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Benjamin A
710 abonnés
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4,0
Publiée le 29 août 2014
Alors qu’il est déjà loin d’être un débutant, Henry Hathaway sort en 1954 « Garden of Evil » où il met en scène trois passagers d’un bateau qui vont se retrouver coincé dans une bourgade du Mexique. En échange d’argent, ils vont accepter d’aider une femme cherchant à secourir son mari bloqué au fond d’une mine en plein territoire Apaches. Henry Hathaway prend son temps pour mettre en place l’histoire et présente peu à peu ses personnages sur le chemin qui mène jusqu’à la mine. Des personnages plutôt classiques pour un western mais intéressants, ambigus et bien écrits, que ce soit les cow-boys, tous trois au caractère bien différent ou cette femme autoritaire et forte. Le déroulement, où les péripéties sont parfois inattendues et bien pensées, est lui aussi très bien écrit, tout comme les dialogues qui sonnent toujours juste. Il ne manque d’ailleurs rien dans ce western entre les indiens, les bandits, le long voyage, les cow-boys, le personnage féminin fort et les scènes d’actions, le tout très bien mis en scène par Hathaway. Il mêle différents genres entre le western, l’aventure ou encore le drame où Hathaway ne néglige en aucun cas l’aspect psychologique des personnages. Il donne un souffle romanesque et une atmosphère fascinante et ambiguë à son film. Il maintient le suspense de bout en bout, notamment sur les réelles motivations des différents personnages. Les scènes d’actions sont très bien réalisées et, de très belle manière, Hathaway met en avant les superbes extérieures et la beauté des paysages. Le lumineux technicolor et le cinémascope sont de toutes beautés et très bien utilisés, tout comme les musiques. Côté interprétation, c’est là aussi impeccable et notamment Susan Hayward dans le rôle féminin. Gary Cooper, Richard Widmark et Hugh Marlowe sont chacun impeccables dans le rôle des trois cow-boy/chercheurs d’or. Un très bon, beau et agréable western, Hathaway s’attache tant à la psychologie de ses personnages qu’à mettre en avant la beauté des extérieurs et sur les deux tableaux il réussit.
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4,5
Publiée le 15 novembre 2022
Immense classique du western amèricain des fifties que l'on ne se lasse pas de voir et revoir lors de ses multiples diffusions à la tèlèvision de papa et maman! Henry Hathaway, de sa camèra qui ne manque pas de souffle, suit les aventuriers de fortune Gary Cooper / Richard Widmark, motivès par l'appât du gain et par la beautè d'une jolie rousse aux yeux bruns! Duo d'acteurs hèroïques pour une farouche Susan Hayward, bien qu'à fleur de peau sur le tournage avec des nerfs toujours sur le fil du rasoir! Tout ça ne se voit pas à l'ècran et on en sort même avec un urgent besoin de partager un bivouac en leur compagnie! On pènètre en territoire indien et on est rapidement fascinè par cette corniche hallucinante au bord d'une falaise! il faut passer par là pour savourer ce « jardin du diable » aussi beau que menaçant! En cela, en tant que mise en plans, amitiè, passion et action, d'une manière visuelle ô combien prècieuse, "Garden of Evil" (1954) est pleinement rèussi! On frise d'ailleurs la perfection dans le final...
Ce film tient plus du cinéma d’aventure et du drame psychologique d’une grande dureté que du western. La véritable nature de chacun va se révéler sur le chemin du retour. Les décors naturels sont somptueux, le tout est accompagné d'une musique qui donne au film une sensation de fantastique. Gary Cooper est magistral dans la peau de Hooker. L'aspect psychologique des personnages est très bien travaillé. Excellent western.
Bien que ce western fasse preuve d'originalité par son sujet et ses paysages, le résultat ne se montre pas à la hauteur. D'une part l'intrigue piétine. D'autre part, malgré une tentative appuyée d'approche psychologique, les personnages restent terriblement prévisibles. Dommage, les acteurs sont pas mal...
Le jardin du diable est un film médiocre de Henry Hathaway. La mise en scène est irréprochable et les acteurs comme Gary Cooper, Susan Hayward ou encore Richard Widmark sont relativement convaincants dans leurs rôles. Mais je pense que le problème venait du scénario qui aurait mérité d’être un peu plus travaillé. 09 / 20.
Film peu connu, que l'on aurait tendance à élever au niveau des meilleurs western des années 50, simplement parce-qu'on y retrouve plusieurs grands noms du genre (Cooper-WIdmark-Hathaway). Pourtant, le film présente un intérêt assez limité, se confondant aux westerns anecdotiques qui allaient encore parsemer Hollywood jusque dans les années 70. Ce qui aurait pu donner un magnifique western sombre dans une soi-disante étude psychologique des personnages, en fait très peu développée, très vite inintéressante. Et comme il ne se passe rien du début à la fin, voilà un western que l'on oublie très vite.
Un très beau western, un grand classique du genre. La mise en scène de Hathaway est puissante et incisive, et on ressent un vrai souffle épique dans ce film aux couleurs somptueuses. De plus, les personnages sont captivants, ambigus et passionnants. Remarquable interprétation de Gary Cooper et Susan Hayward mais surtout Richard Widmark, inoubliable. Impressionnant.
Je n'irais pas jusqu'à dire comme Bertrand Tavernier que c'est le meilleur western de tous les temps mais il faut reconnaître que "Le Jardin du diable" est une belle pépite du genre. Gary Cooper dans un rôle très ambigu, Richard Widmark dans un rôle tout aussi ambigu, un personnage de mexicain qui est très loin des archétypes habituels du cinéma hollywoodien, des extérieurs fascinants, une photo superbe, des scènes d'action à flanc de falaise (qui passent pour avoir fortement inspiré Michael Mann pour "Le Dernier des Mohicans" !!!) à foutre le vertige, la présence de Bernard Herrmann au générique pour la BO alors qu'il n'était pas du tout ici dans son genre de prédilection (d'ailleurs c'est le seul incursion du compositeur hitchckien dans le domaine du western !!!), cela donne une atmosphère quasi-irréaliste exceptionnelle que parachèvent des dialogues brillants, quasi-shakespeariens, en particulier lors d'une fin qui ne manque ni de poésie, ni de philosophie. Sans oublier le personnage mémorable incarné par Susan Hayward, la plus belle rousse de tous les temps selon votre serviteur, chemise tâchée par la sueur et la poussière, pistolet fermement tenu à ses côtés, caractère bien trempé, qui n'a pas son pareil pour monter à cheval et sauter les obstacles, qui est éloigné considérablement des oies blanches que l'on voit quasiment dans tous les autres westerns, et dont on ne sait pas si c'est une épouse dévouée ou au contraire une garce vénale. Seul point faible du film, son personnage a tendance à trop retomber dans le rang dans le dernier quart. C'est dommage car on n'aurait pu facilement atteindre au sublime total. Autrement, c'est du lourd car ce film donne plus l'impression avec ses ingrédients étonnants d'un drame psychologique dans un cadre westernien que d'un western tout court. Et chose qu'a déjà montré "Peter Ibbetson" et que prouve à nouveau "Le Jardin du diable", Henry Hathaway n'a jamais été aussi meilleur que quand il s'écartait de la convention.
Superbe western offert par H. Hathaway qui mélange les genres pour offrir au final un film d'aventures mâtiné de fantastique tout en proposant une belle étude de caractères de ses personnages pourtant peu nombreux. Il faut dire que le bonhomme est particulièrement bien servi d'un côté avec un scénario magnifique qui comporte quelques plages de dialogues absolument somptueuses et de l'autre, il capte avec sa caméra une nature sauvage et belle, parmi des décors naturels époustouflants et rarement vu au cinéma (il y a aussi quelques belles toiles peintes pour certains plans trop dangereux à faire en extérieur). Jouant avec subtilité sur différentes symboliques, il s'impose également comme un magnifique film du genre "soif de l'or qui fait perdre la tête aux hommes", le tout dominé par un casting incroyable qui oppose donc G. Cooper et R. Widmark, qui se disputent plus ou moins les faveurs de la belle S. Hayward. Un western méconnu mais toutefois remarquable, magnifiquement éclairé au sein d'un Technicolor fabuleux, avec un grand scénario et des acteurs au top. Ne passez pas à côté de cette petite pépite ! D'autres critiques sur
Les enjeux ne sont pas traités comme dans un western classique par Henry Hathaway,seulement tout est sommaire. Des personnages aux actions en passant par des dialogues franchement ridicules. Alors oui il y a des beaux décors et la photographie et belle, mais tout ça reste trop en surface pour arriver à faire accrocher à cette histoire d'hommes manipulés par la beauté d'une femme.
Le Jardin du Diable est un excellent western de la part du metteur en scène Henry Hathaway ( le sympathique 100 Dollars pour un Shérif ). L'histoire est celle de Leah Fuller ( Susan Hayward ) qui engagent trois aventuriers, Hooker ( Gary Cooper ), Fiske ( Richard Widmark ) et Daly ( Cameron Mitchell ) pour rejoindre son mari blessé qui se trouve du coté d'une mine d'or. Une mission particulièrement risquée car, avant d'arriver sur les lieux, il leur faudra traverser une région infestée d'Indiens. La mise en scène de réalisateur est vraiment efficace malgré un scénario de Frank Fenton ( Rivière Sans Retour ) qui n'a rien d'original. Ce western restera comme l'un des meilleurs des années 50 grâce notamment à une interprétation vraiment excellente. Que ce soit Gary Cooper ( génial dans Vera Cruz ), Richard Widmark ( exceptionnelle dans Alamo ), Susan Hayward ( lumineuse dans les Gladiateurs ) ou encore le jeune Cameron Mitchell ( très bon dans les Implacables ), tous joue vraiment très bien leur rôle et il apporte un plus incontestable a cette oeuvre. A noter que la présence de Susan Hayward apporte une touche féminine bien loin des clichés habituels. Il s'agit véritablement d'un magnifique western qui possède des décors grandiose de Lyle R. Wheeler ( Autant en Emporte le Vent ), de très beaux costumes de la part du duo Charles LeMaire ( La Lance Brisée ) - Travilla ( Les Implacables ), de très jolies maquillages de Ben Nye ( La Flèche Brisée ) et une photographie absolument magnifique de Milton R. Krasner ( La Conquête de L'Ouest ). A noter la présence du génial compositeur Bernard Hermann au générique , qui nous offre là une partition vraiment très intéressante. Ce n'est pas la première fois que ce compositeur se distingue sur un western, car il fera également la musique de L'homme du Kentucky avec Burt Lancaster. Il s'agit donc d'un western qu'il faut a tout prix posseder, car ce fût sans doute l'un des meilleurs films de ce metteur en scène.
Le duo Cooper/Widmark est plein de panache dans ce film, la 1ère partie de ce western se déroule à travers de somptueux paysages et si la 2nde partie du film est plus convenue dans les situations qu’affrontent les personnages Le jardin du Diable n’en reste pas moins un très bon western prenant dès le début. Il ravira sûrement les nombreux amateurs du genre.
On suit plusieurs hommes qui acceptent pour de l'argent de suivre une femme jusqu'à une mine où elle désire sauver un homme. On devinera que l'appât du gain est une chose, l'appât féminin une autre et qu'il n'y a pas grand place au chevaleresque. Outre la magnifique photographie et son technicolor le film est un mixte intéressant qui se fait western dans la forme mais qui est plus proche du Film Noir dans le fond. Les acteurs sont superbes et le récit assez prenant pour passer un bon moment.
Un western fascinant dans son intrigue et grandiose dans ses décors avec des acteurs Gary Cooper et Richard Widmark,en particulier au sommet de leur forme... Tout y est dans ce film ou nos deux aventuriers vont escorter une femme ambiguë et sauvageonne (Susan Hayward) désireuse de sauver son mari enseveli dans une mine avec des sacs d'or . Est t elle vraiment amoureuse de son mari ou uniquement intéressée par l'or ? Signalons les scènes de combats légendaires avec des indiens dans les chemins escarpés le long de parois rocheuses de montagnes mexicaines impressionnantes. Je gonfle à peine la note jugeant 3.3 insuffisant.