Affaire(s) à suivre... relate la garde à vue d'un chef d'un chef d'entreprise à Marseille, point de départ d'un énorme scandale politico-judiciaire. Une garde à vue qui, explique le réalisateur Bernard Boespflug, est "le point de départ, le premier maillon d'une longue chaîne qui devait devenir "l'affaire URBA". Un événement fondateur, comme le premier chapitre d'un roman qui contiendrait toute l'affaire URBA encore balbutiante. (...) Le récit s'inspire donc de faits réels, mais ils sont romancés". Antoine Gaudino, ancien inspecteur de police à la brigade financière de Marseille, estime que "ce film a l'immense mérite de montrer à l'écran pour la première fois, ce qui a permis, il y a plus de treize ans, de faire sauter le verrou du silence sur la corruption politique."
Le réalisateur Bernard Boespflug apprécie particulièrement le cinéma engagé et politique. C'est grâce à lui et des réalisateurs tels que Costa-Gavras ou Sidney Lumet qu'il s'est lancé dans le cinéma. "Ce cinéma me fascinait, parce que j'avais l'impression d'être un spectateur à qui on voulait vraiment dire quelque chose et pour l'adolescent d'apprendre deux, trois trucs sur la société dans laquelle j'entrais", déclare-t-il ainsi. Un cinéma qui l'a logiquement amené à réaliser Affaire(s) à suivre..., un film très ancré dans l'actualité politique.