Malgré ses allures de brute épaisse, Pascal est un bien brave homme. Si brave, qu’il va se voir être accusé d’un crime qu’il n’a pas commis alors qu’il cherchait simplement à rendre service à type, qui au premier abord, paraissait totalement désemparé. En 1959, Lino Ventura était déjà une vedette et une valeur sûre du cinéma français, c’est donc tout naturellement qu’il est en haut de l’affiche de ce « 125 rue Montmartre », polar classique, typique de ce qui se faisait dans les années 50. Classique certes, mais pas inintéressant pour autant. Car si l’histoire est banale, elle est plutôt bien emmenée, sans faire d’étincelles pour autant. L’atout principal de ce film, c’est le casting. L’interprétation (sauf celle d’un Robert Hirsch assez agaçant) est sans faille. Comme d’habitude, Lino Ventura est au top et son charisme animal fait des siennes. N’oublions pas non plus Jean Desailly, dont la contribution est loin d’être négligeable. Mais comme beaucoup de polars de cette époque, « 125 rue Montmartre » a pris un coup de vieux, que ce soit dans l’esthétique ou la réalisation. On pourra regretter une fin qui s’avère assez décevante. C’est sans génie, mais ça tient la route. C’est le principal