentiment de solitude qui apparaît déjà au bout de deux minutes, ça devrait le lui faire digérer. Dommage que ce côté "intello, moi la lenteur et les situations où on comprend rien ça me parle" soit si présent dans la moitié du film, car le final est plutôt puissant et inoubliable au vue du contenu...
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 8 novembre 2011
    Film très intimiste et audacieux. Vincent Gallo à voulu dépeindre la détresse et le désespoir amoureux. On peut dire que c'est réussi. Cependant certains aimeront mais la plupart resteront sceptique. En effet on ressent beaucoup (trop?) la solitude et l'accablement de Bud. Les scènes sont interminables, les musiques au compte goutte mais en revanche toutes magnifiques. Bref on ressent un sentiment mitigé entre la curiosité et l'irritabilité. Notre héros est en pleine déprime et franchement on en ressort presque comme lui. Si vous cherchez un bon moment de détente et de bonne humeur fuyez! Même si le héros ne parle pratiquement pas, certaines scènes sont réussi surtout celles avec la moto. Le jeu des acteurs est bon, le final assez réussi mais trop prévisible et sans saveur (surtout si vous avez déjà vu sixième sens). La fin est également déconseillée au mineurs car c'est plutôt hot. Au final je suis très déçu car cela aurait pu être un film culte mais l'ennui à pris le dessus, dommage...
    DarioFulci
    DarioFulci

    103 abonnés 1 412 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 juin 2011
    Vincent Gallo n'a pas une carrière conventionnelle. Entre navets, et grands réalisateurs, il fait ses propres films tout aussi singuliers. "The Brown Bunny" doit sa réputation à une présentation cannoise mouvementée du fait de la durée du film et de la fameuse scène finale. Le film sorti en salles a été raccourci (heureusement). Un homme qui ère avec le chagrin d'avoir perdu l'amour de sa vie. Un sujet casse-gueule mais que Vincent Gallo rend touchant grâce à la maladresse de son traitement. La mise en scène tente beaucoup de choses sans être efficace, mais tout le film respire la sincérité. Une tristesse pathétique mais réelle. La scène finale est certes violente, mais elle donne corps aux regrets du personnage principal. On se demande malgré tout pourquoi l'avoir fait en vrai. Quoiqu'il en soit, c'est un beau film, lent, avec une bande originale d'exception, et à l'ambiance meurtrie.
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    7 226 abonnés 7 515 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 13 avril 2011
    Second long-métrage pour le réalisateur/acteur & chanteur Vincent Gallo, après Buffalo'66 (1999), il réalise un road-movie dramatique linéaire et contemplatif, une oeuvre nombriliste centré uniquement sur lui-même (en plus d'incarner le personnage central, il a aussi été le producteur, réalisateur, scénariste, dialoguiste, directeur de la photographie, monteur, maquilleur & costumier du film), on comprend donc difficilement où ont bien pu passer les 10 millions de dollars de budget du film, sachant qu'il ne se passe strictement rien, des plans mal cadrés (sans doute volontaire ?), peu de dialogue (voir pas du tout), des séquences répétitives, où a voulu en venir Vincent Gallo (surtout avec la séquence tant décriée avec Chloë Sevigny). De quoi sombrer dans un profond sommeil.
    stillpop
    stillpop

    81 abonnés 1 444 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 14 février 2011
    Miroir ô mon miroir, suis-je le plus beau ?
    Le problème, c'est que c'est un film pour adulte, pas le dernier Disney... Un narcissisme incommensurable, jusqu'à montrer son sexe dans une scène bêtement porno, inutile et déplacée.

    Si l'on peut comprendre le côté road-movie existentiel du bellâtre déprimé, rien n'excuse l'amateurisme complet et fatigant des prises de vues.
    Tout est flou ou mal exposé, fixe et mal cadré, pour faire "art et essai" ? Ca fait longtemps que les films indépendants US sont d'une qualité technique irréprochable et, au contraire, montrent le chemin à Hollywood par leur recherche d'originalité.
    La scène finale est dérangeante pour de simples raisons, une actrice de films normaux n'est pas obligée de faire ce genre de scènes non simulées, on est mal à l'aise puisque le film n'est pas interdit aux moins de 18 ans. Ce n'est pas l'idée que l'on se fait d'un cinéma adulte (dans le sens propre du mot) qui peut chercher l'épure ou
    l'esthétique, alors que là, tout est plat, tellement évident que la narration naturaliste est en dehors du 7ème art.
    Si encore, on voulait dégoûter ou faire passer un message, mais non, cette scène ne renforce absolument pas le récit, au contraire, elle finit de détruire un édifice mal fichu, lent et incroyablement emmerdant.
    Ce qui est le plus énervant, c'est que les critiques semblaient annoncer un vrai film, on a uniquement un étalage de plans fixes, qui mettent une heure trente à raconter un poème ou un court métrage, sans buts précis.

    Les bons côtés ?
    Une musique (quoique très classique) qui accompagne la route agréablement, une à deux scènes un peu poétiques, une vision de l'Amérique avec ses prostituées à chaque carrefour, un squelette de scénario correct, et la présence d'une gueule à l'écran...
    Hélas, ça ne suffit pas à faire un film, de toute façon trop long.
    Et surtout, qui ne tient absolument pas la route face aux dizaines de films coréens et français sur le sujet.
    musicamin
    musicamin

    5 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 février 2011
    fade mais poetique. nombriliste certes mais trop ose dans la scene qui a fait scandale. twist inattendu...
    vanou97
    vanou97

    44 abonnés 633 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 novembre 2012
    Très froid, aucune parole, lent mais que d'inspiration. L'ambiance des fois morbide des films des années 90 suscite ici tout l'intérêt autour de ce champion de course perdu... Une mise en scène originale et incroyable, à voir...
    Uncertainregard
    Uncertainregard

    113 abonnés 1 285 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 décembre 2010
    Un road movie profondément intimiste et totalement subjectif emprunt d'une grande sensualité. C'est un pilote de moto de course mais il aurait pu jouer un motard en Harley tant la trame se rapproche d'un "Easy riders". Genre de film que j'apprécie d'autant plus que c'est plutôt bien réalisé avec une excellente bande son. Les âmes sensibles éviteront la scène de fellation non simulée bien que je suis sûr qu'ils ont vu bien plus dégradant dans un quelconque porno...
    Sebmagic
    Sebmagic

    173 abonnés 1 128 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 octobre 2011
    Je me suis enfin décidé à voir Brown Bunny et une chose est sûre : même si le film est très difficile d'accès, il ne laisse pas indifférent. Personnellement, je l'ai plutôt aimé mais je préfère voir d'autres films de Vincent Gallo avant de juger son cinéma (en particulier, Buffalo 66 est dans ma ligne de mire). Le film est difficile d'accès oui, et clairement pas destiné à tout type de spectateur. J'imagine que beaucoup de personnes ont décroché avant la fin, et j'ai même failli faire partie de ces gens. Le film est assez lent, voire très lent, sous forme de road movie à la Gerry (la scène d'intro pourra d'ailleurs faire penser à celle de Somewhere de Sofia Coppola, bien que j'ai préféré cette dernière). Certains passages sont interminables (les scènes en voiture, notamment), mais lorsque je suis rentré parfaitement dans l'histoire j'ai été comme hypnotisé par les images, mettant mon cerveau au repos et attendant de voir ce qu'il se passerait. Ces scènes assez longues et parfois difficiles à interpréter (on se demande vraiment où le réalisateur veut en venir) ne sont donc pas pour autant mauvaises. Elles sont juste déroutantes. Et heureusement, le film est parsemé d'autres petites scènes très touchantes et étonnamment frissonnantes, qui font que j'ai parfois vraiment pris mon pied. Vincent Gallo est à la fois derrière et devant la caméra, et en tant qu'acteur il faut dire qu'il assure. Son personnage ne parle presque jamais, mais on ressent toute sa détresse et son malheur bien qu'on ne sache pas exactement d'où ils proviennent. En fait, je dirai que le film comporte deux types de scènes. Les scènes de voyage, où le personnage roule et parcourt le pays, et les scènes de rencontre. Comme je l'ai dit, j'ai trouvé les scènes de route un peu trop longues par moments. Par contre, les scènes de rencontres sont absolument sublimes. La première m'a vraiment fait beaucoup rire et ressentir de sacrées choses (il débarque dans une station service et demande à une inconnue de partir avec lui en voiture, c'est totalement loufoque et ça fait drôle). La troisième est également sympa avec la prostituée, assez touchante. Mais c'est vraiment la deuxième rencontre qui m'a le plus accroché. C'est pour moi LA scène du film, qui m'a fait ressentir de multiples choses d'un coup. Une scène vraiment originale, pendant laquelle on se demande constamment ce qu'il va se passer, si Bud va aborder la femme assise ici au milieu de nulle part. Et quand il l'aborde et que toute la scène se passe de tout dialogue, que les jeux de regard fusent, je n'ai pas pu m'emêcher de frissonner et de trouver tout ça terriblement émouvant. Ce sont donc des petits passages comme celui-ci qui m'ont permit de tenir jusqu'au bout. Et le final du film, très controversé, est assez difficile à décrire. Le film a fait polémique à cause d'une scène de sexe bien trop explicite et apparemment non simulée (dont je n'étais pas au courant, ce qui a renforcé ma surprise). Personnellement, même si j'ai trouvé ça très gonflé, je n'ai pas du tout aimé la scène. Je pense que le film n'avait vraiment pas besoin de ça et je me demande même ce que ça fout là. Mais, outre ce passage, le final du film est inattendu, affreux et terriblement dramatique, et donc très réussi. On réalise le pourquoi du désespoir de Bud et c'est plutôt puissant. Néanmoins, si je ne devais retenir qu'une scène dans le film, ce serait inévitablement la 2e rencontre de Bud, un moment vraiment magique. Un film intéressant à voir donc, car finalement je ne sais pas exactement ce que j'en ai pensé. Certains passages m'ont excédé au point de vouloir stopper le film, d'autres m'ont subjugué (la petite escapade à moto sur l'étendue de sel est magnifique), et à l'arrivée j'ai plutôt adoré le film grâce à son côté OVNI, mais je ne suis pas sûr d'avoir envie de le revoir un jour. Sentiment mitigé donc, mais qui tend plus vers le positif. J'attends de voir Buffalo 66 qui m'a l'air plus soft.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 22 octobre 2010
    The Brown Bunny est un gerry film: un dispositif radical au service d'une trame minimaliste. Pour ses détractuers, le film est autocentré sur la petite personne de Vincent Gallo, je trouve pour ma part que le film serait plutôt autocentré sur sa mélancolie et son désespoir après la perte de l'être cher. Une scène au milieu du film pourrait nous mettre sur une voie: l'acteur prend sa moto et part à l'horizon d'un lac salé, on voit alors sa silhouette lointaine se dédoubler tel un mirage. Des mirages, on n'aura vu que ça pendant 1h30, des projections mentales comme autant de fleurs lui rappelant son unique amour. Ces femmes fantomatiques qu'il rencontre vont crescendo, percé par des souvenirs silencieux, et nous amène progressivement à la vision que se fait, à tord, le héros de cet amour : la première est innocente, la seconde semble atteinte par un drame qu'on ne devine pas, la dernière est une prostituée. La fin du film est un pic d'adrenaline et d'emotions brutes comme très peu de film ont où il est dur de retenir ses larmes quand retentit cette phrase murmurée, comme un coup de tonnerre : "I'm die". On se dit alors que Vincent Gallo n'est pas ce nombriliste qui fait tant ja(cas)ser mais un homme extrêmement humble qui se met ici totalement à nu. Chef d'oeuvre.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 10 août 2010
    Plus d'un siècle de cinéma pour en arriver là...
    Un mec pas du tout prétentieux comme Vincent Gallo qui se filme avec son camescope pendant 1h30 de cadrages vides dans le meilleur des cas (la route, la route, la route) mais aussi foireux.
    Ah! c'est que Vincent Gallo est un vrai artiste, il peut être à l'image pendant 1h30 presque sans dialogue et ça suffit pour remplir un film, pour ressentir cette émotion, ce désarroi qui touche ce personnage vraiment très intéressant au plus profond de son coeur.

    Pour rester objectif:
    - The Brown Bunny est filmé avec un manque total de conscience professionnelle. Appelez ça de l'art trash ou transgressif, pour moi c'est du foutage de gueule et de l'irresponsabilité totale
    - A la limite je veux bien comprendre ça dans une démarche expérimentale genre plans fixes d'Andy Warhol mais à ce moment là faut pas avoir la prétention de demander à un spectateur de regarder ça de bout en bout
    - Il y a un peu d'émotion au milieu, mais comme par hasard c'est lors des rares moments où notre discret très zéro croise la route de femmes. Au bout il y a Chloë Sévigny, sommet émotionnel du film qui émerge du vide quasi-intégral. C'est peu.

    Bref à éviter si vous n'êtes ni masochistes ni groupies du gars Gallo.
    Ce mec se prend pour un génie capable de faire des films avec la moindre idée qui jaillit dans sa grosse tête. Eh ben il ferait mieux de commencer à travailler avec un équipe de professionnels.

    PS Des fellations vous en verrez d'autres :)
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 10 août 2010
    Hué à Cannes, The Brown Bunny mérite qu'on s'y intéresse. La première heure et demi a vu la salle Lumière se vider de près de la moitié des spectateurs, ne pouvant supporter plus longtemps le narcissisme de Gallo. Le réalisateur se met en scène en train de consuire de la Côte Est à la Côte Ouest, lors d'interminables plans de routes qui défilent. Si l'ensemble est effectivement un peu long, il réserve des plans magnifiques.
    Mais cette attente déroutante est nécessaire pour que la fin prenne tout son sens et marque durablement le spectateur. Au-delà de la provocation, Vincent Gallo parle du sentiment de manque avec une force rarement égalée. Il se livre corps et âme, abandonnant toute pudeur, pour l'une des scènes les plus marquantes de ces dernières années, dont l'intensité est réhaussée par l'attachement atavique au personnage développé sur 90 mn. Un objet étrange mais touchant.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 10 août 2010
    Comment donner une étoile à ce "film" ? Il ne s'agit que de longues scènes ennuyeuses, sans scénario ni dialogues, qui frustrent le spectateur jusqu'à "la" scène finale, aussi inutile que le reste d'ailleurs, et dont les acteurs ne sortent pas grandis...
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 9 juin 2010
    Plutôt creux comme road movie, j'aurai appris que pour monter une moto sur un plateau on mettait une vitesse...
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