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    La Fleur du Mal
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    76 critiques spectateurs

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    Redzing
    Redzing

    1 118 abonnés 4 470 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 janvier 2024
    Une fois de plus, Claude Chabrol s'évertue à tacler la bourgeoisie... En l'occurrence, le film se déroule dans une municipalité bordelaise. Le fils revient d'un exil de plusieurs années aux USA. La mère est en pleine campagne municipale. Et l'on comprendra peu à peu les liens qui se tissent dans cette famille de dépravés...
    Semi-incestes, meurtres, tromperies en tous genre, coups fourrés : tout le monde ne prend pour son grade ! Mais au-delà d'une simple peinture caustique et largement déjà vue chez le réalisateur, "La Fleur du Mal" s'avère aussi fin que profond.
    Fin, car il n'est pas question ici de vraie intrigue. On est plutôt dans une trame de fond, qui permet aux personnages de dévoiler leurs failles à peine masquées. Outre quelques situations cyniques et cocasses, ce sont des petites phrases, des réactions discrètes, des non-dits et des gestes allusifs, qui font peu à peu comprendre au spectateur l'étendue du vice.
    Le film bénéficie par ailleurs d'excellent acteurs. En tête, Nathalie Baye en épouse ambitieuse, qui épouse sa campagne pour échapper à un mari imbuvable. Celui est incarné par un délectable Bernard Le Coq, très à l'aise en vrai salopard lubrique.
    Profond, car comme je le disais on n'est pas seulement dans une critique stérile. "La Fleur du Mal" aborde également la notion de culpabilité, et celle du mal en général : se transmet-il à travers une famille, par les gênes ou l'éducation ?
    Bref, un Chabrol qui semble un peu mal aimé, et pourtant c'est pas mal du tout.
    inspecteur morvandieu
    inspecteur morvandieu

    37 abonnés 2 376 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 28 décembre 2023
    Chabrol s'introduit dans une famille bordelaise, nouvel avatar de cette bourgeoisie de province dont le cinéaste a si souvent raillé les moeurs. Il y a la vieille tante ressassant un souvenir douloureux et peu glorieux de l'Occupation, le pharmacien volage et sa seconde épouse briguant la mairie sur fond d'élections municipales nauséeuses; il y a aussi leurs enfants respectifs commettant un inceste de cousinage. De quoi annoncer un corrosif jeu de massacre...
    Toiutefois, les petits secrets de famille, l'hypocrisie et les comportements douteux- l'ordinaire de la bourgeoisie selon Chabrol- ont ici l'apparence de l'artifice. Sur ces dispositions familiale et morales, Chabrol tisse en effet une histoire sans relief ni saveur dont le seul but semble d'amener un dénouement brutal. Misen en scène maladroite, personnages discursifs, la façon de Chabrol est trop explicite, voire démonstrative, pour que le sujet offre de quelconques surprises ou une réelle atmosphère délétère. Bavard et vain, doté de dialogues parfois franchement médiocres, ce film au rythme "planplan" fonctionne à l'ordinaire et aux clichés sur un ton d'ironie assez complaisant. Mélanie Doutey et Benoît Magimel passent leur temps à se bécoter et à juger leurs parents indignes; Nathalie Baye fait du porte-à-porte électoral avec un cynisme convenu et Bernard Le Coq joue les quinquas séducteurs communs.
    Le propos est ennuyeux, inoffensif parce que bien peu caustique, et on est loin des meilleures satires de moeurs de l'auteur.
    Ricco92
    Ricco92

    225 abonnés 2 150 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 août 2023
    À l’image d’un Woody Allen, Claude Chabrol avait une production assez régulière (61 longs-métrages en 61 ans sans compter ses courts-métrages et sa prolifique carrière télévisée) avec une patte et des thématiques assez identifiables. Même s’il choisit une nouvelle troupe d’acteurs (Nathalie Baye, Benoît Magimel, Suzanne Flon, Bernard Le Coq et Mélanie Doutey), La Fleur du mal ne déroge pas à la règle : nous assisterons à un drame aboutissant à un meurtre et permettant de faire le portrait critique d’une famille bourgeoise. En effet, l’aspect criminel n’est qu’un cadre pour Chabrol car on sait, dès le premier plan, que l’histoire se terminera par un meurtre et on en connait la victime. Le but est donc de découvrir les raisons de cet assassinat et d’analyser les liens d’une famille marquée par les rapports incestueux spoiler: (on découvre finalement que tous les personnages en ont vécus)
    et par les non-dits spoiler: (la réplique "Depuis la nuit des temps les gens se comportent comme des faux-culs : on appelle ça la civilisation" illustre parfaitement cela)
    . Pour se concentrer sur cette étude de caractère, Chabrol choisit de faire coécrire (pour la troisième fois après La Cérémonie et Merci pour le chocolat) son scénario par la pédopsychiatre et psychanalyste Caroline Eliacheff et de continuer avec son style très discret de réalisation spoiler: (les flashbacks se font uniquement grâce au son par exemple)
    . Ainsi, même si on pourrait trouver qu’il n’apporte pas une énorme originalité à son cinéma, Claude Chabrol offre avec La Fleur du mal un bon cru de sa filmographie.
    shuffleup
    shuffleup

    5 abonnés 221 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 12 avril 2023
    L'histoire d'amour entre les 2 cousins est assez jolie et Suzanne Flon est comme toujours adorable, mais dès que le drame survient, le film part en sucette et n'est plus du tout plausible. J'ai regardé "la fleur du mal" parce que " l'origine du mal" s'en inspire mais il le dépasse très largement.
    Xavier D
    Xavier D

    59 abonnés 1 064 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 19 septembre 2021
    Le cinéma de Chabrol est égale à lui même. Toujours ce réalisme. Ce drame familial cache bien un secret qui explique les premières minutes du film. Si le casting est bien choisi, je dirai toutefois que les comédiennes sont plus inspirées que les hommes. Le dénouement que je ne dirai mots, est assez violent et choquant. Mais je me suis ennuyé un peu quand même. Cette bourgeoisie à la française, qui se lance dans la politique, est assez moyen. Je me consollerai sur d'autres film du cinéaste.
    cbeaumont
    cbeaumont

    5 abonnés 196 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 22 juin 2021
    Qu'est ce que c'est plan-plan... ce serait pas Chabrol, on trouverait ça assez mauvais. Petite tranche de vie de la bourgeoisie... Magimel est mignon, Flon fait plaisir à voir... on s'ennuie.
    Gwendal T.
    Gwendal T.

    1 abonné 19 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 17 juin 2021
    C'est au sein d'une famille bourgeoise bordelaise, entres les bons vins, les repas de familles, les amourettes spoiler: (plus ou moins en famille aussi)
    , qu'on nous pose les situations initiales.

    Comme dans tout film policier, on s'interroge : qui sera la victime ? Qui sera l'assassin ? Quel sont ses motifs ?
    A ces égards, quel peu de suspense nous donne le scénario, dépourvu de rebondissements subtils : toute la seconde moitié du film dépeint les vices d'un seul personnages, spoiler: accusé, par les (aimables) personnages principaux d'être : "infidèle", "hypocrite, menteur", "méchant", antipathique, etc. Le comble étant la tentative de viol de sa fille - redoublé de l'aveu qu'il était l'auteur du tract pour décrédibiliser politiquement sa femme : tous les maux sont sur lui
    .

    Certains plans sont joliment filmés, et l'histoire d'amour spoiler: entre les deux jeunes
    , est, au départ, plutôt divertissante à suivre. Mais certaines scènes spoiler: des baisers entres eux. Ou les scènes ou la grand-mère a des réminiscences soudaines
    traînent un peu sans servir vraiment au scénario.
    Même si certaines scènes de la campagne présidentielle de la mère (Nathalie Baye) sont plaisantes à suivre spoiler: sa visite dans les HLM notamment
    , sa proximité avec son suppléant et conseiller avec lequel elle est investie dans une carrière politique, apparaît comme un autre prétexte au dénouement spoiler: : rassurer le spectateur qui se dira : elle ne souffrira pas trop de la mort de son mari avec lequel elle était déjà distante, réconfortée par son collègue
    .

    La situation initiale se déroule presque linéairement pour aboutir à une "happy-end" dans laquelle les personnages sont soulagés du mal spoiler: le coup de la grand-mère - qui avoue rétrospectivement le meurtre qu'elle a commis, désireuse de purger sa peine en prenant la place de sa petite fille adoptive... même si cette légère révélation est émouvante, elle apparaît comme un autre prétexte pour dire aux spectateurs : la mort du père soulage tout le monde !


    Par ailleurs, aux premières images du film, alors que l'intrigue n'a même pas commencée - lors du défilement des grands noms des acteurs et des réals, on voit déjà allongé sur le sol, le cadavre d'un homme d'âge mûr vêtu d'un costar - ce qui ôte au spectateur attentif encore plus de suspense et de rebondissement, la suite du film risquant d'être pour lui presque un enchaînement banal et prévisible.
    soulman
    soulman

    86 abonnés 1 221 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 juin 2021
    Des derniers Chabrol, "La fleur du mal" est certainement le meilleur. Même s'il n'a pas la fluidité des œuvres-maîtresses ("Juste avant la nuit", "Les noces rouges"), le film bénéficie d'une construction remarquable et d'une mise en scène qui parvient à captiver le spectateur, qui assiste pourtant, dès le prologue, à la chronique d'une mort annoncée. Les comédiens sont tous parfaitement dirigés et l'univers d'une campagne électorale locale savamment dépeint. Le court face à face entre les deux conseillers municipaux que sont Nathalie Baye et Didier Bénureau est un grand moment.
    Agnes L.
    Agnes L.

    166 abonnés 1 630 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 juin 2021
    La peinture de cette famille bourgeoise est pas mal réussie. Le ton est juste et les dialogues pas mauvais. Par contre la fin surprend et il manque un peu de développement pour ne pas lâcher aussi vite le spectateur. Mention spéciale à l'actrice Suzanne Flon, décédée en 2005, qui campe le personnage émouvant de la vieille tante.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 561 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 17 mars 2021
    J'ai vu beaucoup de films de Chabrol et tout ce que je peux constater c'est que la proportion de ratés augmente avec les années. Même les bons réalisateurs méritent la retraite. On sent maintenant que c'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase. C'est un charme trop discret de la bourgeoisie et il traite ses bourgeois avec indulgence. Les acteurs passent de l'excellent la vétérane Suzanne Flon dans un rôle indigne d'elle au passable Baye est assez bonne dans ses scènes de visite aux pauvres au lugubre Bernard LeCoq qui est généralement relégué aux comédies médiocres. Benoit Magimel et sa petite amie qui pourrait être ou ne pas être sa cousine, Signe des temps la séquence gastronomie que l'on retrouve dans tout ce que qu'il a fait pour la première fois est un fiasco. Les huîtres dit le bourgeois Magimel ne sont plus ce qu'elles étaient. Mais s'il n'y avait que les huîtres...
    Le 4ème homme
    Le 4ème homme

    25 abonnés 48 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 1 mars 2021
    Je vois seulement aujourd'hui, 2021, ce film déjà ancien. Je m'étonne de la bienveillance de la plupart des critiques professionnels, car ce film est franchement très, très moyen.
    C'est horriblement mollasson, pas d'histoire quasiment, au début on y croit pourtant avec cette histoire de campagne municipale, puis plus rien. Presque 1h20 de tunnel pour un coup de théâtre final qui ne compense pas l'ennui dégagé par ce film. Suzanne Flon est une merveilleuse actrice cependant, le seul intérêt de ce pensum.
    Bernard D.
    Bernard D.

    111 abonnés 613 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 décembre 2020
    « La Fleur du Mal » de Claude Chabrol (2003) est un film typiquement « chabrolien » se déroulant dans la petite bourgeoisie avec un père pharmacien (comme celui du réalisateur) en province, avec la bonne chère (la lamproie dont Tantine « a le secret ») et une histoire de famille un peu tordue. Le film est en fait un grand-flash-back et on en comprendra toute la portée à la fin. Si le rythme du film est un peu lent, les dialogues sont ciselés et la caméra est de qualité. Les acteurs également même si Nathalie Baye et Bernard Le Coq jouent un peu comme à l’accoutumé sans grande surprise et sont assez froids. Suzanne Flon est quant à elle prodigieuse dans l’évocation de ses souvenirs malheureux ou heureux. Bref un bon cru… à condition d’aimer ce réalisateur !
    Estonius
    Estonius

    3 351 abonnés 5 452 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 29 mars 2020
    Tout ça pour ça ! Chabrol nous explique une fois encore que la bourgeoisie derrière sa façade de respectabilité recèle des secrets pas bien beaux. C'est bien possible, mais ça devient rengaine, et comme le sujet n'est pas si passionnant que ça, on fait dans les scènes qui se traînent et qui n'apporte rien du tout à la progression dramatique du récit. Il y a pourtant une scène géniale spoiler: celle de la visite des HLM,
    d'un réalisme saisissant même si on peut la consolider comme une digression dans laquelle Chabrol s'est fait plaisir. Côté acteur, Nathalie Baye est impériale, Mélanie Doutey est mignonne comme un cœur, les autres sont corrects, mais je n'ai pas trouvé le jeu de Suzanne Flon très bon. Tout juste moyen ce film.
    fabrice d.
    fabrice d.

    26 abonnés 1 510 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 novembre 2018
    Ce film est "chabrolesque" à souhait. Une famille très bourgeoise, un ou plusieurs secrets de famille, une intrigue qui se dessine tout doucement et des personnages attachants: un Le Coq cynique, une Baye énergique, un beau Magimel et une belle Doutey et finalement une incroyable Flon tout en finesse. L'histoire en elle-même est assez troublante, presque abracadabrantesque mais Chabrol fait monter la mayonnaise de façon subtile, comme à son habitude,, laissant le spectateur un peu perdu. C'est jubilatoire du début à la fin. On note les références politiques, le clivage haut-bas (les gens), les références au cinéma...
    pierrre s.
    pierrre s.

    429 abonnés 3 305 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 novembre 2018
    Comme à son habitude Chabrol s'amuse à dépeindre la petite bourgeoisie provinciale. Tout à fait respectable aux premiers abords, mais dès que l'on gratte un peu, l'horreur n'est pas loin. Un film agréable à suivre et très bien interprété.
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