Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Malevolent Reviews
981 abonnés
3 207 critiques
Suivre son activité
4,0
Publiée le 4 mai 2013
Avant toute chose, sachez que le film de Clive Barker n'est pas celui qu'il a tourné. En effet, malmené par les producteurs, au budget et à la direction restreints, le film de Barker a été en plus de cela mutilé au montage. Ceci-dit, Cabal n'en demeure pas moins un très bon film, à l'interprétation sympathique (monstrueux David Cronenberg), à la musique envoutante de Danny Elfman et aux créatures aussi variées qu'effrayantes (sur 200, le montage final n'en montre qu'une cinquantaine : un comble !). On voit surtout à la fin du film le vrai génie de Barker qui réussit à littéralement transposer son idée du combat entre le Bien et le Mal de façon quasi-apocalyptique. Les effets gore sont aussi bons qu'un Hellraiser et le scénario bien construit, malgré des faux-raccords ridicules et un enchainement de scènes plus pitoyables les unes que les autres, dus aux coupures des producteurs. Finalement, Cabal est un excellent film d'horreur-fantastique qui aurait pu être mille fois supérieur si son réalisateur en avait eu le contrôle total. En espérant de voir un jour peut-être le director's cut...
Voici un objet étrange que ce "Cabal", deuxième film du romancier anglais Clive Barker. Gravement amputé d'une partie de ses bobines et mal remonté par les producteurs de la 20th Century Fox, il a eu du mal à se faire une place dans le cinéma fantastique des années 90. Si l'on passe outre tous les défauts liés au montage chaotique, on se trouve tout de même face à un film un peu faible : certes il possède un bestiaire impressionnant et plus humain que les hommes que l'on voit dans le film, et les effets gores sont bienvenus ; cependant le scénario part en cacahuètes à la moindre occasion, et les confrontations finales deviennent rapidement du grand n'importe quoi, un charivari indescriptible où il est difficile pour le spectateur de se repérer et de comprendre l'enchaînement des actions. Côté distribution c'est assez inégal : autant David Cronenberg est génial dans son rôle de sociopathe, autant Craig Sheffer et quelques autres ne semblent pas à l'aise dans le registre horrifique. Dommage, car "Cabal" avait de quoi séduire.
Prix spécial du jury au Festival international du film fantastique d'Avoriaz en 1991, Cabal du romancier connu Clive Barker. Ayant pas lu le livre qui est certainement plus riche et plus prenant, le film de Barker n'a malheureusement pas eu sa chance, car il fut massacrer et remonter par la 20th Century Fox et dont la réelle version est jamais sorti en dehors des states et encore très difficile à trouver. Le héros principal est pas très brillant et peu de charisme. Par contre ça se défend plutôt bien sur le plan des maquillages et pour la présence de David Cronenberg en psy-tueur.
Seconde réalisation directement inspirée de ses propres romans pour Clive Barker, Cabal a perdu beaucoup de sa pertinence et même de sa cohérence dans le montage que lui imposèrent ses producteurs qui supprimèrent un tiers du film initialement tourné. Une fois que l’on fait donc abstraction des faux-raccords et des cassures de rythme, on retrouve le charme propre à son auteur qui se plait à créer un univers fantastique foisonnant et d’imaginer ses liens avec une réalité contemporaine. Voir ainsi les affrontements entre la police, un tueur et un impressionnant bestiaire de créatures cauchemardesques fait ce long-métrage un récit original qui donne envie de découvrir le livre dont il est issu. Parfois réalistes mais souvent très kitchs, les maquillages de ces nombreux monstres sont pour beaucoup dans la réputation du film dont on retiendra aussi le rôle effrayant de tueur psychopathe donné à un David Cronenberg suffisamment glaçant et charismatique pour voler la vedette au très tiède Craig Sheffer.
Nightbreed s’empare de toute une galerie de freaks auxquels il accorde un rôle on ne peut plus ambivalent : ils sont monstrueux et terriblement tragiques à la fois, à mesure que le spectateur s’engouffre dans ces sous-sols grouillant de créatures qui sont autant de membres d’une même et grande famille contre laquelle s’acharne un seul et même docteur. C’est dire que le film ne se contente pas de faire progresser son récit, non il renverse peu à peu la polarité axiologique qui définit les espaces et leurs occupants : les souterrains perdent de leur noirceur première et s’exhibent dans tout ce qu’ils peuvent avoir de forain et de spectaculaire, ils deviennent le conservatoire d’une authenticité contrainte de vivre cachée au fond d’un cimetière, d’un droit à la différence qui est bafoué par celles et ceux qui y opposent moult armes à feu et moult discours scientifiques. Dès lors, le long métrage de Clive Barker s’apparente à une entrée en sauvagerie, mais différée : ce n’est que quand sont présentés et acceptés les monstres que le chaos survient, déchirant par le feu ou les balles les tissus sensibles développés jusqu’alors. Nous éprouvons aussitôt de la compassion pour ces êtres difformes mais remarquables parce que difformes ; le réalisateur réussit le tour de force de rendre attachantes des figures cannibales, violentes, visqueuses, grossies, bouffies, maladives. Son film est un long et divertissant envoûtement, porté par la sublime partition musicale de Danny Elfman : il convie son spectateur à prendre part à la révolte des freaks, tend à celui-ci un miroir dans lequel se projettent ses singularités fondamentales qui, à tout moment, pourraient l’exclure à son tour de la société de ses semblables et le contraindre à vivre reclus. Entre cauchemar et onirisme macabre, le film construit des passerelles sensibles ou psychiques entre les êtres, accorde à cette part d’ombre en chacun une figuration grand-guignolesque mais fortement politique, une révolte décomplexée et furieuse à l’égard des catégories, des étiquettes, des modes. Pour refonder, à la lumière de la différence, un peuple de la nuit.
"Cabal" suit le destin de Boone (Craig Sheffer), un homme instable psychologiquement qui va intégrer la communauté des Nocturnes, des êtres étranges qui vivent sous terre dans une cité appelée Midian et qui sont menacés par le docteur Decker, un tueur en série complètement fou... Deuxième film de Clive Barker après le succès surprise d'"Hellraiser", "Cabal" est une oeuvre totalement différente dans le fond, mais assez proche dans la forme. L'hémoglobine est, en effet, encore bien présente, mais, par contre, les monstres de ce film sont presque plus humains que les hommes. Plus de Cénobites cruels et sadiques, place aux Nocturnes, des créatures étranges, mais pas vraiment effrayantes. En fait, le personnage le plus terrifiant du film est sans conteste le docteur Decker, joué par David Cronenberg. Ce dernier est vraiment excellent et incarne un méchant d'anthologie. C'est sans conteste sa plus grande prestation en tant qu'acteur. Face à lui, Craig Sheffer manque un poil de charisme, mais il est vrai que son personnage n'est pas le plus intéressant du film. Signalons également les superbes maquillages et la bonne musique de Danny Elfman.
Une mise en scène de série b avec des acteurs peu motivés. Le scénario n'a rien d'original et est mal ficelé. Les maquillages et les costumes certes vieillissants gardent un certain charme.
Avec "Nightbreed", Clive Barker mettait en scène sans totale latitude sa propre adaptation de son quatrième roman, "Cabal" (paru en 1988 et publié en France en 1990 sous le titre "Cabale"). Le scénario aborde sous un angle inhabituel les monstres, faisant deux les victimes dune cruelle persécution génocidaire. A Midian, sous un cimetière, le Peuple de la Nuit se terre, se protégeant de ses ennemis. Ça peut paraître bizarre à dire mais on retrouve un peu le schéma de la série "Fraggle Rock", avec un "Doc" qui cherche à détruire les craintifs habitants dun monde souterrain. Rêvant régulièrement de ce lieu mythique et inquiétant, Aaron Boone se décide à sy rendre lorsque sous linfluence de son psychanalyste il se convainc dêtre le meurtrier qui sévit dans la région. Dès les dix premières minutes on avait en effet assisté à une séquence de massacre particulièrement efficace. Sans grande prestance, Craig Sheffer ne ma pas enthousiasmé. Concernant la distribution, jai davantage compris le choix dAnne Bobby pour jouer sa petite amie Lori. Cest une surprise que de retrouver David Cronenberg tenant lun des premiers rôles. Son interprétation assez froide du personnage du docteur Decker ne jure pas, mais on le préfèrera toujours derrière la caméra où, là, il excelle. Javais remarqué avant den trouver la confirmation sur le Net que le nom Philip K. Decker était une référence à lauteur de science-fiction Philip K. Dick. Si lhistoire retient rapidement notre attention, le film ne décolle jamais et toute la dernière partie déçoit beaucoup. Décors qui sonnent parfois faux (ça a été tourné en studio en Angleterre) et maquillages inventifs mais à la limite de loutrancier renforcent ce constat de demi-échec. Labondance voire la surenchère de créatures difformes nous donnait pourtant limpression dune version live du "Gandahar" de René Laloux ! Malheureusement il na pas vraiment été tiré parti de cette galerie entrecroisant horreur esthétique et aspiration à la paix
C'est ringard, ça n'a ni queue ni tête et c'est ennuyeux. Au moins c'est marrant tellement c'est bidon, mais le but de "Cabal" était quand même de faire de l'horreur, et de ce côté-là, c'est vraiment raté.
Un jeune homme obsédé par ses cauchemars part à leur rencontre dans le monde sous-terrain d’un cimetière où vivent une armée de monstres, non-morts et autres fantaisies rocambolesques, dont l’incroyable variété de masques et d’apparences constitue le principal atout du film. Bientôt rattrapé par sa petite amie, la joyeuse communauté devra se défendre pour ne pas se faire décimer par une armada de policiers agités, leur shérif brutal déguisé en général d’armée et un psychiatre tueur psychopathe dont on ignore encore la motivation. Festival d’abracadabrances hystériques, de combats déjantés, de monstruosités variées, et surtout, s’il y a des amateurs, d’une explosion discontinue d’incohérences et de lourdeurs sanguinolentes qui ne m’ont suscité que vacuité intellectuelle, relative désolation, et quand même quelques sourires involontaires. L’amputation de cette version par la production pourrait être une circonstance atténuante à ce cirque qui ne fait que promener les yeux pendant 1H40, car sans acid préalable je ne vois pas comment en tirer meilleur bénéfice.
Le film a certes vieilli, les producteurs en ont coupé malheureusement une bonne partie, mais il y a quelque chose qui subsiste et intéresse tout au long de cette histoire. Clive Barker nous dépeint un monde souterrain putride et malsain, un autre monde où survivent des êtres rejetés, des assassins, des monstres dans tous les sens du terme... Mais dans cet autre monde, il y a aussi une certaine humanité, une certaine poésie, macabre certes, mais présente...
Film massacré dont on ne verra sans doute jamais le director's cut, Cabal souffre d'un rythme et d'un montage complétement aberrant sans oublier un héros transparent. Mais d'un autre côté il y a Clive Barker et son univers. Alors certes Cabal est moins transgréssif que les œuvres moyennes de Barker mais cela reste un vrai film de monstre avec une vraie galerie et des fx à l'ancienne sympathique prenant à contre pieds les codes du genre puisque les monstres sont,ici, les gentils. Et n'oublions pas un David Cronenberg givré en tueur masqué psycho.
Si Clive Barker est doué pour faire des monstres et écrire des romans d'horreur, il est beaucoup moins doué en tant que réalisateur. Tout dans son film fait bidon, c'est mou, les scènes ne vont pas ensemble, le scénario est vraiment sans queue ni tête. Ce film n'a aucun intérêt.
Sortit en 1990 et adapté du roman du même nom, "Cabal" reste unes des meilleurs œuvres cinématographiques de l'emblématique "Clive Barker". Chaque nuit, "Aaron Boone" (Alias "Craig Sheffer") rêve d'un endroit peuplé de monstres en tout genre "Midian". Assez perturbé, est suivi de très près par le docteur "Philip Decker" (Campé par "David Cronenberg") et surtout persuadé d'être le tueur en série qui sévit actuellement, "Aaron" se fait abattre par la police locale. Mais ce dernier ressuscite et trouve refuge dans un cimetière excentré de la ville où se trouve la mythique cité des monstres "Midian". Lorgnant vers le Fantastique/Horreur pur jus, "Cabal" déballe son festival de monstres tous plus imaginatifs les uns que les autres (Dotés de maquillages stupéfiants pour l'époque) ainsi que l'interprétation flippante de "David Cronenberg" dans la peau d'un "Serial Killer" chasseur de mutants particulièrement machiavélique. L'univers et l'ambiance sont bien là, donnant un aspect "Lovecraftien" typique des productions de "Clive Barker" (Sans oublier la superbe composition orchestral signé "Danny Elfman"). Echec commercial et critique lors de sa sortie en salle notamment dû à un remontage du métrage par la "Fox", "Cabal" jouit (Enfin) aujourd'hui d'un petit statut "Culte" largement mérité !