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Votre avis sur El Dorado ?
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Western exemplaire d'Howard Hawks, d'après un scènario de Harry Brown! Après l'immense chef d'oeuvre qu'ètait "Rio Bravo", Hawks nous entraîne cet fois vers son « El Dorado » . L'efficacitè de la mise en scène est indèniable! On y retrouve un John Wayne plus vulnèrable qu'à l'habitude et un soiffard Robert Mitchum qui restent l'atout principal du film! Les deux hommes ramenant l'ordre dans une petite ville dominèe par un propriètaire de ranch agressif et tyrannique, qui s'appuie sur des hommes de main sans scrupules! L'action, la violence et l'humour sont les qualitès essentielles de cette oeuvre mythique qui connut à sa sortie un large succès auprès du public! D'un style plus èpurè que "Rio Bravo", cette nouvelle variation n'en finit pas de nous règaler à chaque nouvelle diffusion à la tèlèvision (France 3 le plus souvent)...
Un classique de ce cinema d'autrefois, qui, hélas, ne pourra jamais être retrouvé aujourd'hui !
TTNOUGAT
ma note 3 *
je n’aime pas les comparaisons, elles sont presque toujours injustes et inadaptées. Pour El Dorado pourtant une s’impose, celle avec ‘’Rio Bravo’’ car c’est quasiment le même sujet, la même camèra, le même réalisateur et la même façon de procéder. Lorqu’on a vu le premier, le deuxième laisse un arrière goût amer tant les mêmes situations sont poussées aux extrèmes et ce qui aurait nous nous enchanter nous ennui trop souvent. L’humour excessif et répétitif casse en permanence le code rigoureux dans lequel tout western reussi doit baigner (dans Rio Bravo l’ivrognerie de Dean Martin n’était pas traitée en comédie) et c’est d'autant plus dommageable que les 20 premières minutes sont de grand niveau (le cheval de Cole qui recule, l’arrivée au ranch de MacDonald, Cole qui essuie son sang sur Joey). Hawks, une fois de plus, tient son film uniquement par sa mise en scène mais il n’arrive à nous accrocher aux personnages, seul le mechant est vraiment convaincant. Bien sur, on se rappelle du chapeau de et du jeu à la limite du ridicule de mississipi mais cela tire partie du genre western plus que cela ne lui apporte. Question actrices: les deux femmes n’ont pas fait une grande carrière au cinéma, elles tiennent cependant bien leurs places et Charlene Holt fair apprecier sa beauté.
je n’aime pas les comparaisons, elles sont presque toujours injustes et inadaptées. Pour El Dorado pourtant une s’impose, celle avec ‘’Rio Bravo’’ car c’est quasiment le même sujet, la même camèra, le même réalisateur et la même façon de procéder. Lorqu’on a vu le premier, le deuxième laisse un arrière goût amer tant les mêmes situations sont poussées aux extrèmes et ce qui aurait nous nous enchanter nous ennui trop souvent. L’humour excessif et répétitif casse en permanence le code rigoureux dans lequel tout western reussi doit baigner (dans Rio Bravo l’ivrognerie de Dean Martin n’était pas traitée en comédie) et c’est d'autant plus dommageable que les 20 premières minutes sont de grand niveau (le cheval de Cole qui recule, l’arrivée au ranch de MacDonald, Cole qui essuie son sang sur Joey). Hawks, une fois de plus, tient son film uniquement par sa mise en scène mais il n’arrive à nous accrocher aux personnages, seul le mechant est vraiment convaincant. Bien sur, on se rappelle du chapeau de et du jeu à la limite du ridicule de mississipi mais cela tire partie du genre western plus que cela ne lui apporte. Question actrices: les deux femmes n’ont pas fait une grande carrière au cinéma, elles tiennent cependant bien leurs places et Charlene Holt fair apprecier sa beauté.
Remake de Rio Bravo, El Dorado se montre hélas décevant par rapport à son prédécesseur. Le duo formé par Robert Mitchum et John Wayne est peut-être intéressant, mais le film avance trop lentement et comporte trop de scènes de bavardages. On s'ennuie ferme.
Une histoire pas très intéressante, voir assez pauvre! la longueur du film n'arrange rien au manque de scénario!
Sur les traces de son "Rio Bravo", Howard Hawks retrouve ses personnages fétiches : John Wayne en vieux bougon grincheux ; Robert Mitchum en shérif alcoolique ; James Caan en jeune prétentieux.
"El Dorado" (1966) joue admirablement bien la carte du clasicisme en appuyant sur l'importance des dialogues qui ne servent à rien. Ces dialogues permettent d'alterner les scènes de fusillade et les moments calmes. D'ailleurs, John Wayne, sur qui l'aura du film repose, le montre admirablement bien : vieux bougon taciturne, il participe à ces dialogues en mettant en avant son expérience de cow boy. En cela, il inflige au western le style crépusculaire, démystifiant la légende de l'Ouest. Robert Mitchum ("La nuit du chasseur", "Les nerfs à vif") aide aussi mais reste pathétique dans ce rôle (aujourd'hui, 2011).
James Caan ("Le parrain", "L'effaceur", "Le solitaire") apporte sa touche d'arrogance et est l'atout charme de ce western.
Brillamment réussi, "El Dorado" ne possède plus le charme visuel d'antan mais se laisse regarder jusqu'à la fin.
Finalement, un film vieillot qui se laisse regarder pour sa tête d'affiche (Wayne/Mitchum/Caan). Uniquement. Dommage...
"El Dorado" (1966) joue admirablement bien la carte du clasicisme en appuyant sur l'importance des dialogues qui ne servent à rien. Ces dialogues permettent d'alterner les scènes de fusillade et les moments calmes. D'ailleurs, John Wayne, sur qui l'aura du film repose, le montre admirablement bien : vieux bougon taciturne, il participe à ces dialogues en mettant en avant son expérience de cow boy. En cela, il inflige au western le style crépusculaire, démystifiant la légende de l'Ouest. Robert Mitchum ("La nuit du chasseur", "Les nerfs à vif") aide aussi mais reste pathétique dans ce rôle (aujourd'hui, 2011).
James Caan ("Le parrain", "L'effaceur", "Le solitaire") apporte sa touche d'arrogance et est l'atout charme de ce western.
Brillamment réussi, "El Dorado" ne possède plus le charme visuel d'antan mais se laisse regarder jusqu'à la fin.
Finalement, un film vieillot qui se laisse regarder pour sa tête d'affiche (Wayne/Mitchum/Caan). Uniquement. Dommage...
AMCHI
El Dorado est un très bon western assez classique dans sa trame mais très efficace, les acteurs (Wayne, Mitchum et James Caan en débutant) sont remarquables, leurs personnages sont bien trouvés car ils sont diminués plus ou moins physiquement et devront malgré tout faire face à leur devoir. Bien mené l'ensemble est même parfois nerveux et la mise en scène de Hawks vive et belle. Dans El Dorado on retrouve tout ce qui fait le charme des westerns Américains.
Un bon western mais qui n'avait pas sa raison d'être car il est aux 3/4 le remake, en moins bien, de l'exceptionnel RIO BRAVO : ici l'invincible John Wayne est adjoint alors que dans RIO BRAVO, il était le shériff et l'adjoint devenu ivrogne à cause d'un chagrin d'amour, sale et puant qu'interprêtait Dean Martin dans RIO BRAVO est devenu le shériff devenu ivrogne à cause d'un chagrin d'amour, sale et puant, interprêté par Robert Mitchum. Et dans les deux films, leurs seuls adjoints sont un vieillard et un jeune pistolero (qui s'appelle Colorado dans RIO BRAVO et Mississipi dans EL DORADO : ils auraient pu être plus imaginatifs pour trouver son surnom !). Distrayant mais si vous avez vu RIO BRAVO, vous serez déçu.
Remake non avoué de rio bravo en peut être plus complexe . Pas si mal finalement, mais n'obtiendra à juste titre d'ailleurs, jamais le statut de son illustre grand frère
Caine78
Une variante d'El Dorado. Ce n'est peut être pas le meilleur Howard Hawks, mais c'est tout de même très bien fait, avec d'excellents acteurs et des personnages intéressants;. Quelques scènes sont vraiment excellentes. Du beau travail.
weihnachtsmann
L'histoire d'une camaraderie mais également d'une vengeance qui s'étire au long du récit.
Le film vaut aussi par le duo des géants.
On n'est pas dans les cow-boys et les indiens mais dans un récit âpre et captivant
Le film vaut aussi par le duo des géants.
On n'est pas dans les cow-boys et les indiens mais dans un récit âpre et captivant
Howard Hawks signe un bon film bonne prestation de John Wayne et de Robert Mitchum !
Mon premier John Wayne ! Les westerns ne sont pas mon genre de prédilection et je n'ai pas trouvé celui-ci très folichon. Le scénario est honnête quoiqu'un peu bancal (pourquoi Bart Jason fait appel à un nouveau super tueur à gage si le shériff est tellement alcoolique qu'il est parfaitement inoffensif et facilement supprimable par n'importe qui ?!) et il y a parfois quelques longueurs ... Malgré ces quelques défaut il reste quand même assez sympathique à suivre avec un trio intéressant et une ambiance plaisante.
Un western surprenant et réjouissant, assez drôle et émouvant.
Benjamin A
Pour ne pas devoir affronter son vieil ami le shérif Harrah, Cole Thorntorn refuse un travail consistant à déloger une famille. Mais c'est pour ce même ami qu'il reviendra quelques mois plus tard...
Sept ans après "Rio Bravo", Howard Hawks, alors en fin de carrière (c'est son avant-dernier film), retrouve John Wayne pour "El Dorado", film à l'intrigue similaire mais qui arrive tout de même à se détacher de ce dernier, notamment par la façon dont Hawks s'attache plus aux personnages qu'à l'intrigue en elle-même. Et quelle réussite ! Il livre là l'un des derniers grands western classique, alors mis à mal par le genre "spaghetti".
Hawks braque sa caméra sur le personnage de John Wayne qui va se retrouver dans diverses aventures, souvent lié de près ou de loin à Robert Mitchum. Trame plutôt classique mais efficace et surtout, la réussite vient des personnages et de leur consistance, tout comme l'excellente écriture (eux, les dialogues..). Ils sont ici plus vieux que dans "Rio Bravo", plus usé, parfois blessé et même alcoolique. Des personnages auxquels on s'intéresse très vite, que ce soit les deux protagonistes ou ceux tournant autour d'eux, tels les propriétaires terriens, et Hawks donne de l'importance à tous, sans en sacrifier. Mais là où "El Dorado" est aussi une réussite, c'est dans son traitement des femmes, là où Hawks s'est régulièrement montré brillant durant sa carrière et ce qu'importe le genre. Elles sont l'égale de l'homme, qu'elle soit amoureuse ou sauvage et aussi habile fusil en main.
Et Hawks sait filmer ses personnages, à l'image du retour de John Wayne lorsqu'il retrouve celle qu'il aime. Hawks donne une dimension humaine à son récit où les personnages assistent aux départs et retours des uns et des autres, avec plus ou moins de joies et de mélancolies, aux changements des uns et surtout au temps qui passe. Il prend son temps pour bien développer les personnages et qu'on s'attache à eux et à leur évolution, retranscrivant toute l'émotion et la mélancolie qui peuvent en découler. John Wayne n'a rien perdu de sa présence et de son charisme et sachant vieillir de belles manières, tandis que Robert Mitchum est d'un naturel bluffant, sachant se faire drôle et touchant, qu'il soit alcoolique ou non. Les autres interprètes, allant d'un James Caan débutant dans le cinéma à la belle Charlene Holt, savent donner de la consistance à leur personnage et bénéficie de l'excellente direction de Hawks.
Immense et magnifique western au ton mélancolique et humain, "El Dorado" voit un Howard Hawks au crépuscule de sa carrière qui observe le temps qui passe et en retranscrit toute l'ampleur et la richesse pour un film qui est très loin d'être mineur dans sa pléthorique filmographie.
Sept ans après "Rio Bravo", Howard Hawks, alors en fin de carrière (c'est son avant-dernier film), retrouve John Wayne pour "El Dorado", film à l'intrigue similaire mais qui arrive tout de même à se détacher de ce dernier, notamment par la façon dont Hawks s'attache plus aux personnages qu'à l'intrigue en elle-même. Et quelle réussite ! Il livre là l'un des derniers grands western classique, alors mis à mal par le genre "spaghetti".
Hawks braque sa caméra sur le personnage de John Wayne qui va se retrouver dans diverses aventures, souvent lié de près ou de loin à Robert Mitchum. Trame plutôt classique mais efficace et surtout, la réussite vient des personnages et de leur consistance, tout comme l'excellente écriture (eux, les dialogues..). Ils sont ici plus vieux que dans "Rio Bravo", plus usé, parfois blessé et même alcoolique. Des personnages auxquels on s'intéresse très vite, que ce soit les deux protagonistes ou ceux tournant autour d'eux, tels les propriétaires terriens, et Hawks donne de l'importance à tous, sans en sacrifier. Mais là où "El Dorado" est aussi une réussite, c'est dans son traitement des femmes, là où Hawks s'est régulièrement montré brillant durant sa carrière et ce qu'importe le genre. Elles sont l'égale de l'homme, qu'elle soit amoureuse ou sauvage et aussi habile fusil en main.
Et Hawks sait filmer ses personnages, à l'image du retour de John Wayne lorsqu'il retrouve celle qu'il aime. Hawks donne une dimension humaine à son récit où les personnages assistent aux départs et retours des uns et des autres, avec plus ou moins de joies et de mélancolies, aux changements des uns et surtout au temps qui passe. Il prend son temps pour bien développer les personnages et qu'on s'attache à eux et à leur évolution, retranscrivant toute l'émotion et la mélancolie qui peuvent en découler. John Wayne n'a rien perdu de sa présence et de son charisme et sachant vieillir de belles manières, tandis que Robert Mitchum est d'un naturel bluffant, sachant se faire drôle et touchant, qu'il soit alcoolique ou non. Les autres interprètes, allant d'un James Caan débutant dans le cinéma à la belle Charlene Holt, savent donner de la consistance à leur personnage et bénéficie de l'excellente direction de Hawks.
Immense et magnifique western au ton mélancolique et humain, "El Dorado" voit un Howard Hawks au crépuscule de sa carrière qui observe le temps qui passe et en retranscrit toute l'ampleur et la richesse pour un film qui est très loin d'être mineur dans sa pléthorique filmographie.
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