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Un visiteur
5,0
Publiée le 29 mars 2012
Howard Hawks signe une œuvre magnifique en reprenant la trame de Rio Bravo, un autre succès de 1959, avec le même John Wayne. C'est le deuxième volet d'une trilogie qui sera complétée en 1970 par Rio Lobo avec son acteur fétiche. Il reste l'un des meilleurs films de John Wayne. Bien que Hawks n'ait tourné que peu de westerns, il reste l'un des maîtres du genre avec John Ford, John Sturges, Raoul Walsh, Anthony Mann pour ne citer que ceux-là. Robert Mitchum, autre monstre sacré, reprend le rôle de Dean Martin dans la peau du shérif déchiré entre son devoir d'homme de loi et son penchant pour le whisky. Pour sa part, James Caan récupère le personnage de Ricky Nelson et Arthur Hunnicutt, celui de Walter Brennan. Deux équipes différentes avec des rôles similaires et deux succès à la clé. Pas de temps mort, de l'action, de l'humour, bref, un excellent western pour une bonne soirée de détente. Dans les cent meilleurs pour sûr.
Un western comme on en fait plus, un pur chef d'œuvre! L'un des films qui a marqué mon enfance. Howard Hawks signe ici l'un de ses plus grands films avec 2 acteurs de légende au sommet de leur talent (Mitchum et Wayne) et un petit jeune (Caan) qui signe ici avec Mississipi l'un de ses plus grands rôle. Fusillades, bagarres, humour... du pur bonheur!
LES NERFS A VIF. Un dernier pour la route et c'est la gueule de bois. Robert, James et John ça rigole pas. Un qui picole, l'autre fait du poney et le dernier manie le couteau mieux que le fusil. Un assaut dans le sang et la violence, avec un Wayne blessé et un Mitchum en mode alcoolique. Que justice soit faite, Howard Hawks et ses acolytes sont en roue libre.
Le shérif Thornton retrouve son adjoint qui est devenu alcoolique à la suite d'un chagrin d'amour. Il décide alors de reprendre la situation en main, avec l'aide du jeune Mississippi et d'un vieillard, pour garder un prisonnier que ses complices veulent délivrer... C'est en 1967 que Howard Hawks signe avec " El Dorado " l'un des plus grands westerns jamais réalisé. L'histoire qui est dans la même lignée qu'un certain " Rio Bravo " , est particulièrement palpitante à suivre, et le tout est doté d'une mise en scène absolument géniale et qui propose certaines séquences qui sont pour la plupart devenu culte - notamment celle qui se situe dans l'église qui est un véritable régal à suivre. Au niveau du casting, John Wayne nous délivre une des ses meilleures performances dans le rôle de Cole Thornton ( son personnage à d'ailleurs pendant une grande partie de l'intrigue une balle dans la colonne vertebrale, ce qui aura pour effet, par moment de lui paralyser le côté droit ), tandis que Robert Mitchum nous offre une prestation d'anthologie dans le rôle du shérif ivrogne et que James Caan nous propose, pour une de ses premières apparitions au cinéma, dejà beaucoup de talent dans le rôle du jeune Mississippi. Mais ce long métrage propose aussi son lot de charme avec les présences de Charlene Holt ( dans le rôle de Maudie ) et surtout avec la sublime Michele Carey ( qui interprète avec beaucoup d'élégance le personnage de Joey MacDonald ) qui illumine l'écran à chaque fois qu'elle y est présente. Le tout est emmener par une partition musicale magnifique de Nelson Riddle et d'une photographie très réussi de Harold Rosson, ce qui fait que l'ensemble se suit avec délectation et que l'on prend un immense plaisir à le revisionner à chaque occasion. En bref, il s'agit d'un très grand opus de la part de Howard Hawks.
Après "La Rivière rouge" et "Rio Bravo", Howard Hawks et John Wayne se retrouvent pour tourner un nouveau western. Et si "El Dorado" n'a rien d'original, il reste assez distrayant.
Howard Hawks nous offre un western de qualité, dans la plus pure traditions du genre, qui vaut aussi pour l'incontournable duo John Wayne/Robert Mitchum, et la présence du tout jeune et virevoltant James Caan. Un classique.
Howard Hawks semble vouloir terminer sa carrière tranquillement... Mais beaucoup pensent à tort que Hawks s'est tout bonnement reposé sur son chef d'oeuvre "Rio Bravo" pour en tirer une variation, mais si l'histoire est si similaire c'est d'abord une volonté de Hawks d'approfondir son exploration de l'archétype du genre. Si la trame semble très similaire il y a pourtant de nombreuses différences. Néanmoins ce film reste efficace et particulièrement solide même si, en 1966, ce genre de western n'est plus tellement à sa place (westerns crépusculaires et westerns spaghettis mènent déjà le bal !). Site : Selenie
Un western comme, malheureusement, on n'en fait plus. "Rio Bravo" était la perfection faite western. "Eldorado" n'est pas loin de cette perfection. Disons que ce film est, simplement, excellent !
El Dorado est souvent considéré comme une variation autour de Rio Bravo (tout comme Rio Lobo qui fait que l’ensemble est généralement considéré comme une sorte de trilogie, les trois volets voyant d’ailleurs la présence de Leigh Brackett au scénario, celle d’Howard Hawks à la réalisation et celle de John Wayne à l’écran). Il ne faut toutefois pas le voir comme un remake bête et méchant. En effet, si les quatre personnages reprennent les mêmes archétypes principaux (John Wayne toujours en cowboy macho sans peur et sans reproche, Robert Mitchum remplaçant Dean Martin en alcoolique, James Caan reprenant le poste du jeune apprenti tenu autrefois par Ricky Nelson et Walter Brennan cède la place à Arthur Hunnicutt en vieillard amusant), l’histoire est très différente et plus complexe. Le tout est plus rythmé et possède plus d’action. De même, le ton est beaucoup plus humoristiquespoiler: (quitte à tomber dans un moment problématique vu d’aujourd’hui quand James Caan imite de manière très caricaturale un asiatique) et cela est illustré par une photographie de Harold Rosson plus lumineuse que celle de Russel Harlan. Ainsi, El Dorado n’ennuie à aucun instant et sa plus grande légèreté peut facilement le faire préférer à Rio Bravo.
Avec cette relecture de Rio Bravo, Howard Hawks met en scène un western assez prenant, malgré quelques longueurs, avec une bonne dose d'humour, porté par un casting solide.
Avant-dernier film de Howard Hawks, "El Dorado" (1967) orchestre une collaboration au sommet entre John Wayne et Robert Mitchum en même temps qu'il livre le premier rôle important de James Caan. L'ombre de "Rio Bravo" (1959) plane évidemment sur ce long-métrage tant au niveau des personnages (justicier, ami alcoolique, vieillard téméraire...) que du décor central. Pourtant il ne s'agit en aucun cas d'une redite. Le cinéaste complexifie et amplifie son intrigue, livrant de nombreux éléments nouveaux. "El Dorado" gagne ainsi un apport important de la comédie : le film regorge de répliques cultes ainsi que de situations comiques. C'est donc un nouveau film que nous regardons, extrêmement plaisant, comme une journée encore plus ensoleillée que la précédente. Il fallait toute la maestria de Hawks pour parvenir à se renouveler.
Je n'avais pas revu ce film depuis tout petit, j'en gardais pas un bon souvenir parce que c'était un remake du film culte "Rio Bravo" signé par le même réalisateur qu'ici Howard Hawks et je me refusais de le revoir. Puis, il y a pas longtemps, je vois un classement sur internet qui révélait les 15 meilleurs Westerns US de tout les temps que "El Dorado" est classé 13 ème derrière "Rio Bravo", ça m'avait surpris, de quoi faire justice personnellement de le revoir à l'occasion,, chose faite à une diffusion à la télévision et je dois avouer que je donne raison à ce classement parce que j'ai pris beaucoup de plaisir a revisionner ce film en m'amusant un peu de la comparaison mais des personnages montrant plus leurs faiblesses que l'original, une mise en scène inspiré du producteur et réalisateur Howard Howard Hawks, un scénario plus façonné que "Rio Bravo". John Wayne trouve peut ètre là un des roles de sa carrière moins héroique que d'habitude vu que son personnage à une paralysie d'un coté du corps suite à une balle qui l'a blessé, Robert Mitchum remplace Dean Martin dans le role du shérif alcoolique plus fragile que son prédécesseur, James Caan révèle son talent au monde entier dans la peau de Mississipi plus des méchants qui ont de la gueule plus de jolies dames. Dans la vie, il faut toujours accorder une seconde chance et "El Dorado" est pour moi un remake hautement réussit qui vaut mème la stature de chef d'oeuvre.
Western magnifique réalisé sur la trame de « Rio Bravo » par le même Howard Hawks. Si l’histoire y ressemble beaucoup, si l’équipe de héros est très similaire, le film n’est pas pour autant un plagiat. Au moment où le western classique est remplacé par le western spaghetti, Hawks fait son baroud d’honneur – le suivant « Rio Lobo » sera inférieur – avec un réel chef d’œuvre, magnifiquement rythmé et mis en scène et où l’humanité des personnages est omniprésente. Et dont l’interprétation, autant des stars que des seconds rôles, est impressionnante. Tous ces hommes forts et ces femmes tout autant ont leurs faiblesses, leurs fantômes mais en tirent tous une force de vainqueur. Tous agissent dans la droiture, sans trop réfléchir au risque – mentalité de plus en plus rare –, comme le dit un des protagonistes : « Agissons avant de trop réfléchir ». Et sans jamais se départir d’un humour réussi. Un des derniers grands westerns américains de l’âge d’or.
Cette relecture de Rio Bravo présente des variations par rapport au film originel qui manifestent le potentiel créatif d'Howard Hawks, capable de nuances qui mises bout à bout offrent une nouvelle œuvre à l'humour plus présent, au scénario plus ramifié et à la force féminine plus manifeste. Cependant, John Wayne devient un mercenaire sentimental dont les nouveaux adjuvants s'assimilent à des ersatz des précédents, jusque dans leurs surnoms (Mississippi remplaçant Colorado), même si les notions initiales d'individualisme fraternel et de défense de valeurs viriles sont évidemment conservées, emblématiques de l'esprit même du western, malgré une moindre recherche psychologique, la faute peut-être à l'absence de scènes d'amitié intime. Novateur dans la mise en scène d'un ocni entre reboot et suite, le réalisateur maintient sa maîtrise technique sans atteindre le charme de l'inégalable première mouture. Une curiosité divertissante néanmoins.