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Tintinabarn
2 abonnés
45 critiques
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3,5
Publiée le 4 novembre 2013
De passage aux USA, j'en ai profité pour aller voir l'adaptation cinématographique de la Stratégie Ender, que j'avais lu auparavant. Ender, un jeune garçon est entrainé dans un centre formation à la discipline stricte. A travers un ensemble de jeux à la fois militaires et coopératifs, l'état major de la Terre vise à dénicher parmi ces enfants un futur stratège capable de mettre fin à la menace que représente l'existence d'une race extraterrestre insectoïde.
Le film est à globalement à la hauteur du livre, même si la narration particulière de ce dernier force le film à adopter un rythme en forme d'épisodes, ce qui donne l'impression que le film ne fait que survoler le livre, comme si on regardait une bande annonce de 2 heures. Cette absence de pause et d'émotion, de moments intimes, retransmet pourtant l'intention de l'auteur de vouloir montrer la vie sacrifiée de ces enfants qui n'auront pas le luxe de vivre enchantement et l'innocence des jours heureux.
Pour le reste, le film représente exactement les images que je voyais en lisant le livre : les effets spéciaux sont très bien réalisés, les acteurs sont bons (notamment Harisson Ford) et on ne s'ennuie pas. Bref, n'étant pas amateur du premier volume de la série (je préfère très largement le second), j'ai été convaincu, sinon surpris par cette bonne et fidèle adaptation.
Attention, cet avis contient des spoilers tels que : spoiler: On sait enfin transformer l'or en plomb.
Comment faire entrer un petit pavé littéraire dans un long métrage ? A coups de marteau pardi ! A défaut de verser dans la magie créatrice, de s'approprier l'essence d'un texte pour le transfigurer façon « cinéma », on peut aussi improviser une lobotomie : on ampute la psychologie, on mutile la progression narrative, on rabote inlassablement toute tentative d'explication, on anesthésie la grandeur du héros, on expurge ses drames intimes, on suture toute résonance avec notre monde. C'est une vraie boucherie : sacrifice de texte à grands coups de scie et collage à l'adhésif des lambeaux d'histoire qui pendouillent ça et là... en espérant que ça tienne. Telle est la stratégie d'Ender, du moins de son réalisateur.
Moralité : Il est des films qui donnent envie de se remettre à la lecture.
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2,5
Publiée le 19 juin 2015
Ce qui est fascinant dans le roman de Orson Scott Card, c'est que ce jeune homme, incarnè par l'excellent Asa Butterfield, est capable d'une grande compassion et d'une grande bontè, mais aussi d'une extrême violence! L'ècole où il est envoyè et l'environnement dans lequel il grandit exacerbent ces aspects de sa personnalitè! On attend de lui de la compassion et de l'agressivitè! Du coup, le film devient assez vite dèroutant! Ce qui est pas mal dans cette histoire, c'est qu'on suit des enfants qui doivent dèfinir leurs futures valeurs morales dans un monde où chacun a des intentions cachèes, où l'on encourage le plus facilement l'agressivitè d'une personne que sa compassion! En tant qu'espèce, l'homme est capable de bontè, de sympathie mais aussi de destruction et de violence! Ces traits de caractère opposès, sont concentrès chez Andrew « Ender » Wiggin, car c'est lui qui nous reprèsente tous! En dèfinitive, "Ender's Game" n'est pas l'histoire du Bien contre le Mal! C'est un peu plus compliquè qu'à l'accoutumè! Ici, c'est l'histoire d'un enfant qui est à la fois bon et mauvais! Et il fallait tout le talent du surdouè Asa Butterfield pour que le film aux relents mètaphysico-philosophique soit convaincant! il est à la fois vulnèrable, compatissant, maigrichon, très intelligent et pouvant être agressif au besoin! Dommage que la rèalisation manque de relief avec des moments rèpètitifs car l'histoire est intèressante, se rappelle de notre façon de gagner ou de nous battre! Sinon les effets spèciaux sont à la hauteur, c'est à souligner...
C'est vraiment un très bon film, de superbes effets spéciaux et un casting très talentueux. Je le conseille vraiment, ce n'est pas qu'un banal film de SF basée sur les extraterrestres qui veulent tuer les hommes, il y a une vraie histoire et psychologie derrière. Ca a parfaitement bien marché aux USA, d'ailleurs n°1 au box-office, je ne comprends pas pourquoi c'est pas pareil en France. De plus il est fidèle au livre,évidemment qu'on ne peut pas porter tous les détails et aspects au grand écran. Mon film préféré jusqu'à maintenant, allez tous le voir!
La stratégie Ender est un cocktail d'action, de science fiction. Un film génial, j'ai adoré ! Un casting spectaculaire et une mise en scène énorme ! Des scènes d'actions incroyable et des effets spéciaux bluffants, immense ! Gavin Hood réalise avec succès l'adaptation du livre phénoménale ! Un film a voir en 3D ! Même si des scènes sont parfois inutiles, c'est un bon film ! 4,5/5
Enfin une adaptation digne de ce nom ! pourtant le choix était osé, même risqué : s'attaquer au chef d'oeuvre d'Orson Scott Card, il fallait en avoir ! Magnifiques effets spéciaux, essence même du roman retranscrite de façon admirable, un film à voir et qui donne envie de relire cette fabuleuse trilogie de SF ! Merci M. Hood !
Un film de science-fiction qui constitue l'adaptation du roman d’Orson Scott Card. La réalisation est très laborieuse : le scénario est peu crédible et propose une psychologie médiocre, les scènes sont répétitives, il y a un manque certain d’approfondissement, d’humour, de sentiments. La mise en scène est profondément ennuyeuse. Les personnages sont tous plus insipides les uns que les autres, même Harrison Ford semble complètement éteint. Un film à éviter !
Parti de très haut avec le surprenant Mon nom est Tsotsi en 2005 pour rapidement se gameller en signant l’étron cinématographique X-men Origins : Wolverine à peine quatre ans plus tard, Gavin Hood ne semble avoir compris la leçon et s’entête à répondre à des commandes de blockbusters pour geeks immatures. Ce n’est plus un comics qu’il adapte cette fois mais un célèbre roman de science-fiction des années 80 signé par Orson Scott Card avec pour toile de fond une guerre entre terriens et extraterrestres dont la particularité est l’usage d’enfants-soldats. Un sujet polémique qu’il aurait été pertinent de traiter avec une dose de dénonciation politique et psychologique, mais en visant un public adolescent, le film qui aurait pu être du même acabit pamphlétaire que Starship Troopers, se retrouve n’être en fait qu’une sorte de variation d’Harry Potter où le jeune héros serait, à la place d’être dans une école de sorciers, dans une base spatiale où on lui ferait suivre un entrainement militaire qui reprend tous les clichés du genre pour nous faire attendre pendant 1h45 la bataille ultime. L’imagerie aseptisée de la technologie et la qualité des effets spéciaux, en particulier lors des combats entre vaisseaux, n’auront sûrement de quoi ravir que les amateurs de jeux-vidéos tandis que la morale démagogique du final va gâcher le plaisir des spectateurs qui auront cru voir dans cette exploitation militaro-enfantine une once de transgression.
J'ai lu un certain nombre de critiques très négatives du film venant des lecteurs de la Saga Ender. Je suis de ces lecteurs passionnés par la série (pas dans son intégralité) et je veux témoigner de la qualité de cette adaptation. Certains critiques les coupes par rapport au roman. Oui il y en a mais ce sont les parties les moins dynamiques qui ont été enlevées. Elles auraient été difficiles a retranscrire à l'écran et auraient faire perdre de son intensité au film. Au final, l'essence principale de ce roman ressort de manière magistrale. J'ai même été beaucoup plus ému par la fin au cinéma qu'en le lisant. J'espère maintenant que le film rencontrera un succès suffisant pour lui permettre de porter sur les écrans le chef d'oeuvre de la saga, la suite directe de "Le stratégie Ender", "La Voix des morts". J'espère également que ce film aura donné envie à de nombreux spectateurs de se plonger dans l'oeuvre de Scott Card qui est passionnante.
La Stratégie d'Ender : Première grosse claque depuis Man of Steel, ce petit bijou est une merveille dans tous les sens du terme. Tout d'abord, une histoire excellente, très complète, la narration est vraiment bien maitrisée et nous amène petit à petit plus loin encore dans l'intrigue. J'avais un peu peur que le fait d'avoir des enfants comme personnages principaux soit un peu chiant et qu'on nous serve tous les stéréotypes des ados mais pas du tout, le traitement des personnages est incroyable, limite flippant pour le héros Ender, froid, déterminé et surtout charismatique (dur pour un gosse). L'histoire reste très sérieuse, mature et parfois violente. On a vraiment l'impression d'être devant des adultes, la psychologie est bien mise en avant et on est très vite pris d'empathie pour Ender. Les 20 premières secondes du film sont magnifiques, une entrée en matière fracassante qui nous fout des frissons dans tout le corps dès le départ, autant vous dire qu'on est immédiatement emballé. Visuellement, c'est impeccable, très esthétique et soigné, la mise en scène apporte beaucoup de profondeur et d'intensité. Rajoutez une bande-son signée Steve Jablonsky et on obtient un cocktail épique à souhait. Harrison Ford est toujours aussi impressionnant, un réel plaisir de le revoir. Une fin que j'ai trouvée un peu trop rapide mais très surprenante et perturbante et quelques clichés sur l'entrainement militaire qui m'ont fait sourire. Le rythme du film est assez rapide et ne nous laisse pas le temps de nous ennuyer mais on prend le temps tout de même de bien détailler l'histoire et les personnages. Les scènes d'action/simulations sont jouissives et très prenantes, là encore la mise en scène permet d'apprécier chaque instant de l'aventure. Adapté d'une série de romans, j'ai l'espoir de voir une suite très rapidement. J'ai vraiment adoré et j'ai pris mon pied comme trop rarement au cinéma. A voir absolument !!!
Adaptation du best-seller d'Orson Wells, le film nous raconte l'histoire d'un jeune garçon (Andrew surnommé "Ender") formaté par un gouvernement militaire dans l'optique d'éradiquer la menace d'une attaque extraterrestre sur Terre. Choisi dès son plus jeune âge pour sa violence ses talents et son sang-froid, il va passer par toutes les étapes de formation nécessaires à ce qu'il fasse partie de l'élite des chefs de l'armée. Au sein de cette académie spatiale, les jeunes élus sont initiés à la guerre et à l'esprit de compétition intense On pouvait attendre beaucoup de ce film qui reposait sur une idée plutôt intéressante scénaristiquement parlant, et pourtant, cela va vite se gâter [...] Il faut dire que Gavin Hood n'est pas forcément un réalisateur connu pour ses oeuvres de grande qualité, si on excepte son "Mon nom est Tsotsi" qui lui a valu un Oscar, il a depuis été recyclé dans la science-fiction de bas étage version hollywoodienne. Visuellement, c'est le néant artistique un peu à l'image du "X-Men : Origins : Wolverine" du même réalisateur sorti en 2009, et qui était une offense faite au cinéma. Les effets spéciaux sont réussis mais criards au possible, un peu à l'image des costumes particulièrement kitsch et peu saillants. Que dire du jeu vidéo qui joue avec l'imagination du jeune héros, dont les graphismes nous font penser aux jeux-vidéos sur lesquels on s'acharnait dans les années 1990.
Premiere critique plutot négative sur ce film qui est un très bon film si l on a pas lu le livre car sinon on va de déceptions en déceptions. Un conseil si vous n avez pas lu le livre arrétez vous ici et éventuellement allez lire le bouquin.
Pour les autres qui comme moi auraient aimé voir ce chef d oeuvre de la littérature transfiguré au cinéma il y a quelques déception. On a pour moi pas su garder l essence de ce qui avait fait le succès du livre jamais on ne s inquiète pour ender jamais on ne le sent isolé et pourtant c est censé etre l une des cls du film. Ou sont passé les entraînements dans la salle de combat, d ailleurs ou sont passé les combats dans la salle. Quand aux simulations de batailles il leur manque plus de profondeur et c est trop court. spoiler: Oui ender dit à un moment nous somme fatigués est ce suffisant pour transmettre la tension qui les habitent je ne crois pas. et quand il perd une partie de la flotte dans une bataille et que l ordinateur "commandé par rakman" dit echec de la mission et tout devient noir. Ca ne peut pas se passer comme ca parceque déjà la on est plus dans une simulation
globalement plutot que de couper dans tout ces moments sans lesquels ce livre serait juste un livre de science fiction comme les autres il aurait peut être fallu faire deux episodes ou en tout cas ne pas couper autant dans la psychologie du livre
D'un côté, il y a cette allure de blockbuster typiquement adolescent, si bien que l'on évite pas certaines facilités et passages forcés, d'autant que tout n'est pas en béton armé (comment certains demeurés ont pu se retrouver sur une base ultra-sélective comme celle-ci ?). De plus, on a droit à un certain formatage concernant plusieurs scènes, l'aspect stratégique n'apparaissant pas plus complexe que cela (Napoléon, Patton et Rommell peuvent se reposer tranquilles). Reste que le point de départ est assez original et osé, d'autant que Gavin Hood a eu la bonne idée de ne pas trop l'affadir. Ah certes on sent bien la volonté de plaire au plus grand nombre, mais cela n'est jamais sacrifié au nom du seul spectacle, si bien que l'on s'intéresse un minimum aux événements, d'autant que l'univers visuel est assez riche et plutôt bien rendu. On a même droit à quelques scènes particulièrement bluffantes (celle du jeu vidéo en particulier), ainsi qu'à quelques belles prestations, Hailee Steinfeld et l'émouvante Abigail Breslin en tête. Cela dit, si « La Stratégie Ender » fait plutôt bonne impression, c'est aussi grâce à son excellent dénouement, à contre-courant de la vision plutôt simpliste qui nous avait été présentée jusque-là et apportant au reste de l'œuvre une certaine ambiguïté. Bref, pas le classique du siècle, loin s'en faut, mais un divertissement solide et finalement assez intelligent : une agréable surprise.
Cela faisait longtemps que je n'étais pas descendu au potager ( en gros que je n'avais trouvé mon navet).... Et bien le voila le nanar.... Message de fond, les jeux vidéos forment les soldats de demain.....Peut être ou pas.... le problème c'est que le film a un scénario d'un millimètre d'épaisseur.... Que les acteurs sont mauvais, que les effets spéciaux sont en plastique ou sont des pétards de feux d'artifice pour les combats.... Aucun soin de cadrage, de lumière, de musique, des dialogues consensuels pour ados.... A quel public s'adresse ce film, à des gamers à mon avis...... Quand ça sonne creux, ça sonne pas longtemps, mon exploit, être resté jusqu'à la fin, ce fut un supplice......
On n'arrive déjà plus à tenir le compte du nombre de films de science fiction sortis cette année, qu'un nouveau arrive encore cette semaine. La Stratégie Ender vient en effet tenter de satisfaire les fans du genre déjà bien rassasiés par une année incroyable. Si certains de ces films nous ont littéralement scotchés au fauteuil d'autres se sont avérés être d'atroces catastrophes. Alors que nous réserve la Stratégie Ender ?
Nouveau long métrage de Gavin Hood, réalisateur du spin off X-Men Origins : Wolverine, La Stratégie Ender est l'adaptation d'un roman signé Orson Scott Gard sorti en 1985. Le début d'une grande saga en quatre tome qui a été suivie par une série dérivée sur le destin d'un de ses personnages secondaires. Il est franchement étonnant de ne pas avoir vu d'adaptation plus tôt. Peut être parce que désormais chaque studio cherche à surfer sur une littérature pour ados capable de rivaliser avec Harry Potter, Twilight et autres Hunger Games.
L'histoire de La Stratégie Ender est vraiment étrange et difficilement crédible. Une armée d'espèce de sauterelles capable de piloter des vaisseaux spatiaux et le sort de notre planète placé entre les mains d'un gamin de douze ans comme si les adultes normalement plus expérimentés dans l'art du combat étaient moins capable de diriger une armée ? Il n'est pas question ici d'élu ou de super pouvoir, juste d'un jeune garçon qui serait en quelque sorte une sorte de réincarnation de Napoléon qui gravit les échelons de la hiérarchie militaire un peu trop facilement dans une histoire qui rappelle Starship Troopers sans le second degrés.
Déjà pas crédible sur le papier, l'idée de confier ce rôle à Asa Butterfield, le jeune héros de Hugo Cabret, n'aide pas à croire plus à cette histoire. Trop petit et gringalet, le jeune garçon n'a carrément pas la carrure et le charisme d'un grand dirigeant. Le rôle du Colonel qui croit en lui est interprété par un Harrison Ford venu cachetonner qui n'a absolument rien à jouer. Serait ce un entrainement avant de repartir plus sérieusement dans les étoiles dans le prochain Star Wars ?Et que dire de Ben Kingsley totalement ridicule avec son tatouage maori sur la tronche. Dommage aussi de retrouver Abigail Breslin (Little Miss Sunshine) et Hailee Stenfield (True Grit) se baissait au niveau de ce navet.
La stratégie Ender baigne dans une surabondance d'image de synthèse trés artificielles. On se paye la même scène au moins quatre fois dans le film et plusieurs séquences censée être un jeu vidéo sont totalement ridicules et inutiles. Succession de scènes sans intérêt, on attend jusqu’à la dernière demi heure les combats promis dans la bande annonce. On restera complètement sur notre faim après la révélation finale qui nous fait comprendre sur le tard que l'on vient de voir le clou du spectacle alors qu'on croyait à un simple entrainement.
Auteur d'un spin off de Wolverine que tout le monde souhaite oublier, le réalisateur Gavin Hood ne redore pas son blason avec La Stratégie Ender. Un ratage complet dans la lignée des navrants Oblivion et After Earth qui ne rend probablement pas hommage à l'ambitieuse saga littéraire de Orson Scott Gard en amenuisant la manipulation des adultes sur les enfants.