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Luc V.
2 abonnés
39 critiques
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2,0
Publiée le 31 octobre 2018
Ce film m'a déçu: la description de cette famille est totalement caricaturale, cette distinction entre les "gentils" et les "méchants" est grotesque. Ce qui m'a le plus dérangé c'est le parallèle entre les anciennes et les nouvelles générations. Le mari qui trompe son épouse avec toutes les jolies femmes ( y compris sa future belle fille ) qu'il rencontre est décrit sans finesse. Les attitudes des personnages morts qu'on ne voit pas mais qui sont le fondement de l'histoire dont l'un est un héros de la résistance et l'autre, son père, qui le dénonce aux SS sont invraisemblables par leurs excès ( sans oublier toutes les autres avanies possibles : dénonciation de juifs, marché noir et collaboration à grande échelle … ). Pourtant les acteurs jouent bien ! Chabrol est bien meilleur dans "Que la bête meure" ou "la cérémonie" où nous retrouvons également ce milieu bourgeois provincial qu'il connaît ( et hait ) si bien, mais ou cela semble bien plus juste.
Un petit cru pour ce Chabrol poussif et ennuyeux. Un certaine critique de la bourgeoisie de province , très habituel chez Chabrol. Ici on est dans la bourgeoisie Bordelaise. Natahlie Baye en bourgeoise qui veut faire de la politique et mène sa campagne en porte en porte n'est pas très crédible. Les allers retours entre la permanence et les allées de HLM sont bien tristounettes . La politique montré comme un instrument venimeux est relativement classique avec un air de "déjà vu".. Seules Mélanie Doutey que l'on ne voit pas assez , très charmeuse , envoutante , la seule "fleur du mal" du film, mais surtout la fantastique Suzanne Flon qui fait une interprétation remarquable et tient tout le film sur ses épaules, Quelle grande dame !!
Un thriller dramatique de Claude Chabrol qui au tout début du film pose une question qui est Qui l'a tué ? et par la suite le film nous rajoute une autre question qui est Pourquoi ? . Le sujet comporte de l'originalité . L'histoire possède des rebondissements et de l'inattendu en restant claire et cohérent . Le scénario est bon et logique . La fin est surprenante car on n'y est pas habitué. Un bon dialogue . Flon ,Baye ,Magimel ,LeCoq ,... sont géniaux. Tante Line est un super personnage qui vit à travers la défunte Suzanne Flon .
L'impression d'être comme un voyeur dans cette famille où l'on s'ennuie quand même profondément et ce n'est pas les réunions électorales ou autres rencontres pendant lesquelles certains mots sont plus hauts que d'autres que les péripéties vont tromper notre torpeur. J'ai parfois l'impression d'être dans un manoir d'Agatha Christie où il n'y a pas d'enquête policière !!!!
Un film qui se regarde, mais où l'on arrive jamais à s'attacher aux personnages. L'histoire n'est pas des plus passionnantes et même si l'on ne s'ennuie pas vraiment, le film tourne à vide.
Ce n'est pas le meilleur des Chabrol qui signait avec ce film sa cinquantième réalisation, pas le plus mauvais non plus mais on se laisse emporter sans passion par l'histoire de cette famille bourgeoise, dont les origines et les histoires ne sont pas toujours reluisantes, et dans laquelle l'hypocrisie est souvent de mise. Un récit qui bénéficie d'un casting exceptionnel dont (entre autres) la merveilleuse Suzanne Flon, si radieuse et naturelle, et la jeune et superbe Mélanie Doutey au regard tellement hypnotique. Les rouages de cet imbroglio familial tournent à merveille avec l'objectif de sauver les apparences, et ne pas entraver l'élection d'une de ses membres. Un bon moment à passer même s'il n'est pas inoubliable. On se serait volontiers passé de l'horrible musique, fût-elle signée Matthieu Chabrol, censée illustrer ce récit mais qui ne fait qu'agacer. Ce film est en lui-même celui d'une histoire de famille bourgeoise (celle de Chabrol) puisque cinq de ses membres y ont collaboré. willycopresto
Cette œuvre ouvre la cinquième et dernière décennie de longs-métrages Chabroliens qu’on pourrait résumer en une phrase: « casting choc pour film moyennement convainquant ». Cette nouvelle réflexion sur la culpabilité et les non-dits est un peu gâchée par une intrigue cousue de fil blanc. On s’en consolera aisément grâce à la réalisation rigoureuse et à la magnifique distribution du film. Mention spéciale à la regrettée Suzanne Flon et à la pétillante Melany Doutey.
L’un des derniers grands films de Chabrol qui dépeint encore et toujours la bourgeoisie provinciale. A travers une campagne électorale, les secrets et le côté obscur de deux familles bourgeoises volent en éclat. Comme toujours, Chabrol sait mieux que quiconque créer une alchimie entre ses thèmes de prédilection et l’actualité en ajoutant cette fois ci un côté froid pour l’ensemble des personnages (excepté Suzanne Citron) qui nous sont d’emblée répulsifs. Cela permet davantage de souligner la critique de ce vieux monde qui se meurt en décalage flagrant avec la réalité.
On reconnaît l'emprunte de Chabrol : bourgeoisie de province, famille, demeure familiale, trahisons et suspicions. Toutefois l'œuvre est poussive voire soporifique. On cherche la trame, le suspens est absent et en définitive même à la fin on en cherche l'intérêt.
A la vue d’un casting aussi brillant et d’un titre renvoyant directement à l’œuvre de Baudelaire on pouvait espérer un mélodrame romantico-psychologique mais Chabrol a en fait signer une de ses petite histoire de famille aussi déprimante que mal alambiquée. La fleur du mal est un film qui saura avant tout plaire aux amateurs de longue date du réalisateur qui apprécieront d’y voir toutes ses gimmicks en matière de scénario (amours impossibles, secrets de famille…) et de mises en scène (musique lancinante, flashbacks…), mais quiconque est un tant soit peu récalcitrant à cette patte vieillissante sera d’autant plus incapable d'entrer dans le film que le rythme pâteux et l’absence assumée de suspense rendent la trame très peu prenante. Par-dessus le marché les acteurs ne semblent vraiment pas investis dans leurs rôles, accentuant la piètre qualité artistique de ce long-métrage assimilable à un banal téléfilm.
Je n'ai pas reconnu Chabrol dont j'apprécie généralement les films. Les acteurs sympathiques ne parviennent pas à sauver une histoire sans rythme. Le scénario obscur et manichéen ne réserve aucune surprise. Tout paraît factice. Même si les deux jeunes gens se bécotent longuement, leur passion n'est pas convaincante. L’atmosphère de la campagne électorale n'a rien de réaliste et les décors aseptisés font toc (le HLM nickel, le matelas de la maison de campagne tout neuf). Heureusement, le jeu de Suzanne Flon et Bernard Le Coq nous aide à digérer ce film qui n'est pas très digne d'un grand cinéaste.
Comme certains, je suis surpris de la note positive donnée par les pros. Je n'ai pas pu m'interesser aux personnages, sauf celui tenu par Le Coq. Les autres sonnent creu ou "mal" joué !? J'adorais Suzanne Flon, mais là, dans un rôle de "gentille" poussé à l'extrème, ne ma pas paru crédible. Je n'ai pas aimé la réalisation de Chabrol.
Une fois de plus Chabrol plonge son petit nez chafouin dans les secrets intimes de notre bourgeoisie provinciale faite comme chacun le sait d’hypocrisie, de mensonges, de veuleries et de coups bas en tout genre. Dans ce village girondin en pleine période d’élections municipales tout semble se liguer contre Nathalie Baye, femme du plus gros pharmacien de la ville qui tente de succéder au maire en place. Les lourds secrets de sa famille ont été retracés en bloc sur un trac distribué par un mystérieux corbeau. Il faut dire que les deux familles qui ont uni leurs liens depuis plusieurs décennies ont quelques casseroles accrochées à leurs basques avec comme porte drapeau ce grand-père autrefois collaborateur qui aurait participé à la déportation d’enfants juifs et qui aurait été assassiné par sa propre fille (Suzanne Flon). Bernard Le Coq symbolise à lui seul le mélange devenu incestueux des deux familles : veul, hableur et coureur de jupons. Pour couronner-le tout le fils rentre des Etats-Unis pour concrétiser une union incestueuse avec sa cousine devenue par le jeu des remariages sa demi-sœur. Tout ça se terminera par l’élection de Nathalie Baye et la mort de Le Coq après avoir tenté de violer sa belle-fille. Rien que du beau monde ! Ce type de portrait est dans les habitudes de Chabrol mais cette fois-ci il corse la note encore plus que d’habitude. Le problème c’est que ces personnages sont globalement froids et manquent de l’humour qui faisait tout le délice de « Poulet au vinaigre » ou « L’inspecteur Lavardin » avec Poiret, Brialy ou Laffont. Son tableau de famille est pourtant plus vraisemblable car dans la vraie vie les gens ont rarement du recul et de l’humour sur leur comportement. Oui c’est vrai mais c’est aussi moins drôle !
Difficile de classer ce film, mais ce que je peux dire c'est que l'histoire est un peu "tirez par les cheveux". Relation ambiguë entre les personnages est intéressante (mais trop exagérées), la mise en scène correct et les dialogues avec un manque de charismes.