Un beau film, très esthétique, très gracieux, et surtout porté par d'excellents comédiens : Scarlett Johansson avec un jeu tout en nuance, et un Colin Firth (même s'il a déjà été meilleur) très troublant. Peu de dialogues, tout passe par le non-dit et les regards (et quels regards!) ; et c'est assez efficace : des regards furtifs valent mieux que plein de "blablas" pour définir une relation aussi ambigüe que celle du peintre et de son modèle. Hélas je me suis parfois ennuyée...
Très bon film, peut-être quelques longueurs, mais les acteurs jouent extrêmement bien (Scarlett Johannsson, que l'on a pas l'habitude de voir jouer dans ce genre de films, y est époustouflante).
De plus, la mise en scène, le cadrage et la lumière sont juste extraordinaires, on dirait que chaque scène est un tableau à lui tout seul, tant la plastique du film est belle ! L'ambiance dans laquelle a sûrement vécu Vermeer est très bien recréée, l'atmosphère de ses tableaux très bien rendue. L'aspect serein et intemporel de ses oeuvres est reproduit durant tout le film avec une réalité saisissante.
Un film à voir pour les amateurs d'art, et pour ceux qui ne connaissent pas Vermeer.
Scarlett johansson capte la lumière par son visage dans ce film tel un trou noir qui attirerait toute la lumière à lui ! Ce film, c'est avant tout un visage, un visage lumineux, celui de la jeune fille à la perle, un visage qui vous reste imprimé dans la mémoire tellement il irradie de la grâce, de la sérénité, de la plénitude. Un gros travail sur la lumière en général dans ce film sur vermer qui nous donne une petite idée de l'oeuvre du maître ! Du bel ouvrage !
Un bon film qui retrace l'histoire du célèbre tableau du même nom peint par Vermeer au XVIIème siècle. On suit alors les péripéties de Scarlett Johansson en jeune servante dans la maison bourgeoise, et sa découverte de l'art via son maître. On réalise alors l'importance primordiale des couleurs dans la construction du tableau. Le film montre aussi les conditions somme toute relativement précaires des artistes à cette époque, complètement dépendants de leurs mécènes. Le scénario du film est certes assez prévisible, mais on passe un bon moment, et c'est le principal.
Webber retranscrit comment le tableau la jeune fille à la perle a été peint par la plume de Vermeer. On comprend à quel point un peintre auparavant ne pouvait pas faire ce qu'il voulait. Dans le cas de Vermeer, il devait peindre ce que demandait un baron pour faire de l'argent. Le film est superbement construit et particulièrement esthétique. En plus de ça, on suit les débuts dans le cinéma de la jolie Scarlett Johansson, qu'est ce qu'on peut attendre de mieux?^^
Pour son second long-métrage (mais le premier pour le cinéma), Peter Webber s’inspire du roman de Tracy Chevalier, ainsi que d’un célèbre tableau. Elle même s’étant inspirée de la même œuvre, ces deux inspirations ont donc toutes les deux le même rapport, celui du tableau de Vermeer : La jeune fille à la perle (1665/1666). C’est ainsi que naît cette adaptation cinématographique, tirée à la fois d’un roman et d’une œuvre picturale, car toute la difficulté réside dans l’absence d’information concernant l’identité de la fameuse jeune fille, qui est-elle, quel lien entretient-elle avec le peintre, tant de questions restées sans réponse auxquelles le cinéaste a du faire face pour rendre crédible son œuvre. Au final, cette adaptation mérite amplement le coup d’œil tant les nombreux détails recèlent et pour tous les amateurs d’art (de peinture bien évidemment) ils devraient y trouver leur compte tant la reconstitution est parfaite. De la qualité photo à la mise en scène légère, en passant par l’interprétation des comédiens (Colin Firth, Tom Wilkinson, Cillian Murphy et bien évidemment, la gracieuse Scarlett Johansson). Cette production franco-américaine se veut avant tout être une libre adaptation à la fois soft et loin des clichés Hollywoodiens qui auraient pu lui être préjudiciable, d’où la très agréable surprise lorsque l’on découvre cette œuvre.
Ce film est un tourbillon dans lequel j'ai été aspirée! J'étais dans le film, respirant à peine, la bouche ouverte et le cœur que je ne sentais plus battre. Je me trouvais au beau milieu de l'intrigue. Ce Chef-d'œuvre (oui, j'ose dire ce mot pour ce film assassiné par les critiques) dégage pureté, calme et tranquillité (ceux qui aime l'action et l'aventure seront très amèrement déçu!) C'était très étrange, le sentiment que j'adoptais pour ce film! Je n'avais jamais vécu ça. J'étais "Désarmée" en face de ce magnifique film. J'en avais presque honte! Le moindre silence, le moindre souffle nous transporte dans l'atelier de Vermeer. Et moi qui suis sujette à la lenteur et la longueur des films (j'en fais part dans pratiquement toutes mes critiques) je n'ai pas ressenti, un seul instant, la longueur dont la plupart des gens parlent. Captivée...c'est le mot, j'étais captive et captivée...
Il y a des films où le temps est comme suspendu, on se raccroche alors à un souffle, un murmure, un bruit. On entre à ce moment là dans une incroyable fascination pour l'ouvre du réalisateur. C’est le cas dans la jeune fille à la perle où Colin Firth et Scarlett Johansson illuminent ce chef d’œuvre par leurs interprétations. La photographie est sublime. Un grand moment de cinéma.
Un petit chef d'oeuvre dans lequel on est pris dès les premières secondes. Tout est délicat, beau, précis. Les acteurs jouent juste et nous enivrent par leurs beautés.
Un film qui est à en croire ceux qui ont lu le livre autour de moi une adaptation très fidèle. Sauf que moi, visionnaire vierge, je m'attendais à un film sur l'art, la peinture, la fièvre créatrice d'un artiste au travail... que nenni, ici, foin de tout ça, à la place, on a droit à un canevas on ne peut plus classique, celui de la jeune ingénue qui va être initiée par un maître, nouant une relation spéciale (ici, on ne va pas au bout du poncif, très bon point, mais à la place, on en a un autre : histoire d'amour avec le fils d'un commerçant de la ville). Bref, rien de nouveau de ce point de vue là. La reconstitution de l'époque est méticuleuse tout comme l'évocation d'un quotidien difficile, l'atmosphère est poisseuse, les décors variés et la description de la société de l'époque a de fortes similitudes avec celle d'aujourd'hui (le contraste est moins fort en apparence mais en fait, rien n'a vraiment bougé, c'est juste que de nos jours, la frontière est plus hypocrite mais le fossé est encore plus profond). L'image est une splendeur, le rythme est assez lent mais il a un pouvoir hypnotique et les acteurs sont tous impeccables (mention à A. Mann, bluffante dans un rôle complexe), S. Johannsson ressemble assez à la fille du tableau, la musique est discrète mais toujours utile. Pas ce à quoi je m'attendais et ce qu'il y a à la place est bien moins intéressant. D'autres critiques sur
Une oeuvre magnifique ,un film qui se paye le luxe de n'être que beau et enchanteur. Scarlett Johansson subjugue, éxcelle , nous offre une prestation des plus admirable. La jeune fille à la perle mon coups de coeur cinématographique.
Du chef d’œuvre pictural, Peter Webber en tire un film basé sur un roman de Tracy Chevalier. Magistral. Une reconstitution des décors de l’époque en tout point merveilleux, une pellicule aux couleurs travaillées avec soin qui met en valeur les acteurs et l’environnement qui les voir vivre. Parsemé d’infimes imperfections, LA JEUNE FILLE A LA PERLE voit en ces petites erreurs de réalisation, un film avec un grand F qui montre toute la beauté de la situation (une servante qui va devenir la muse d’un peintre). Les superlatifs manquent pour décrire les émotions qui nous renversent, nous traversent au cours de cette histoire. Ce film parle d’amour et l’on en ressort changé de voir un amour si fort transposé à l’écran. De la poésie à l’art, il n’y a qu’un seul pas, il s’appelle LA JEUNE FILLE A LA PERLE.
Ce film est une réelle beauté artistique (rien que pour les plans caméras, la photo et la musique), quand aux acteurs et actrices, il y a du plus ou moins bon, mais l'essentiel n'est pas dans ceci!
Je découvre ce film en DVD et de dois dire que je suis très déçu. OK, les images et la lumière sont très belles (c'est quand même le minimum pour un film sur Vermeer), Scarlett Johansson est également très belle, mais c'est à peu près tout ce qu'a à proposer ce film. Absolument aucune surprise ni aucune finesse dans le scénario linéaire qui conduit paresseusement là où il doit conduire (ce que le spectateur sait depuis le début étant donné le tableau objet du film), et certains thèmes ou personnages périphériques auraient pu être bien mieux que survolés. L'interprétation est molle et manque de conviction, à l'image d'un Colin Firth totalement dénué de charisme. On s'ennuit !